La (non) maternité, un choix individuel

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Joual

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La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 11/12/2021 à 15h12

Bonjour à toutes (et tous).

Je me pose beaucoup de questions sur le fait d'avoir ou non un enfant par jour.
Du coup, je me disais que j'allais faire un petit sondage sur ce forum.
Alors c'est parti pour une petite étude sociologique.

Ce post s'adresse à toutes les femmes quelque soit leur choix sur la maternité/non maternité.

Pour que les expériences de chacun sur quelque chose d'aussi intime et puissant qu'impose ce choix d'avoir ou non des enfants, j'espère que chacune restera cordial vis à vis du choix de "l'autre camp".
Pas de phrase du style:
"Je n'ai pas d'enfant car ça ne sert à rien."
"On ne devient une vraie femme que lorsque on devient mère".

Pour aiguiller les témoignages vous pouvez répondre à ces questions ou dire ce qui vous passe pas la tête. J'ai essayé de faire des questions qui vont aussi bien pour les chilfree que les mamans.

"Le choix"
- avez vous toujours eu envie / pas envie d'un enfant?
- êtes vous restez sur votre choix initial ou avez vous changé au cours de votre vie?
- si il y a eu changement, pour quel raison est il intervenu (une rencontre, un contexte ...)?
- si il y a eu changement, à quel âge ?
- êtes vous satisfaite de votre choix ou avez vous des regrets ?
- savez vous expliquer pourquoi vous vouliez/ne vouliez pas d'enfant? Était ce une (non) envie viscérale ou êtes ce sur des choix objectifs?
- avez vous toujours été en accord avec vos partenaires sur vos choix?
- si c'était à refaire, vous referiez tout pareil?

Pour les femmes étant mère:
- pourquoi avoir choisi d'avoir un, deux, trois ou plus d'enfants?
- pensez vous que les enfants sont arrivés au bon moment? C'est quoi le "bon moment"?
- que sont devenues vos passions?

Je suis complètement perdue sur mon envie / absence d'envie de maternité du coup, des témoignages seront les bienvenus pour éclairer mon point de vu.

Alecto

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La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 21/08/2024 à 19h58

lubi
Après, ce que tu dis de subir la non-éducation des enfants, c'est pareil pour les adultes les gens qui parlent trop fort dans leur téléphone, ceux qui trimballent une enceinte, c'est pareil ....

Melye

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La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 21/08/2024 à 20h03

A propos des enfants "mal élevés", oui moi aussi ça m'agace, je m'efforce que mes enfants ne gênent pas et s'ils sont pénibles je m'éclipse ou je m'en occupe (quitte à oublier mes propres besoins et passer pour la mère relou qui n'a même plus le temps de discuter avec ses amis ou qui va se coucher à 21h, bouuuuh).

MAIS j'ai aussi ouvert mon esprit et découvert que tous les enfants ne grandissent pas dans un cadre parfaitement sain avec des parents parfaitement capables et ayant été eux-mêmes élevés correctement.
Beaucoup galèrent et souffrent de carences affectives notamment.
Attendre de tous les parents qu'ils élèvent correctement leurs enfants à être calmes en public, c'est une utopie de la part de personnes privilégiées qui n'ont aucune idée de la violence dans les foyers.

J'ai lu récemment ce livre : "nos pères, nos frères, nos amis : dans la tête des hommes violents" de Mathieu Palain. Ça m'a beaucoup fait réfléchir et même si je continue de "juger" quand je vois des familles avec 3-4 jeunes enfants (moins de 5 ans) tous sur les smartphones, j'ai aussi une certaine compassion pour la mère qui essaye juste de faire au moins pire et de survivre quand même.

