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La (non) maternité, un choix individuel
Posté le 21/08/2024 à 17h59
klavel
Posté le 21/08/2024 à 17h59
Childfree et je rejoins neonetmath
Je suis carrément pour des wagons / espace de camping special famille... Pour le bien des enfants : ils peuvent bouger, crier, rire, jouer... Dans les pays nordiques plein de choses sont adaptées aux enfants mais absolument pas obligatoires. C'est au besoin. Si un bébé dort dans le train, c'est idiot d'aller le caler dans le wagon où d'autres enfants sont déchaînés.
Oui, rester planté dans un compartiment avec un bébé qui hurle ça les brise. Mais où vont les parents s'il n'y a pas d'espace aménagé pour ? Ça peut être un bébé qui voyage super bien le reste du temps et là, pas de bol, il est malade et impossible de partir un autre jours.
Après il y a aussi de l'adaptation à faire des deux côté. Pardon mais s'installer en lotissement quand on est misophone, j'ai envie de demander "pourquoi ?". Ce sont des quartiers auxquels on accède avec un certain niveau de vie, c'est pas des HLM où on arrive faute de choix et faute d'argent, et vu que tout le monde a son jardin, sa terrasse, sa piscine... Ça fait du bruit.
Je suis neuroA avant qu'on me hurle que je me rend pas compte : la seule respiration de mon conjoint peut m'empêcher de dormir et me mettre les nerfs en pelotte., je peux taper une crise de 36h à cause du bruit. Je suis pas allée me mettre dans les résidence bourrées d'étudiants fêtards ni en zone pavillonnaires où les habitants sont des familles pour une grosse partie. Surtout que les deux ont cette vilaine tendance à avoir une isolation phonique de merde.
Je vis dans un village, je vivais dans un autre avant, puis dans deux résidences : les gamins font du bruit en journée et j'estime que c'est normal. C'est des enfants. Si ça me les brise trop je ferme mes fenêtre et je travaille avec mon casque sur les oreilles. Ou je déménage.
Mais ça va dans les deux sens. La plupart de mes voisins directs font attention et calment les enfants si ça commence à monter grave en pression. J'ai eu UN cas de parents qui abusaient clairement : les hurlements de leurs enfants comme les leurs c'était du matin au soir non-stop, ils ne parlaient jamais. Supplément violences verbales. Puis le petit n'a plus fait ses nuits et tous les jours à 2h du matin c'était parti pour une heure de cris, pleurs... Là, oui, je leur ai poliment demandé s'il était possible de fermer leur fenêtre la nuit, juste entre le moment où il pleurait et celui où il se rendormait.
Ça les a vexé. Je m'en tape : ma santé avant leur fenêtre. Ils ont voulu prendre les autres parents de la rue à parti. Ils s'en sont mordus les doigts. Parce que là, on était bien sur des niveaux sonores élevés permanents et un manque de respect total des autres. Plus personne n'en pouvait et tout le monde leur a dit. Au bout de 15 jours et des remontrances de tout le quartier ils ont découvert comment fermer leur putain de fenêtre et comment parler. Pas hurler. Parler. Comme les autres familles du quartier qui ont des enfants, des chiens, des chats... Et qui dorment aussi fenêtres ouvertes.
Ça va dans les deux sens. Mais à l'exception de ce couple casse-couille qui empêchait tout le monde de dormir (c'est pas de la faute de l'enfant : c'est celle des parents), j'ai presque jamais vu de parents abusifs. Seulement des parents obligés de s'occuper de leurs enfants dans des milieux qui ne leur sont pas adaptés du tout. On ne peut pas décemment demander à des gens de ne plus avoir de vie pendant 10 ans et aux enfants de se taire h24. Surtout que d'autres pays ont parfaitement réussi à conjuguer les impondérables de la vie d'adulte ET les besoins des enfants... C'est un choix. Personnellement je préfère qu'on s'adapte aux enfants et famille. Tout le monde est gagnant.
Et s'il y a un parent "je m'en foutiste", on lui dit. Et un enfant qui hurle h24, ça peut être le caractère , une maladie comme un parent défaillant voir maltraitant... Dans ce dernier cas, il y a à faire.