Un cours d'équitation qui me pose question

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Solange27

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Un cours d'équitation qui me pose question
Posté le 29/05/2022 à 09h20

Bonjour CA

hier, je suis allée voir un cours d'équitation.
il y avait 3 cavalières, et le moniteur a fait une séance de "dressage" (moi j'appelle ça du plat, mais bon).

l'exercice demandé était le suivant : chaque fille devait, individuellement, partir au galop, puis, faire une longueur de carrière en 11 foulées, et l'autre longueur de carrière en 13 foulées (pas de plots ni de barre pour repérer le point de départ à chaque longueur).

ce qui s'est passé et m'a beaucoup étonnée, c'est que les 3 chevaux n'ont apparemment rien compris, et ont, tous les trois (chacun leur toutr donc), fait des tours et des tours de galop plein cul, malgré le niveau correct des filles (bon galop 4, pas trouillardes, toutes environ 16/17 ans).

l'exercice n'a été que très peu réussi, à la limite au hasard, et en tirant de toutes leurs forces pour essayer (souvent en vain) de "ramener" leur cheval.

J'ai trouvé les conseils du mono pas trop mal : épaules, position des mains, jambes, regard, ce qu'il disait était cohérent, et les cavalières ont vraiment fait de leur mieux pour faire ce qu'il disait, et avaient, je trouve une bonne position et les bons gestes.

Bref, en réalité, j'ai eu l'impression que c'était les chevaux qui n'étaient pas du tout dressées à ce genre d'exercice, et qui avaient juste envie de se taper des tours de carrières au galop, en obéissant éventuellement aux "muscles", mais pas du tout à la position.
Cela m'a fait réaliser que la communication avec un cheval est le résultat de codes appris et acquis, et qu'une cavalière galop 4 (même plutôt bonne), n'est pas en mesure de faire comprendre un tel exercice à un cheval en une séance !

Qu'en pensez-vous ? qu'est-ce que le mono aurait dû faire ou proposer ?

Moi, déjà, je pense que j'aurais fait reprendre le trot dans les largeurs, pour repartir dans le calme au galop dans chaque longueur, car là, plus elles galopaient, plus les chevaux chauffaient...

(à noter que le mono est juste ATE)

Soloux

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Un cours d'équitation qui me pose question
Posté le 01/06/2022 à 22h31

quiebro13 ma fiche est a jour, quand ai je dis que j’avais la soixantaine ?
Ma référence aux âges multiples et variés et ton agressivité concernait la personne sur qui tu t’énervais juste avant (la soixantaine il me semble) et moi (17)

Quiebro13

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Un cours d'équitation qui me pose question
Posté le 01/06/2022 à 22h32

soloux

Visiblement même l'humour n'est pas à ta porté
Aller bonne soirée hein j'ai assez perdu de temps à te répondre

Girly61

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Posté le 01/06/2022 à 22h45

Je trouve qu’il y a des arguments valables des 2 côtés. Quiebro a raison, ce n’est pas la faute des élèves si les formations ne sont plus au même niveau qu’il y a 10 ou 20 ans. Est ce que le diplôme que je devrais avoir en octobre vaut moins que le même délivré il y a 10 ans ? Peut être. Est ce que j’y suis pour quelque chose ? Bah non, moi je suis les études qu’on me propose, et je fais ensuite de mon mieux pour apprendre en entreprise. Mais couagga a également raison, le niveau a baissé. Je sors d’école d’ingé, un truc qu’on entend beaucoup de la part des profs en première année c’est « cette partie du programme de maths avant c’était fait au lycée », « on voit depuis 10 ans que le niveau d’entrée ne fait que baisser, mais le niveau de sortie n’est pas censé bouger donc c’est de plus en plus dur pour les élèves », etc etc (et je vous parle de ça il y a 6 ans (mon dieu le coup de vieux), avec la réforme du bac j’imagine même pas ce qui se dit aujourd’hui). Quand je vois comment les ados écrivent aujourd’hui, franchement ça me fait peur (ok sur internet on ne voit peut être pas un échantillon représentatif, les « vieux » se défendent bien aussi quand il s’agit d’être illisibles à l’écrit, peut être que c’était pareil à mon époque pourtant pas bien lointaine et juste je ne le voyais pas). Il suffit de voir l’évolution du taux de réussite au bac. Les élèves ne sont pas meilleurs, on le donne juste plus facilement. Je pense qu’à l’époque de mes parents, un bac avait beaucoup plus de valeur qu’aujourd’hui. Un bac sans études supérieures, ça ne vaut plus grand chose maintenant… Même un bac +3 peut ne plus être considéré comme étant assez. Donc forcément, pour combler ça, on est de plus en plus à faire des études. Et pour ne pas avoir de taux d’échec trop important, et parce que le niveau d’entrée évolue aussi (et pas en bien), on adapte le niveau des formations. En école d’ingénieurs, je ne l’ai pas trop vu. Mais de ce que j’ai pu entendre d’amies en licence, bah ça fait vite peur quoi. A la fois le niveau et la mentalité d’ailleurs. Parce que comme l’a très justement dit *je ne sais plus laquelle des deux c’était pardon*, ce n’est pas le diplôme qui fait un « travailleur » (et heureusement, parce qu’entre ce que j’ai fait pendant mes études et ce qui m’intéresse réellement, il y a un sacré gouffre. Mon stage de l’année dernière a réutilisé… 20h de cours sur 4 ans ? Celui de cette année, peut être une trentaine ?), mais c’est la motivation qu’on met pour apprendre une fois jeté dans le grand bain derrière (à la condition indispensable d’être encadré par des personnes qui comprennent qu’on ne peut pas tout savoir à la sortie de nos études et qui sont prêtes à prendre le temps de nous former).