Beabcr

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La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 21/08/2024 à 20h19

neonetmath en fait je vois pas en quoi c'est différent si t'as des enfants malades ou autre? Tu fais une dépression donc c'est ok de maltraiter ton chien ? La maltraitance n'est jamais tolérable donc soit on admet que les besoins du chien peuvent être moins prioritaires pour X ou Y raison a un moment donné (hors besoin vital), soit quoi qu'il en soit tout le monde est au même niveau. Non? J'aimerais comprendre sinon ^^

T'as un animal, tu l'assumes d'une façon ou d'une autre. Maintenant vu que visiblement j'ai pas le gene cool qui rend les enfants cools et la vida loca possible ma chienne a été toujours bien traitée et ses besoins respectés mais elle a moins été une princesse quand y a eu les enfants. C'est clair. Elle a moins eu d'attention. Pas moins de soins. Mais ça compte aussi!
Même si elle avait ses promenades, ce n'était plus à son rythme, je ne la lâchais plus car rappel pas ouf et avec la poussette ou le porte bebe je ne voulais prendre aucun risque.. sa vie a changé en dépit de mes efforts, parce que ma vie avait changé.

Je plaisante pour le gene cool, mais ces idées reçues me font sourire, ce sont vraiment des idées a biais de confirmation; ma mère elle même m'a déjà sorti " non mais ton grand il est comme ça parce que t'es trop nerveuse ". Ok, et du coup, le deuxième il est pas comme ça pour quelle raison? Et tes 5 enfants, ils sont pas tous pareils pour quelle raison puisqu'on a tous eu les mêmes parents ?! Comment toi même étant hystérique as tu eu des enfants aussi calmes que nous (elle le dit elle meme et se rend compte en voyant certain de ses petits enfants qu'effectivement nous étions très faciles!)

Bref voilà de toute façon un même enfant sera pas pareil toute sa vie, si je prends mon grand, grosso modo jusqu'à 18 mois / 2 ans c'était parfaitement easy de l'emmener partout, d'autant que je suis en congé parental donc même le soir rentrer tard c'était pas grave etc, après c'était plus compliqué, maintenant c'est redevenu plus simple mais y a école donc c'est pas la fête non plus on doit veiller à son rythme. Le deuxième depuis ses 8 mois c'est tendax car il fait trop la fête (deja 3 mariages à son actif et il n'en a ruiné aucun ) et ne dort pas donc c'est compliqué, un gamin de 18 mois qui fait 1 a 2 siestes par jour je vais pas le laisser sans sieste jusqu'à 1h du matin. Ça dépend des parents (coucou je ne dors pas donc moi non plus j'ai pas envie de faire des folies), des enfants, des périodes, d'un tas de trucs. Ma soeur était un bebe et un enfant discret qui n'a jamais dérangé ni posé problème pour quoi que ce soit, mais depuis ses 30 ans elle est infecte (44 cette année quand même), bon, vous je sais pas mais moi je préfère casser les pieds avec mes siestes un an ou deux et miser sur l'avenir !

La priorité c'est le bien être des enfants. J'ai jamais pris la tête aux autres et on m'a jamais cassé les pieds quand l'organisation était galère car il fallait repasser à la maison pour la chienne, mais suffit de dire " sinon le petit va pas dormir " pour être cataloguée de Mamoune relou (je parle de mon entourage).
Franchement on le dit souvent pour l'espace public et son aménagement mais des fois pour ce qu'on se mange dans la tête aussi je me dis que les parents et leurs enfants sont détestés dans notre société.

Et le jugement, hélas, ne vient pas que de ceux qui n'ont pas d'enfants, et c'est souvent pire du coup car on pense des situations comparables sous le seul prétexte qu'il y a la présence d'enfant en dénominateur commun. Le jugement est partout et moi la première parfois je me rends compte que je juge, et sans doute que parfois je le fais sans même le voir. Quand je vois le mal que ça peut faire et l'inutilité de le faire en plus, je me sens bien bête mais nous sommes tous humains!

Édité par beabcr le 21-08-2024 à 21h03



Lubi

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La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 21/08/2024 à 20h20

alecto c'est pas faux (et ce n'est pas une référence à Kaamelott ), j'avoue que là tu as soulevé quelque chose, auquel je n'avais pas pensé étant donné que le sujet était maternité ect .

