lesvoixdulyss J'ai oublié de relever le concept de leader chez le cheval, qui pour moi est complètement désuet ^^ .
Je te met un article d'une amie qui a collecté tout ce qui a été découvert et dit en éthologie scientifique à ce sujet:
https://equitation-positive.net/2013/12/17/pourquoi-le-concept-de-leadership-est-il-impertinent/
Et je met aussi sur celui de la dominance pour qu'on attaque bien, encore plus en tant qu'anti-spécisite, qu'être dominant inter-espèce n'est ni adaptée, ni logique:
https://equitation-positive.net/2013/12/06/quest-ce-que-la-dominance-chez-le-cheval/
paulimer En fait la question du travail du cheval, c'est surtout pourquoi on le fait: pour nous ou le cheval ? Si c'est pour nous, c'est spéciste... Si c'est pour le cheval dans le sens d'une stimulation cognitive et physique avec une éducation positive et une liberté de choix, why not. ça pourrait ressembler au tricks des chiens, bien que mon cerveau n'arrive pas à comprendre quel est l'intérêt pour l'animal...
Si un apprentissage ipermet à l'animal d'avoir "accès" à plus de liberté, de moyen de communication, why not.
Si c'est pour apprendre en travail à pied à faire des déplacements latéraux, des piaffers, bref du travail équestre... bon... là poubelle.
Après, dans cet axe là, je me suis rendue compte qu'autant mettre son énergie à aménager l'environnement pour que le cheval choississe quand il a envie d'être stimulé plutôt que d'attendre l'humain pour l'être....
ines01114 Ce que tu abordes est le conditionnement spéciste sociétale ! On héirarchise les espèces entre elles en fonction de comment elles vont nous servir. C'est du clacissisme en fonction de l'espèce: on va catégoriser l'animal du fait de sa fonction qu'il a auprès de nous. Et donc c'est une chose qu'on nous fait croire depuis le début de notre vie: le cochon est sale, le poulet est con, le cheval est noble, la vache est neuneu etc.
On s'attaque à notre système de croyances. Celui qui est le plus dur à bouger, c'est pour ça qu'on a autant de résistances autour de nous quand on parle de l'anti-spécisme !
Il faut que tu lises le dernier bouquin de Florence Burgat, tu vas y trouver toutes tes réponses !
Du fait de notre éducation spéciste, même si en tant que végan, on essaye de se déconstruire, Il en reste une part. Tout comme de notre fond raciste du fait de notre passé de colonialiste en tant qu'occidentaux blanc.
ll y'a aussi le fait que comme nous sommes des mammifères, nous nous sentons plus proches de ce qui peut arriver à d'autres mammifères car notre fonctionnement cérébral est équivalent: surtout au niveau des émotions. Nous avons besoin d'études scientifiques pour les autres.
A présent, qu'on soit plus ou moins affecté par la mort d'un animal par rapport à celle d'une autre n'est presque pas la question de l'anti-spécisme en fait. On s'en fout, c'est une vision bien trop anthropocentrée de laquelle il faut se décentrer: on demande pas à l'humain d'être sensible et affecté, on demande à l' animal humain de laisser aux animaux non humains la liberté de jouir de leur vie c'est à dire d'avoir des droits et d'en jouir pleinement. Il y'a le manifeste des droits des animaux qui est très intéressant à ce sujet !
Ton exemple sur le box est très approprié: un humain qui aime un animal non humain très sincèrement mais qui l'empêche d'être qui il est et le voix avec sa vision anthropocentrique. Et les dégâts commencent...
Si tu souhaites aller plus loin, il y'a le livre: Zoopolis !!
luposlipaphobia Ce n'est pas de l'anti-spécisme, c'est du spécisme avec un clacissime plus large toujours en considérant que l'homme est supérieur. Bref, c'est être carniste...