A vous lire, j’ai le sentiment que vous pensez toutes les deux la même chose, mais que vous le dites tellement différemment que vous vous prenez le chou alors que vous êtes d’accord

Tekesuta

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Posté le 01/06/2022 à 23h08

Honnêtement, je me suis tapée des stagiaires BAFA qui l'ont obtenu (c'est donné), c'était une catastrophe. Le souci des diplômes, c'est effectivement qu'ils sont là pour décorer ou donner des accès mais sans rien assurer derrière. J'ai vu deux jeunes BPJEPS complètement à côté de la plaque, une autre enseignante violente avec les chevaux, ... le bac, je n'en parle même pas, je l'ai obtenu avec un gros décrochage scolaire donc c'est quand même dire la valeur de ce dernier j'étais même pas fière ni rien de l'avoir tellement j'ai trouvé ça ridicule.

Après ça dépend aussi de ce qu'on attend. Avec le BAFA, si je veux quelqu'un qui occupe (surveille) 15 gosses toute la journée, qu'importe la manière, c'est ok. Par contre, si on attend une personne qui en prenne soin, soit là pour eux, leur donne envie de revenir, ... c'est autre chose, et c'est bien ça qui m'a écœurée d'ailleurs. Un enseignant BP, pareil, si on lui demande de faire faire un tape cul en se basant sur leurs uniques connaissances, VS un enseignant qui veut évoluer, apprendre et transmettre... !

Ca ne veut pas dire que le diplôme = personne incapable. Le diplôme n'a pas de véritable valeur si derrière, il n'y a rien (pas de remise en question, de recherches personnelles, d'envie de progresser / évoluer, de se mettre à l'épreuve etc). Mais une grande majorité se laisse là-dessus, car ça fait rentrer les p'tits sous (ou ça nourrit l'égo) et puis basta. D'où le fait qu'on puisse se méfier des fameux diplômes et de leur pseudo valeur.

Et je le vois dans plusieurs domaines, les enfants, les chevaux, même certains docteurs, les professionnels autour du cheval aussi, c'est difficile d'en trouver un vraiment bon, pourtant ils sont diplômés, X années d'études, et pourtant on se retrouve à essayer 10 pros différents avant de trouver ENFIN un qui est capable d'aller chercher plus loin que le bout de son nez.

Et puis, le diplôme ne représente pas l'âme de la personne.

Quiebro13

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Posté le 01/06/2022 à 23h19

tekesuta

En fait ce que je ne comprends pas dans ces messages c'est le fait de justifier une mauvaise posture professionnelle par les diplômes

De justifier l'inefficacité, la médiocrité par le diplôme.

Tout comme le manque de curiosité, de remise en question ou de poursuite dès apprentissages.

Parce qu'à ce compte là comme l'on est sensé apprendre toute notre vie, on ne pourrait jamais évaluer personne sur rien
A partir de quoi une personne serait donc qualifiée pour se lancer dans le monde du travail ? Qu'est ce qui lui donnerait le droit d'exercer ?

Le compagnonnage est une option mais clairement pas applicable à tous les corps de métier surtout au vu du nombre d'étudiants
Et donc au bout de combien de temps l'apprenti peut se lancer seul ? Qui décide s'il a les compétences et connaissances nécessaires ?