Mais je me dis que vu que la c'est sous "la responsabilité de" au même titre que les chiens. Alors on aurait pu au moins trouver quelque aménagements pour ça ahah.

Mais tu as tout à fait raison dans ton raisonnement.

Flakiss

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La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 21/08/2024 à 20h21

melye Personne n'a dit qu'on devait avoir exactement la même vie avant et après enfant. On peut adapter, on peut faire des concessions mais ce ne sont pas les êtres vivants autour qui doivent pâtir de ces changements.

Un cheval au pré. A la limite on s'en fiche de ne plus le monter, si ses besoins sont comblés (congénères, foin et espace) alors il va très bien.

Un chien qui ne sort pas du jardin. La par contre je ne suis pas d'accord car c'est un besoin vital pour eux. C'est comme laisser un cheval au box 24h/24. Et non un jardin ça n'est pas une sortie.

Alors oui parfois le petit a mis 1h à s'endormir, on est claqué alors la balade du soir c'est 30min et pas 1h mais c'est exceptionnel et c'est une balade quand même, mieux que rien...

Quant aux passions, mon message et celui des autres était plutôt orienté sur le fait que OUI c'est possible de garder du temps pour soi, pour ses passions si on veut. Alors non c'est pas une obligation, si le parent préfère se consacrer à 100% à son enfant c'est super... si c'est un choix et non subi comme la plupart des parents (surtout les femmes).

Je nuancerai uniquement mon propos pour les parents célibataires car forcément c'est beaucoup plus compliqué quand tout repose sur 1 personne.

Beabcr

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La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 21/08/2024 à 20h50

flakiss je suis d'accord avec toi dans l'idée, mais en vrai tu vois ici on est un couple et pourtant c'est compliqué voire impossible de vivre comme avant (niveau sorties, loisirs etc). Là depuis qu'on a 2 enfants, aucun de nous n'a pu reprendre une activité sportive/de loisirs pour l'instant. Ça se fera en septembre pour mon mari, moi j'attendrai encore (par choix, car techniquement ça devient possible). Parce qu'impossible autrement avec les enfants, ils nous prennent / prenaient trop de temps et d'énergie qu'on ne pouvait pas déléguer. On n'était juste pas disponibles à tous les niveaux. Pour rappel le deuxième va donc avoir 19 mois.

La encore, y a temps de parametres.. par exemple, je n'en ai de toute façon pas envie mais si je prends mes deux enfants, y en a un que je pourrais refiler une soirée/nuit (avec le coucher quoi) à quelqu'un, et l'autre non donc de toute façon je pourrais pas me libérer de cette manière pour aller faire de l'aquagym si ça tombe en même temps que le sport de mon mari (quand on veut on peut, mais je développe juste après).

J'ai toujours eu cette façon de penser que ça se gère, qu'on trouve toujours moyen etc. Ce que je n'avais pas anticipé (parce qu'autour de moi dans ma famille, les autres mamans ne sont pas comme ça) c'est que je refuserais certains aménagements parce qu'ils ne remplissent pas MES critères pour MES enfants. Littéralement, je vais pas imposer à mes enfants de passer le coucher à hurler parce que il me FAUT de l'aquagym à ce moment là et c'est comme ça et pas autrement. Je sais que certains parents le font car ils estiment que ça fait partie de prendre soin d'eux et qu'il faut des limites claires pour ne pas s'oublier non plus, sinon ça déchante vite. Que l'enfant s'habituera et qu'à moyen/long terme ça sera positif pour tous. Mais moi je refuse, je préfère faire autrement même si ça sera pas aussi fun pour moi.

Et ça, j'avoue que si j'avais eu un vrai truc à côté (par exemple, ma jument pas au pré en retraite mais au travail par moi en pension, ou bien autre investissement personnel en temps conséquent à l'extérieur de la maison) et que j'avais du me débrouiller entre mon envie de continuer ça ET ma personnalité de mère " qui est mère avant d'être femme " fraîchement découverte et non prévue, ça aurait pu être très très dur à vivre. C'est un coup à vriller !

