quixote Ça entretient le muscle ! Le cardio moins, parce que personne dans le troupeau n'est du genre à se fatiguer bêtement :'D Même pas la grande SF ! Je comptais un peu sur les filles pour les bouger, mais non, zéro coopération de ce côté.
mooxis Oui tout mignon et concentré ! C'est pas toujours comme ça pour le reste.
Il est vraiment bien en ce moment, on verra comment ça se passe cet hiver.
earphoria95 Je trouve aussi qu'il est vraiment volontaire sur ce genre d'exos, je suis contente !
Pour les balades avec du dénivelé, c'est pas ce qui manque. Par contre j'aurais aimé avoir quelques possibilités pour faire des allures, parce que le pas, c'est top, mais c'est impossible de bosser son trot ou son galop en balade ici. Soit ça grimpe trop, soit c'est trop caillouteux... et souvent, les deux en même temps.
gebouye Après en Bretagne j'en avais aussi pas mal, du dénivelé ! Entre la mer et les falaises, on avait beaucoup de balades en vallées, ce qui permettait facilement de faire 250, 300 m de dénivelé à chaque balade minimum. Je n'ai jamais vécu en terrain plat ! Et à la maison pareil, les chevaux avaient de quoi grimper tous les jours, et c'était raide. Mais bon là c'est le niveau encore au-dessus !
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J'ai été très peu présente ici... et très peu auprès des chevaux ces derniers jours, même si je passe quotidiennement ! Entre le boulot et une petite escapade, le temps me manque. Conséquence... Simbad est beaucoup trop gros. Il avait déjà commencé à bien s'arrondir mais là, outch !
Les températures baissent la nuit, il fait frais et un peu humide le matin, l'herbe doit être bien sucrée... et paf.
Pour bien faire il faudrait que je le bouge 4 fois par semaine, mais en ce moment c'est tendu ! Et ça risque d'être compliqué pendant bien 2 semaines encore, minimum.
Hier j'avais prévu une séance de longe mais timing trop serré, donc : glande. La tête de Simbad quand je l'ai ramené au pré sans avoir bossé... Des points d'interrogation entre les 2 oreilles.
Ce matin, j'envisageais une séance en carrière mais il était blindé de mouches, donc zut. On est parti dehors, et j'ai changé d'itinéraire pour une fois. C'est une balade un peu plus longue (environ 9 km), qui se ne se fait qu'au pas car c'est du chemin très très caillouteux, ou de la route.
Et puis dans un virage, je remarque un chemin qui n'a pas l'air privé, donc zou : exploration !
Au final la grimpette était assez dantesque, il était en nage dès le départ. Mais quel beau chemin ! C'est un joli coin de forêt qu'on s'est découvert. Pas de miracle, du caillou et encore du caillou, mais pieds nus, il le fait sans problème, tranquille. On a avancé sans souci jusqu'à ce qu'on tombe sur un tracteur forestier en mission, et un monsieur qui nous voit et nous dit : ah, là, c'est raide, va falloir descendre de cheval !
Bah fallait sérieusement descendre oui, surtout qu'il y avait beaucoup d'arbres tombés... et qu'on ne passait pas partout. On a du faire un hors-piste qui s'est avéré très problématique, puisqu'en pleine descente technique (terrain glissante, pente extra raide, cailloux et arbres partout), on est tombé sur du barbelé semi enterré. Je n'ai pas pris le risque de tenter de le faire passer au-dessus, un pied qui glisse et c'était la vraie connerie. Il a donc fallu que je lui demande de reculer, dans la pente, pas à pas. Il a fait ça comme un chef, tranquille, même quand il fallait tourner et négocier serré entre les arbres, sur plusieurs mètres. Toujours au top !
On a réussi à contourner l'arbre tombé par le haut, c'était tellement raide que j'ai du grimper en m'aidant de mes mains. Simbad n'a même pas sourcillé, et il a fait ça au top, pareil pour la redescente de l'autre côté qui était une vraie galère. Je ne ferais pas ça avec n'importe quel cheval, honnêtement.
J'ai trouvé un joli espace pour faire un petit galop aller-retour ; à l'aller Simbad s'est demandé ce qu'on fichait, au retour il s'est un peu décoincé, mais tout en restant hyper prudent sur le terrain et très à l'écoute. Pas de quoi lui déboucher les fesses, si vous me pardonnez l'expression.
Il était absolument trempé au retour.
Demain, peut-être une petite séance de plat si je me réveille tôt (avant les taons).
Je m'inquiète un peu de la saison à venir, avec la réouverture de la chasse et l'arrivée des pluies automnales qui rendront la carrière en terre impraticable. Je me demande si on va arriver à tenir le rythme, et à y trouver notre compte surtout.
Après pour eux c'est absolument top, les prés en pente, la tranquillité, la gestion qui est vraiment chouette, le foin à volonté, l'autonomie totale qu'on a, et le prix imbattable ! Donc, on fera avec.