Je précise donc qu'il n'y a pas d'animosité dans mes messages mais je ne comprends pas la logique.
Et j'ai surtout l'impression que l'on retombe dans le " c'était mieux avant " qui au final ne fait pas du tout progresser.

Édité par quiebro13 le 01-06-2022 à 23h20



Girly61

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Posté le 01/06/2022 à 23h29

quiebro13 j’ai l’impression que tu interprètes mal les messages de couagga. De ce que j’en ai compris, elle ne dit absolument pas que « si on a un diplôme, alors on est mauvais ». Elle dit simplement qu’un diplôme n’est pas gage de qualité, que plus le temps passe et moins c’est le cas (niveau d’entrée en baisse qui se répercute sur le niveau de sortie), et ne se suffit pas à lui même. Un diplôme sans expérience, ça ne vaut rien le jour où il faut commencer à travailler, je pense que tu l’as dit toi même dans un de tes messages. Tu es intéressée par la psychiatrie, c’était un volume négligeable de tes études, si tu avais été lâchée sans accompagnement par tes collègues tu ne serais pas au niveau pour ton boulot (ce n’est absolument pas un reproche, comme je le disais on n’est pas responsable du contenu et du niveau des formations). Pareil pour moi, ce qui m’intéresse c’est la maintenance/industrie/gestion de projets, en 5 ans je sais même pas si on a eu 4 matières qui se rapportent à ces sujets. Quand j’ai eu mes sujets de stage, j’étais en PLS parce qu’incapable de savoir comment j’allais faire. Bah j’ai eu la chance de tomber sur des collègues bienveillants, qui m’ont expliqué ce qu’ils attendaient de moi et les étapes pour y arriver. Je fais le boulot, mais sans aide je n’aurais jamais su où commencer.

Bah un BPJEPS fraichement diplômé, c’est pareil. Il ne devrait pas être lâché seul au milieu d’une carrière la semaine suivante. La valeur de son diplôme repose en fait dans l’expérience acquise avant/pendant/après, mais le diplôme en lui même ne vaut rien. Il atteste de quelques notions de pédagogie, sécurité, administratif etc, mais pas vraiment de son niveau réel sur le terrain (il y a des tests à cheval et heureusement, mais de ce qu’on entend pas mal le niveau n’est pas forcément plus élevé que celui de certains des élèves qu’il aura ensuite. Je ne connais pas la formation, mais il me semble qu’un niveau d’entrée galop 6 suffit. C’était mon niveau à l’époque où je montais, mais JAMAIS il me serait venu à l’idée de me dire que ça suffisait pour enseigner quoi).

Quiebro13

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Posté le 01/06/2022 à 23h41

girly61


Mais du coup il faut être doublé pendant combien de temps pour être juge capable d'exercer seul ?
Et donc qui évalue l'évolution des jeunes diplômés ?

A un moment donné faut bien se lancer seul

Et contrairement à ce que l'on peut le penser il y a plusieurs dispositifs qui existent déjà

Je prends mon exemple pas par prétention mais parce que c'est celui que je connais le mieux

Quand tu es jeune diplômée tu es obligée en tant qu'infirmière de bosser en équipe
Tu ne peux pas par exemple être infirmière libérale avant un certain nombre d'heures en service et donc sans un certains nombre d'heures sous la supervision de membre d'ne qu'opte plus expérimenté mais également de médecin

En gros tu sors avec le droit d'exercer mais tu n'es jamais vraiment seule (oui je pars du principe qu'une aide soignante avec de l'expérience peut parfaitement aider une jeune DE dans sa prise de décision)

C'est un peu le même principe avec les médecins qui après des années de théorie seront en premier lieu externes, puis interne puis médecin junior avant de passer un concours pour être titularisés

C'est aussi le but des stages ou de l'apprentissage

Un BP normalement a passé une voir deux années sur un structure avec un maître de stage

Tu ne sors pas de l'école et pouf tu découvres ce que c'est que le métier tu as eu le temps de t'y préparer

Maintenant on en revient à ma question de départ à partir de combien d'année on est sensé être légitime ?
Et ça finalement personne ne peut le dire ? Parce que l'on aura tous notre curseur

Il y a très peu de diplômes à l'heure actuelle qui demande zéro pratique

Par contre oui j'ai vu des étudiants ne pas chercher plus loin que ce qu'on leur servait, prendre pour argent comptant tout ce qui était dit en formation, ne pas approfondir, ne pas chercher plus loin
Mais du coup c'est la faute du diplôme ça ? Des enseignants ?
Et pour le coup je ne suis pas sure que la pédagogie actuelle soit plus mauvaise qu'avant

Argamelle

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Posté le 02/06/2022 à 07h58

Pas forcément une question de diplôme ni de contenu du diplôme, pour moi c'est plutôt que suivant les métiers tu es plus ou moins tout seul quand tu commences...
Et du coup si tu commence tout seul, tout dépend de la qualité de ce que tu as croisé dans ton diplôme

Dans les centres équestres, grands ou petits d'ailleurs on peut croiser des enseignants qui n'ont pas du tout la possibilité de s'améliorer en croisant des cavaliers plus expérimentés. Forcément, l'enseignement s'en ressent.

