Bonjour ici !
Commençons par un truc positif : les pieds post maréchal sont plutôt jolis et les chevaux carrés. À voir sur le long terme mais ça m'évite une jolie prise de tête, car trouver de bon.ne.s pros pour le parage ici, ça a toujours été compliqué.
Au boulot maintenant :
Mercredi : Sinji
Go écuries pour une petite séance de plat. Carrière pour nous et temps sec. Et à droite de la carrière, les premières sorties dans les petits paddocks en herbe? cheval en orbite. Sinji regarde l'énergumène, dit bonjour, puis l'oublie. Gentil poney.
Me voilà en selle avec un objectif : décontracter le tronc d'arbre. Parce que j'ai vraiment l'impression d'être sur un baril. Un cheval d'un seul tenant. L'encolure bouge un peu, mais le reste?
Petite décontraction de la mâchoire et zou en selle. Petit tour d'exploration à son rythme et je reprends les rênes, le Bibou en alerte, donc on commence simple : marcher, souffler, descendre le petit nez.
Un peu plus de succès sur les descentes d'encolures, j'attaque sur quelques épaules en avant qui viennent de façon irrégulière, parfois bien parfois rien. Cession : nada. Engagement du postérieur : papillons. Pas fameux.
Je malaxe tout ce que je peux mais bon c'est pas probant. On galope un peu aux deux mains histoire de voir, bon, déjà ça se tient un peu mieux. Pas mal de transitions, ça commence à s'activer et du coup? je le perds.
Plus rien en latéral, gros mélange de pinceaux,
et en prime impossible de marcher correctement et droit.
On termine quand même sur ça, je ne le lâche qu'une fois ma longueur au pas réussie, droit devant.
Je lâche mes rênes, on révise déplacement des épaules et hanches sans les mains, et reculer. Bien.
Séance mitigée du coup, les vieux démons reviennent quand le physique est en vacances et c'est ultra dur pour lui de ne pas venir coller à la jambe, de ne pas s'écrouler. Mais en même temps je note plus d'extensions d'encolure correctes (sans m'arracher les mains avec), un très beau passage de BAS au galop, et que les choses sont là à l'arrêt - faut juste connecter le neurone pour passer à la vitesse supérieure.
Ce sera vraiment un travail de fond.
Pas eu la foi de bosser le Grumeau, il y avait du monde en carrière et j'avais moyen envie de me taper la honte.
(Jeudi vendredi nada, installation des humain.e.s, samedi temps cata)
Dimanche : duo agité
Enfin du temps pour les affreux. J'arrive, ça meule, du vent, déjà trois chevaux dans la carrière. Bon, et bah c'est l'heure de sortir la mo-mo-mo-motivatiooon.
Équipement du Grumeau, je bouffe trois kilos de poils dans la bataille, et zou dehors. Je reste à pied.
Au début ça va, puis il se rend compte qu'en fait, on s'en va. Et là ça part en hurlements, drame, excitation.
Bon je l'ai faite courte et à pied avec quelques pauses bouffe, et j'ai retrouvé mon poney - par moments. Je suis montée sur 100 m à la fin histoire de, poney tendu mais sage.
Je pense que j'ai bien fait de prendre mon temps ; apparemment il était enfermé dehors cette nuit, la porte du box a claquée. Il n'avait envie que de foin, peut-être un peu de stress.
Petit à petit ça va le faire.
Ensuite, plus qu'une personne en carrière donc je prépare Sinji, et je me retrouve seule une fois équipé, youpi. (Oui je suis toujours aussi sociable)
Il y avait un parcours de BAS dans la carrière donc je détends avec mon programme en tête. Demander un peu plus en latéral, retrouver un peu de souplesse. Et côté BAS, on a trois barres au trot, transition, 4 barres au galop.
Je commence avec un cheval sourd aux jambes comme d'habitude (particulièrement quand il est raide), donc ça m'agace un tantinet. La détente est ok mais dès que je galope, j'ai plus personne, et surtout plus rien du tout niveau écoute de ma jambe, comme toujours jambe = galop. Ça m'agace un peu donc j'utilise les BAS pour canaliser un peu. Ça marche dans une certaine mesure mais c'est haché, il n'est pas connecté, il ne fait pas attention, dans sa bulle.
Donc je décide de choper un vieux stick sur le bord de la carrière et là c'est le drame, c'est pire, complètement flippé et excité. Je réussis quand même à l'avoir un peu mieux mais je n'aime pas le voir dans cet état?
Je finis par descendre pour réviser la distinction entre le placement de la jambe, et évidemment après avoir flippé bêtement (mais kiffé la gratouille avec le stick), il me fait ça nickel.
Je remonte, je souffle, je retente, bif bof. BAS qui ne le canalisent pas. C'est le mode je fais mais j'aurais oublié demain. Pas la peine d'insister, j'abandonne le stick et je souffle un bon coup. Je décide de le mettre sur un grand cercle et de lui demander de le faire correctement, et je bosse mes transitions et ma jambe intérieure. Très bien à main droite, des cercles moins jolis à main gauche mais je finis sur quelque chose de bien. J'arrête sur ça.
Contente quand même, on a terminé sur du correct, voire du bien. Mais j'ai un sacré défi avec lui, il montre clairement tout ce que j'ai mis sous le tapis pendant des années, c'est ma faute.
Pas facile de bosser seule non plus, mais bon, on va avancer tout doux.
Je ne sais pas trop comment je vais organiser ma semaine, mais je suis motivée à me bouger et à passe ce vilain cap - pour les deux. Et pour ça, il faut que je bosse plus, mais surtout mieux. Et que je retrouve de la souplesse parce que je n'aide vraiment pas.