le post de bago

pouvons nous un peu nous arrêter sur certains points qui sont je dois l'admettre difficiles à comprendre.
le cheval et les sentiments
alors je pense que nous faisons des amalgames: le cheval est un être trés sensible et effectivement quand nous sommes anxieux nerveux nous lui transmettons nos "états d'âme". Mais ce n'est pas de l'empathie de sa part, c'est que lui se sent mal et donc il va modifier son comportement.
pour anecdote : j'ai une jument trés prés du sang comme on dit, et ma fille est trés nerveuse : alors la jument est plus nerveuse avec elle qu'avec mon fils qui est trés posé avec elle et donc ne lui transmet rien d'exitant.lorsque je sors en balade avec elle je pars les rênes sur l'encolure et je ne lui donne pas la possibilité de "prendre le mors aux dents" donc avec moi elle ne bouge pas avec les autres elle fait des sprint dans les champs, car ils sont anxieux et ont une attitude qui transmet cet influx à la jument.

encore une fois le cerveau des chevaux ne leur permet pas d'avoir des sentiments pour les autres dans le sens qu'il ne peuvent pas se mettre à votre place ou à celle du copain pour ressentir ce que lui ressent.
MAIS : les chevaux ont des sentiments pour eux-même donc ils peuvent en cela avoir des relations privilégiées avec l'un ou l'autre et ne pas supporter un troisième. Ce n'est pas incompatible

mais le cheval ne peut pas se préoccuper de vous faire plaisir, et ça j'ai des difficulté à l'admettre mais c'est un fait établi .

le cheva le jeuça été dit plus donc que le jeune joue pour développer améliorer ses programmes il fait semblant de se battre, de fuire etc.... se sont "des activités à vide"
adulte les chevaux qui cabriolent se courent aprés le font pour évacuer des tensions et je pense que pour nous ils nous donnent l'impression de jouer et d'être bien car effectivement cela leur fait du bien mais ce n'est plus du jeu car ils ne le font pas "à vide" mais pour se sentir mieux.

annecdote : aujourd'hui j'ai lâché mes loulous et ils ont sauté ensemble et cela donnait vraiment l'impression de leur plaire, je pense que cela leur à fait du bien

samsam a écrit le 13/12/2009 à 21h45: Pas "pour" Nad, JCB va te gronder !

non de toute façon rien de conscient dans la libération des endorphines mais c'est un moyen de défense

la trop forte libération d'endorphines (et peut-être d'autres avec) crée des lésions dans certaines parties du système limbique et celles-ci sont irréversibles et cela peut arriver assez vite : un bon join-up et c'est le cas de le dire UP le cheval est "grillé" pour la suite et les termes scientifiques Sam et Mag seront meilleures que moi

samsam a écrit le 13/12/2009 à 21h56: le texte en entier alors : http://www.cfjd.com/Ethoyonsclairs.pdf (il était un peu faché là... )

ben moi aussi !

Salut tout le monde !
Quel plaisir de lire les quinze pages à la suite...
Certes vous m'enlevez beaucoup de mes idées de bisounours mais en même temps je ne vous cache pas que je garderai volontairement celles qui me font plaisir et qui ne nuieront pas à mes chevaux...
Ce post va permettre aux assoiffées dont je fais partie d'attendre ces fameux stages
Juste une petite précision qui m'intrigue :
Vous dites que le cheval peut ressentir de la jalousie comme émotion et dans ce cas il doit avoir le sentiment d'être privé de quelque chose qui lui est "cher" ou "important" (je ne sais plus quoi utiliser comme mot). Et pour cela il doit passer par l'émotion "cet individu est pour moi source de bien être" => donc et même si c'est inconscient => "je veux que cet individu reste vers moi" => et alors ne peut-on en déduire => "cet individu (que je considère comme étant un équivalent cheval) est important pour moi plus qu'un autre".....je ne sais pas si j'ai bien expliqué ce que je voulais dire mais cela expliquerais peut-être cette sorte de "complicité" que nous interprétons comme telle entre nous et notre cheval ....
Excusez pour le pavé et merci mille fois de partager ce que vous avez appris

nad57 a écrit le 13/12/2009 à 22h04: mais le cheval ne peut pas se préoccuper de vous faire plaisir, et ça j'ai des difficulté à l'admettre mais c'est un fait établi

alors si ce n'est pas pour nous faire plaisir tout ce qu'il fait quand on lui demande n'est que soumission....et donc c'est unilatéral et égoiste de notre part...
moi aussi j'ai du mal à l'admettre car le fait que le cheval se surpasse dans certaines compétition,si ce n'est pas pour faire plasir à son cavalier,c'est dans quel but?