D'ailleurs même croiser ne suffit pas. Pour que ce soit efficace, il faut un réel échange, un travail long et fastidieux pour grapiller un peu de savoir.

Mais un enseignant en équitation il est là pour gérer des cours et des élèves, la mise à niveau de ses connaissances c'est pas la priorité. Ce qui se comprend aussi, parce que sinon le centre équestre met la clé sous la porte. Dans la plupart des métiers, la formation continue c'est du luxe.

Mais du coup il faudrait que le professeur ait le diplôme avec des connaissances approfondies (parce que par la suite il ne pourra pas). Ce qui n'est tout simplement pas possible : à un moment, ne serait-ce qu'au niveau physiologique et physique, on ne peut pas obtenir en équitation la même chose au bout de 20 ans qu'au bout de deux. Même en le voulant très fort.

Donc non, je ne pense pas qu'un jeune enseignant d'équitation soit à un bon niveau d'équitation , et ce n'est la faute de personne. Je pense que quel que soit la qualité du diplôme ce serait le cas. Et puis à un moment, on ne peut pas passer sa vie à se former pour l'amour de la formation : sauf exception, bosser ça nous sert à récupérer du flouze.

Et puis soyons honnête : quand on débute, le mauvais enseignant on ne l'aurait pas reconnu même si il nous avait mordu le cul. C'est après, quand on prend de l'expérience.
Mais mathématiquement plus on prend d'expérience et plus on aura du mal à croiser des gens d'expérience supérieure et donc on a l'impression que tout le monde devient nul et que c'était mieux avant.

Mais enfin quand on lit Beudant on s'aperçoit bien que tout le monde n'était pas un phénix, et même quand il n'avait que ça a faire

Liteulorce

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Posté le 02/06/2022 à 08h25

C'est interessant de voir le bafa arriver içi.

De ce que l'on m'à rapporté à l'époque ,Ayant pas mal bossé sous régime animation. Le bp à été fondé avec l'idée de correspondre au nouveau publique. (début 2000), avec des Bafas qui aurait pu devenir pro avec le bp et avec une certaine formation de niveau bac.
les centres "éphémères" qui se montent, sont ravis de partir chaque saison,(voir chaque arrivage), avec un pole d'animateurs renouvelés et à former pendant qu'ils sont en activité.
ils se doivent d'avoir une polyvalence et un œil affuté. On travaille avec du vivant. qui débarque en groupe avec leur baguages.
Ainsi donc on a souhaité passer de Brevet d'Etat d'Educateurs Sportif à Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l'Education Populaire et du sport. ( presque l'énoncé d'un ministere!)

Liteulorce

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Posté le 02/06/2022 à 08h37

On est ainsi passé de moniteur à éducateur sportif; et d'éducateur sportif à professionnel de l'animation.

Ce qui à merdé. Aucun employeur n'à su voir qu'il fallait des techniciens en parallele pour valoriser travailler entretenir les piquets de chevaux.

C'est pourtant ce que l'on admet aisément lorsque l'on pense au Staps qui ont des équivalences.* Le cheval c'est du vivant. Le cheval à moins de ne l'aborder qu'à pied ou attelé c'est un équilibre différent.

*les Bp jeps fléchés autrement et bien d'autres ont des équivalences.

Édité par liteulorce le 02-06-2022 à 11h00



Harasstgermain

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Posté le 02/06/2022 à 09h20

Bon si je résume

Le niveau des diplômes A baissé

la formation pour un diplômé est comme une auberge espagnole
tu es trouve ce que tu y emmène
c’est-à-dire ton niveau de base et pour le reste à ta bonne volonté pour arriver à te former

c’est curieux ça toujours été comme ça

bon allez, un combat derrière garde:
avant c’était plus évident maintenant est-ce que les gens ont la motivation pour continuer à se former

c’est pas sûr et surtout est-ce qu’ils vont trouver des enseignants pour pouvoir le faire
c’est pas sûr non plus

mais pour moi on ne peut pas travailler avec des gens et des chevaux sur du vivant sans avoir un minimum de connaissances entérinées par le plus mauvais des diplômes