On ne sait pas quels enfants on aura ni quel parent on va être, et les deux paramètres sont indépendants de notre volonté. Nous pouvons agir sur des détails mais pas drastiquement modifier ces données.

Édité par beabcr le 21-08-2024 à 21h16



Neonetmath

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La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 21/08/2024 à 21h01

beabcr
Dans le sens où je ne veux pas rajouter de la culpabilité sur quelqu'un de malade et que oui le temps de trouver une solution (via le conjoint, la famille , les amis que sais je) on peut entendre que le chien ne sorte pas le temps de trouver une solution.

Et comme la dit flakiss
Moi aussi mon propos n'était pas de dire que rien changeait ! Ou même qu'on faisait aussi bien qu'avant !
(Mais on peut quand même donner des témoignages disant que parfois les femmes vivent bien et "facilement" ce nouveau rôle etc ? Ça fait aussi un peu de bien non de lire des témoignages positifs disons ?
Moi j'avoue qu'enceinte de ma 1ere j'en avais marre d'entendre : "alors prête à ne plus dormir ?" / "tu verras tu fera plus ci plus ça" / "bon courage et à dans 5 ans hein on va plus vous voir")

Bref je trouve ça bien de lire les deux sons de cloche parfois : oui devenir parent ce n'est pas tout rose, ça peut être très dur etc mais il y a aussi des parents pour qui la ma/patrescence est moins "violente" que pour d'autres. Comme l'adolescence en fait ! Pour certains ça a été une période compliquée voir très compliquée dans leur vie avec du mal être etc pour d'autres c'est passé crème.

Après je comprends que ça puisse donner l'idée d'injonctions et je m'en excuse, c'était pas mon but. Et je suis d'accord avec toi , les jugements peuvent être parfois encore plus rudes de la part d'autres parents !

Bon désolée j'ai disgressé. Donc pour les chiens oui bien sur que ce n'est pour lui plus tout à fait comme avant. Mais je considère la balade comme un besoin vital pour leur bien etre donc je fais de mon mieux pour lui offrir.
C'est comme quand t'as un 2eme enfant qui arrive, bah oui mathématiquement je ne peux plus m'occuper de mon 1er comme avant avec autant de temps consacré à lui seul. Pour autant je fais de mon mieux pour remplir ses besoins vitaux tous les jours quand même.
J'arrive peut être plus à jouer une heure en tête à tête seul avec mais j'abandonne pas l'idée de lui offrir un temps de qualité quotidiennement.

Comme la dit flakiss des fois oui si ya une galère bah Le chien va sortir que 30 min c'est pas grave il va s'en remettre voir même si il loupe une balade une fois idem. Ou sur une période courte mais je peux pas me dire : maintenant que j'ai des enfants, le chien il reste dans Le jardin et il sera sorti une fois tous les 2 mois quand il fait beau Le dimanche et tant pis pour lui. Ça j'arrive pas. Ou dans ce cas je pense qu'il y a erreur à prendre un chien et qu'il aurait mieux valu s'abstenir d'en prendre.

Tam89

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Posté le 21/08/2024 à 21h03

melye

Alors oui les gens ont des soucis, oui tout le monde n'est pas égale, les gens ont vécu où vivent des choses pas cool voir horrible chez eux, mais encore une fois, c'est pas une raison pour faire subir aux autres la non éducation de leur gamin.

Moi quand je vais au resto, avec mon copain ou ma famille ou mes amis c'est pour décompresser et passer un moment sympa, pas pour entendre un gamin pleurer toutes la soirée ou les voir courir dans les allées et faire chier tout le monde.

Neonetmath

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Posté le 21/08/2024 à 21h05

melye
Merci pour ton dernier message. Tu as raison de le souligner c'est important.


Sur ce j'arrête vraiment la pour ce soir !

