couagga Exactement. Peut -être que par le passé c'était simplement quelques pas, et que, à l'époque, ça ne m'avait pas alarmé, et donc ça s'est ancré. + le fait qu'elle est monté par divers cavaliers en cours club, les indications sont donc surement diverses (entre le moniteur qui tient le cheval, mais donc pas de travail, c'est biaisé et ceux qui montent à la sauvette dessus) aussi de ce côté là et empêchent un cadre clair ?
Et que, là, sans raisons, peut-être, autres (douleurs, etc), les quelques pas se sont transformés en "je recule carrément", etc.
Je comprends mieux.
Citation :
Mais ce jour là, tu ne mets toujours pas en place une ritualisation claire de ce qui est attendu, c'est à dire l'immobilité au montoir.
Disons que les derniers jours, où je m'en suis aperçu, car les quelques pas qui ne m'alarmaient pas les derniers moi quand je partais en balade (d'ailleurs, je n'y pensais même pas, j'avoue), sont devenus carrément "je recule et gigote au montoir", j'ai d'abord essayé d'observer, voir s'il s'agissait d'une douleur qui ferait qu'elle anticipe le fait d'être montée (en quelques sortes : selle / montoir = je vais être montée = je vais avoir mal/ça va réveiller ma douleur). J'avais besoin, je pense, de ce temps d'observation (sur 2-3 séances), pour comprendre que si un coup il n'y a aucun problème avec la selle, un coup c'est carrément mort comme si elle avait mal, mais que dans tous les cas le montoir restait un problème, c'est qu'effectivement le problème est bien plus complexe et ancré. Et qu'au final, une potentielle gêne ou douleurs n'a rien à voir avec le montoir.
C'est un travail très intéressant, mais en même temps frustrant en tant que "simple" DP. On aimerait pouvoir venir plus souvent, autant de fois qu'on le voudrait, mais ça reste compliqué. J'ai peur que cela ne porte pas ses fruits en ne venant que 1 fois ou 2 par semaine. Ou que cela ne serve "à rien". C'est bête à dire. Même si je pense que même une petite séance de travail à pied, à décomposer, même ponctuelle sera toujours bénéfique!
Citation :
Le cheval est capable de rester immobile, rênes à la couture, pendant le montoir. Il suffit de lui apprendre clairement, étape par étape, avec la récompense une fois que la personne est en selle et les 2 étriers chaussés. J'ai eu une jument hyper émotive et réactive et une autre hyper speed. En prenant le temps de bien décomposer et récompenser, toutes les deux ont acquis un super montoir alors qu'elles ne l'avaient pas au départ.
Disons que ce n'est pas simple, j'ai essayé de décomposer ces dernières fois : marcher, arriver tranquillement devant le montoir, ajuster les rênes, monter sur le montoir.... et hop ça recule... Que faire sur le moment ? Si c'est une douleur, évidemment, il ne faut pas insister. Mais, si c'est un problème "d'éducation" de la part du cavalier (ce qui, de plus en plus, semble le cas). Comment as-tu géré la chose sur le moment ? Comment décomposais-tu finalement ?
Un grand merci pour ta réponse !