oui j'en suis sur les fesses! je viens de lire l'article en entier où il décrit très bien le mécanisme conduisant à ces lésions...
éh bé je pourrai plu regarder les "éthologues" comme avant...
sinon ça fait plusieurs fois que je lis "isopraxie" j'ai du mal à saisir le sens exct de ce terme

je pense qu'il y a un sentiment de travail bien fait, pour lui-même, et là on peut parler d'une libération d'endorphines naturelle, raisonnable.

Pour revenir aux endorphines, ne pas confondre les endorphines libérées raisonnablement au cours d'un acte commun (acte sexuel, dépense physique) et une libération "choc" démesurée, conduisant à inhiber le circuit de la douleur( gros stress, petits stress répétés, attaque d'un prédateur, blessure grave) qui entrainera des séquelles neurologiques.
Les exercices "d'équitation éthologique" malheureusement, entrent dans le 2ème contexte !

quiou59 a écrit le 13/12/2009 à 22h04: malheureusement,à l'heure actuelle je ne crois pas que la majorité des personnes qui se disent "éthologues" aient tous étudiés la biologie animale ou la génétique ...Et pourtant ils se disent "éthologues"

c'est là un gros problème pour comprendre la différence entre réalité scientique (qui va encore évoluer et progresser, mais bon faut faire avec ce qui est connu et validé actuellement, sinon on reste à l'âge de pierre) et des expériences non contrôlées et qui sont basées sur des erreurs d'interprétation.

effectivement il y a des résultats, car tout n'est pas faux mais par contre que d'erreurs qui sont dangereuses pour le cheval.
par exemple
chasser un cheval dans un rond de longe est trés néfaste, bien sur le cheval ne va pas boiter ça ne sera pas visible mais les dégats dans le cerveau sont quantifiables.(alors il faut rester raisonnable cela nécessite d'insister un peu ou de le faire régulièrement) et le pire c'est que la plupart du temps les personnes croient de bonne foi que le cheval s'amuse....

argamak a écrit le 13/12/2009 à 22h16: oui j'en suis sur les fesses! je viens de lire l'article en entier où il décrit très bien le mécanisme conduisant à ces lésions... éh bé je pourrai plu regarder les "éthologues" comme avant... sinon ça fait plusieurs fois que je lis "isopraxie" j'ai du mal à saisir le sens exct de ce terme

Je triche un peu... toujours du même auteur :

http://puisaye-station-recherche.ifrance.com/puisaye-station-recherche/ex_pages/angers0.html

oui franchement l'intro du post avait raison : que de surprises et de...mauvaises ... notamment ce texte très éclairant sur le fonctionnement réel d'un cheval et les effets néfastes des exercices d'"éthologie"...........

j'y cours Samsam je m'attends encore à des suprises...

samsam a écrit le 13/12/2009 à 22h26: Je triche un peu... toujours du même auteur : http://puisaye-station-recherche.ifrance.com/puisaye-station-recherche/ex_pages/angers0.html

ah c'est sur l'"isopraxie" merci beaucoup

un bug

argamak a écrit le 13/12/2009 à 22h29: oui franchement l'intro du post avait raison : que de surprises et de...mauvaises ... notamment ce texte très éclairant sur le fonctionnement réel d'un cheval et les effets néfastes des exercices d'"éthologie"...........

ouais j'avoue que moi aussi je suis perdue,tout ce qui est raconté sur les mérites vantées de l'éthologie....J'ai lu Parelli et E.de Corbigny qui sont censé étre de bonnes références???franchement je ne sias plus quoi penser,moi qui croyait me diriger vers la bonne méthode pour apprendre à monter.....

magdu84 a écrit le 13/12/2009 à 22h22: je pense qu'il y a un sentiment de travail bien fait, pour lui-même, et là on peut parler d'une libération d'endorphines naturelle, raisonnable.

pour le cheval c'est de l'appétence pour l'état cohérent de moindre tension.

Appliqué à l'équitation : Isopraxie = résonance motrice (rôle des neurones miroirs) --> entrée sensorielle et sortie motrice : mécanisme de base de l'imitation --> état de cohérence--> circuit de la récompense-->apprentissage.