Beabcr

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Posté le 21/08/2024 à 21h15

neonetmath tout à fait je suis d'accord globalement avec tout ce que tu dis

mais en fait ça m'interpelle car tu peux donc admettre qu'on soit dépassé et que le temps de trouver une solution ça soit pas fou, mais si c'est pas un dépassement diagnostiqué du coup? Si t'es juste dépassé par ta nouvelle vie sans faire de dépression post partum ? Je veux dire, moi j'ai pas fait de dépression et mes enfants sont pas malades, pourtant j'en chie / j'en ai chié dans le quotidien plus que des gens ayant traversé des choses que tu validerais comme handicapantes. Et je vois pas pourquoi moi on pourrait me faire culpabiliser du coup

Et je parle de personnalité de mère etc mais moi par exemple aussi chamboulée qu'ait été ma propre image de moi, aussi drastique que fusse le tournant qu'a pris ma personnalité avec la matrescence, je ne l'ai pas pour autant mal vécue non plus

Donc je crois que ça va au delà de tout beau tout rose ou pas, ça peut être beau, rose, et perturbant, ou anarchique chaotique, violent et pourtant rafraîchissant, revigorant voire ressuscitant.

J'insiste un peu car je crois que ces injonctions et ces idées reçues qui nous agacent, ces projections que font les autres, et bien tu as raison de vouloir qu'on les casse en multipliant les points de vue et en soulignant les expériences positives mais je crois que même si c'est la bonne route, tel qu'on en parle là, ça reste encore trop réducteur. Et c'est sans doute pour ça que c'est si compliqué voire impossible de tous se comprendre, se mettre d'accord..

J'arrête là ma digression lol je suis parfaitement d'accord dans l'idée, aucun parent de toute façon ne peut prétendre faire exactement comme avant et c'est normal, c'est mm aussi en partie l'attendu d'avoir un enfant, sinon, on en fait pas.
J'aime ta comparaison entre le chien et le deuxième enfant, c'est vrai, je n'avais pas vu ça comme ça mais c'est très vrai ! Et sur la fin de ton message je suis totalement d'accord et c'est pourquoi d'ailleurs avoir à nouveau un chien n'est pas a l'ordre du jour avant de nombreuses années chez nous

Alecto

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Posté le 21/08/2024 à 21h20

N'empêche, ces discussions de parents me questionnent vraiment l'aversion que je ressens depuis très longtemps pour les enfants. Petite déjà, il était hors de question que je m'occupe de bébés alors que j'avais des copines qui le faisaient volontiers.
J'ai pourtant été une enfant méga sage, mes parents étaient comme plusieurs mamans ici : 100% épanouis et avec une vie ultra riche, tous les deux travaillaient mais les deux en horaires particuliers, du sport, des sorties, l'avion, les voyages, les restaurants (on boycott les fast-food pour raisons éthiques et santé donc McDo niet) .... alors qu'ils ne nous ont jamais posés une soirée "pour être tranquille", pour eux c'était un concept bizarre de faire cela xD fin avec mon frère, on n'a jamais ressenti le moindre signal négatif qu'un enfant peut apporter. Et pourtant nous n'en voulons pas et on les évite +++. Je ne comprends pas trop ...

Beabcr

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Posté le 21/08/2024 à 21h31

tam89 c'est vrai, mais quand je vais au resto, moi c'est pour pas faire la vaisselle

Non je rigole mais moi quand je vais au resto je peux être autant excédée par des comportements d'adultes que ceux d'enfants. Au début, après je me rappelle que ce sont des enfants et que ce n'est pas de leur faute quoi qu'il en soit. Et que les parents sans être démissionnaires ne peuvent de toute façon pas contrôler à 100% leurs enfants (pas de boutons pour stopper les pleurs). J ai donc moins de tolérance pour un adulte qui dérange directement.

Je ne vais plus au resto concrètement pcq j'en profite pas puisque mon dernier n'y mange que sur mes genoux. C'est moi qui passe un mauvais moment puisque je suis en vigilance +++ pour gêner personne, et que pour ce faire c'est ma propre expérience du resto qui perd tout son intérêt.