J’en ai passé suffisamment pour savoir que les formations sont indispensables Malgré tout…
et que c’est une valorisation personnelle d’y être arrivé

malheureusement ce qu’il manque maintenant c’est les profs et la reconnaissance des profs et surtout du fait que les gens n’ai pas envie de payer pour ce savoir qui a été dévaloriser

Autre paramètre le temps vouloir continuer à se former après une journée de travail c’est une grosse motivation et un gros investissement personnel

Je le dis pour le savoir et l’avoir vécu

C’est la seule excuse que je pourrai trouver à ceux qui ne veulent pas travailler pour progresser
Et encore
Si tu veux sortir la tête de la médiocrité
tu le fais !

Ceci dit on peut rester inculte toute sa vie
( comprenez par là, le fait de ne pas vouloir augmenter ses connaissances)

Si à un moment le marché pouvait faire le tri
Ce n’est plus le cas aujourd’hui

Bon maintenant que la séquence c’était mieux avant est passée, il faut se dire que l’enseignement et t le métier de cavalier est un métier manuel et que pour être bon il faut travailler longtemps
Et ce dans tous les domaines

Avec l’âge de la retraite qui recule ça laisse du temps

Liteulorce

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Posté le 02/06/2022 à 10h36

"Avec l’âge de la retraite qui recule ça laisse du temps"

Négatif. Cela valait avec les paradigme d'antan où tu commençais petit pour arriver grand.

J'ai déjà eut à bosser avec un Bp de reconversion pro . L'âge y était pas l'expérience. En un an tu peut te retrouver avec un seul outil dans sa boite à outils. Si cet outil est une clef multiprise tant mieux, si c'est un marteau c'est compliqué.

Ardennesacheval

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Posté le 02/06/2022 à 10h50


Citation :
De justifier l'inefficacité, la médiocrité par le diplôme.

c'est pas le fait d'être diplômé qui fait que l'enseignant est "nul", c'est le fait que les diplômes sont de plus en plus bradés, donc ceux qui les ont, ont un niveau de moins en moins bon pour les obtenir.

du coup à diplôme égal, un enseignant qui l'a eu il y a 30 ans avait un bien meilleur niveau que celui qui vient de le passer...

Harasstgermain

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Posté le 02/06/2022 à 11h31


liteulorce a écrit le 02/06/2022 à 10h36:
"Avec l’âge de la retraite qui recule ça laisse du temps"

Négatif. Cela valait avec les paradigme d'antan où tu commençais petit pour arriver grand.

J'ai déjà eut à bosser avec un Bp de reconversion pro . L'âge y était pas l'expérience. En un an tu peut te retrouver avec un seul outil dans sa boite à outils. Si cet outil est une clef multiprise tant mieux, si c'est un marteau c'est compliqué.


Aïe c’était de l’humour
Maintenant on sait que les enseignants quitte le métier où deviennent alcoolique

Attention humour

Quiebro13

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Posté le 02/06/2022 à 13h01

ardennesacheval

Oui bah alors ça j'en suis clairement pas convaincue

J'ai commencé l'équitation en 96/97 en club et c'était une vraie catastrophe
Des moniteurs qui n'avaient aucune notion des règles de sécurité, une cavalière décédée sur le cross a l'entraînement, des chutes à gogo, les jours de pluie a manipuler des chevaux de sport pour nous occuper alors que l'on avait déjà du mal à gérer nos shets? une monitrice qui nous emmenée en rando mais qui incapable de remonter sur son cheval sans son précieux montoir refusait de descendre lorsque l'on tombait.

Et une dizaine d'années plus tard des monitrices dragon qui nous hurlaient dessus, nous rabaissaient, nous coller des punaises sur le siège des selles, utilisaient des punitions corporelles.

C'était donc ça le mieux avant ?

Alors oui hein c'est sûr que j'ai acquis une certaines rigueur et une certaine soumission à la hiérarchie et aux règles fallait pas se manquer quoi.

On avait peut être une meilleure technique mais alors la pédagogie était clairement à chier !
Et c'est d'ailleurs pour ça que j'ai quitté les clubs ras le bol de ces enseignants incapables de prendre en considération le moindre cavalier. Sans tomber dans l'excès inverse y avait une sacrée marge de progression.

Puis même niveau connaissance ça laissait à désirer notamment au niveau de l'adaptation du matériel. Qui n'a jamais monté dans un club il y a 25/30 ans avec du matos affreux qui blessait aussi bien le cheval que le cavalier ?
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