jen09 a écrit le 23/09/2010 à 18h39: |
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un jeu d'enfant:
dans le boxe avant de le monter tu le prepare et tu lui fait voir sa place.donc
extension des commissures flexion de machoire rotation de nuque etirement du grand dorsale en lui faisant descendre l'encolure, extention de l'helio spinos et du brochio cephalique en lui relevant l'encolure en fin d'echauffement tu lui apprend a ce mettre de lui meme en place et a venir se tendre, resultat positive si tu t'y prend bien une semaine plus tard, il peut commencer a travailler au pas en place sans etre enrenne. |
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La descente (abaissement) de l'encolure étend (extension) tous les muscles qui la relèvent:
bi-latéralement, bien sur :
splénius/complexus/trapeze/rhomboïde comme aussi le transversaire du cou qui s'attache entre les dernières cervicale et les premières dorsales et fait suite à l'ilio-spinal ou érector spinae ou encore masse commune des dorsaux)qui s'attachent au bassin(ilium).
Le grand dorsal (il y a sans doute un lapsus avec le « Long Dorsal ,un des ilio spinaux ») s’attache à la face interne de l’humérus(bras) qu’il mobilise puissamment et va jusqu’au lombaires et fascias du bassin. Il est détendu par le creusement du dos.
L’ attitude adoptée par les chevaux :
"la tête en l'air ,le dos creux ;
est une attitude de sauvegarde,prise en évitement des effets (de fort levier)du mors sur la nuque(qu’ils mettent ainsi à l'abri de la l’ insupportable fermeture de C0 sur C1 ou : occipito-atloïdienne) -
elle "tétanise"-contraction courte et repétée=muscle noué et raccourci durablement-la ligne du dessus, comme elle détend, inversement (extension permanente=allongement et nécrose) la ligne du dessous ou:celle des abdominaux (qui "ballonne vers le sol)
Cette contraction du dos le creuse (ensellement,effondrement du garrot par invagination entre les épaules) et interdit le voussement du bassin (responsable de l’engagement utile) , maintenu (tiré) "à plat" ("la queue sur le dos") ,tandis que la base de l'encolure est maintenue relevée par les mêmes ilio-spinaux raccourcis.
C'est pour cette raison que la locomotion , ou travail, l'encolure basse (la plus basse que le cheval est, progressivement , capable de donner ..) étire et rallonge toute la « ligne du dessus » , dont l'hypercontraction acquise est responsable des attitudes locomotives "la tête en l'air ,le dos creux",jusqu’à la récupération de son « extension » naturelle totale,qui autorise le voussement du dos et du bassin.
On peut alors reprendre sa tonification (musculation) par contraction active(celle là même qui propulse le BASSIN (le coup de queue de la langouste) et donne toute leur puissance aux transmetteurs( postérieurs).Le cheval se propulse alors avec son dos (cadence lentes),à chaque foulée de chaque allure,l’extension-poussée du bassin produite par les ilio-spinaux (creusement), le rappel-voussement du même bassin, produit par les abdominaux retonifiés.
Cet aller retour vaste du bassin entraîne le retour d’une ventilation « du ventre »par sa puissante action sur le diaphragme,plancher des poumons.
Le « balancier » de l’encolure redevient LIBRE , lui aussi, de s’allonger/abaisser pour redonner aux muscles moteurs des épaules (tous dans l’encolure,sauf GD)) l’attache lointaine et ferme - qui leur manquait ,l’encolure relevée- ce qui leur restitue toute leur puissance de poussée : (angulaires/grand dorsal/pect.ascendant/trapèze /rhomboïde) comme :leur amplitude d’enjambée (brachio-céphalique ou mastoïdo -huméral).
Les postérieurs ne pouvant pousser d’avantage que les antérieurs ne sont capable de distribuer,le retour obtenu de la motricité des épaules autorise le développement de celle de l’arriere main.
Tout enrênement, qui raccourci et plie , par contrainte de force (ou par attitude apprise à pied) ,la tête-encolure ,entraine une double torsion, outrée, de la chaine des cervicales convexe en C2/C3/C4 et concave en C6/C7/D1/D2.
La première torsion »haute » ouvre au cheval la seule alternative , l’encapuchonnement, qui soit laissée à sa mécanique cervicale pour mettre son occipito-atloïdienne à l’abri de sa redoutable fermeture.L’axe C0/C1/C2 étant inflexible ,la flexion ,outrée, en C3 redonne une marge d’ouverture « de sauvegarde »entre C0 et C1.
La derniere torsion « basse » enferme ,avec exagération et verrouille, le cheval dans sa précédente attitude : la tête en l’air..le garrot effondré, le dos creux …la seule différence étant que la tête n’est plus en l’air mais refermée sur la base de l’encolure ,rétrécissant en outre le diamètre de la trachée , en deux endroits ,inversement coudés.
C’est le (criminel) placer artificiel.
Il est vrai qu’en obérant sa mécanique , il enferme le cheval dans une domination à la portée du plus grand nombre, ce qui a fait son succès et fait toujours sa pratique, aujourd’hui conforté par une funeste « esthétique » plebiscitée…
l’hippo-campe ou : la courbure du cheval.