carwyn oh c'est marrant que tu en parles (pas forcément de la Scandinavie mais des différences entre pays). Sur une journée de rencontre avec des pro du milieu à propos des différents types de contrats, missions, pays... Qui peuvent suivre ma formation, ce genre de sujet était abordé. Dans ma tête, tous les pays du monde permettait les heures sup' (dans des milieux précis). Jusqu'à ce que j'apprenne que certains français à l'étranger avait eu la surprise de choquer leurs collègues car ils étaient restés le soir pour finir leur travail. Un pauvre monsieur avait même été appelé par son supérieur hiérarchique pour lui expliquer que non, ici, on ne fait pas d'heures sup', c'est mal vu, l'heure c'est l'heure, tu rentres chez toi. Ça semble surréaliste en France
Pourtant je parle de pays dont le PIB etc, n'a rien à envier à celui de la France. Je n'ai pas expérimenté moi-même cette différence, forcément. Mais ça m'a intriguée de voir que les notions de travail/vie perso pouvaient être autant variables au sein même des pays d'Europe. Le modèle américain (version campus de Google) commence à se faire connaître mais il y a peut-être d'autres rapports au travail plus sains ailleurs aussi.
Quand je vois les études en neurosciences que font les américains sur leurs grosses entreprises pour savoir pertinemment comment garder des employés motivés, comment rendre le travail efficace (ex : pas rester visser à sa chaise mini 7h par jours avec quelques pauses de 10 minutes et une pause repas). Sans ériger ce fonctionnement en modèle, il a ses travers et ne concerne que quelques entreprises précises, j'ai l'impression qu'en France et ailleurs on est quand même à la ramasse... Le mode d'enseignement et de travail n'est juste pas adapté, sciences à l'appuie, même dans une logique productiviste.
Perso je vais sortir d'études. Bon, forcément, au début je vais prendre ce qu'on me proposera, en privilégiant si possible un cadre agréable... Mais je ne me vois pas passer toute ma vie à taper des horaires de dingues pour peu de temps libre.
Citation :
Qu’ils ont perdu leurs rêves
En fait j'ai perdu presque aucun de mes rêves de gosses, ils ont juste évolués. Mais ils ne tournent pas tous autour d'un seul métier donc si c'est pour compter sur les doigts de la main les vrais moments "off", hors du quotidien rythmé par le travail, je ne vois comment je ne vais pas finir en burn-out. J'aime beaucoup de choses dont je ne veux pas faire mon métier, mais je ne veux pas ne pas les vivre, au moins un peu... Donc va bien falloir caser ça quelque part.
Accessoirement je ne suis pas particulièrement ambitieuse, j'aime travailler dans de bonnes conditions (pour moi, pour les autres, moi la solitaire j'ai découvert sur le tard le turbo qu'est de travailler avec des gens qui vont se tirer vers le haut les uns les autres...). Évoluer, me diversifier, pouvoir progresser assez pour faire ce qui me plaît vraiment, construire des choses avec/pour des gens... Oui, ça me plaît. Mais je ne vise pas les super "échelon", le management d'équipes ou de départements entiers à terme... Il y a déjà plein de gens que ça intéresse de toutes façons, et des gens super qualifiés qui font ça très bien, alors une de plus ou de moins dans la liste d'attente, ça changera pas grand chose pour les entreprises.
Et avoir l'espace et le temps. Quoi de plus précieux ? Si je suis remplaçable pour une entreprise, ben ma propre vie ne l'est pas pour moi. Aux dernières nouvelles je n'en ai qu'une, je ne veux pas arriver vers la fin en me disant que je suis passée à côté de mes rêves