Pour autant, d'autres me gênent. Ça peut être la nana qui fume en terrasse, le mec qui parle super fort, la table qui retient le serveur 20 minutes, le discours raciste à la table d'à côté ou mon propre père qui parle la bouche pleine. Concrètement, si j'ai pas l'énergie de gérer ces choses qui peuvent arriver, je ne vais PAS au resto. Et je pense que tous les adultes devraient raisonner comme ça plutôt que de vouloir chasser les autres d'un espace public. Parfois, on n'est pas apte à intégrer un espace public avec ses codes et ses normes (par exemple un enfant de 2 ans au cinéma), et parfois, on est pas en état de recevoir les stimulations d'un espace public selon ses codes et ses normes (temporairement ou non).

La norme d'un restaurant, selon son standing, c'est un niveau sonore moyen, pas " seulement des voix d'adultes " sachant cela, si pour décompresser il faut s'assurer d'un certain volume sonore au cours de l'expérience, cet espace public n'est pas forcément une valeur sure et il faut l'accepter quand l'attente n'est pas comblée. Ce que je veux dire, c'est qu'à partir du moment où il y a du monde qui n'est pas nous / notre groupe, on prend ce risque. Si on veut être sûr de ne pas être dérangé (que ça soit par un comportement normal/légitime ou un comportement totalement inadéquat) et bien on adapte l'expérience en fonction.

Lubi

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Posté le 21/08/2024 à 21h31

alecto exactement pareil que toi.

Une enfance épanouie et équilibré, des parents qui nous ont super bien éduqué tout en ayant des passes droits et beaucoup d'amour.
Jamais un caprice, toujours hyper sage, car mes parents avait suent poser les limites de la bonne façon et on osés même pas s'en approcher des limites.
Mes grands parents aimés nous recevoir deux fois par semaines car on ne leur menait jamais la vie dure.
Au restaurant je ne bougeais jamais, j'attendais avec de quoi colorier, mes parents me donnaient une assiette de frite, j'avais ma glace ou une barbe à papa et j'étais là plus heureuse du monde.

Et tout cela je le dois à mes parents qui savait exactement quoi faire. Qui nous ont donné de l'amour et des règles. Et ça n'a jamais été pesant pour nous.

Je pense qu'effectivement ça peut être en lien avec ton aversion. Indirectement attendre de la même chose de la part de d'enfants et parents d'aujourd'hui. Mais vu qu'en société au quotidien la plupart ne sont pas comme cela, ça t'exaspere et ça créée une aversion.

Enfin je suis pas psy ce sont des suppositions.

Édité par lubi le 21-08-2024 à 21h33



Lololabiscotte

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Posté le 21/08/2024 à 21h34

beabcr je te rejoins. J'ai enregistré un podcast il y a 2 jours en parlant exactement de ça : j'ai été transformé à 1000 % la première fois et j'étais super contente dans ma vie comme ça. Et chaque naissance a été aussi transformante. Et aujourd'hui je suis sûrement plus dans un équilibre attendu par la société mais c'est un équilibre choisi et voulu pour moi et moi seule. En fait ça ne souffre aucun jugement tant que ça convient à mon mari et mes enfants.

Concernant l'éducation des enfants, nous vivons dans un monde avec de grandes inégalités sociales. L'éducation des enfants en est le reflet et le témoin poignant. Les mères font ce qu'elles peuvent avec leur propre entourage/éducation/moyens (financiers ou culturels). Je ne dis pas que c'est bien. Ça m'exaspère énormément aussi. Surtout qu'en général les enfants mal élevé le sont avec mes enfants qui n'apprécient pas non plus

Carwyn

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Posté le 21/08/2024 à 21h50

alecto je suis comme toi, peut être ce sentiment est moins intense depuis que j'ai des enfants, mais il n'a pas disparu. Quand je voyage seule pour le boulot, il revient au grand galope.
Et ça ne m'empêche pas d'aimer mes enfants, et de tout faire pour qu'ils s'épanouissent
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