|  | Ce n'est pas du dénigrement, au contraire, c'était pour ne pas qu'il y ait "d'attaque personnelle". mais sans vouloir vous offenser, vous n'êtes ni véto ni ostéo (non véto), ni dentiste (non véto). il me semble donc difficile pour vous (étant donné que cela l'est déjà pour nous qui baignons dedans) de connaître toutes les données. |
|
|
Je ne crois pas qu'il faille forcément faire parti de ces corporations pour connaître les paramètres de ce problème.
Les parlementaires légifèrent tous les jours sur des sujets dont ils ne sont pas spécialistes professionnels. Mais ils se renseignent, et arrivent à très bien faire leur travail.
|  | Justement, j'ai déjà écrit qu'il existe lors des congrès des tables rondes multidisciplinaires où les vétos invitent ostéo, dentiste ou autres praticiens selon les thèmes. |
|
|
Des ostéos et dentiqtes équins qui ont été invités par des vétérinaires à des tables rondes ?
Pouvez-vous me donner quelques exemples précis de ce genre de réunion, parce qu'on m'a affirmé qu'il n'a jamais rien eu de tel.
D'ailleurs il serait étonnant de convier des professionnels à discuter alors qu'on les qualifie en même temps de hors la loi.
|  | de plus, pour structurer une filière, ce n'est pas aux vétos qu'il faut s'adresser mais au Ministère de l'Agriculture. Quant à l'ordonnance, on a (et pas que moi) déjà dit qu'elle ne fait que répéter une loi déjà existante. La preuve dans la citation que vous nous faites ci-après de 2005. |
|
|
Oui, mais je ne sais pas si vous êtes au courant, mais la corporation des vétérinaires est extrêmement influente au ministère de l'agriculture. Donc inutile de demander à se faire entendre pour structurer une filière si les vétos y sont opposés.
Et il n'y a aucune preuve, la citation que j'ai rapporté était une conclusion d'une réunion du
conseil de l'ordre des vétérinaires. Elle prouve que l'aspect financier de ces professions les intéresse beaucoup. Mais ce n'était pas un texte de loi.
|  | Je pense que l'ensemble des équitants souhaitent des professionnels compétents à qui ils peuvent faire confiance, vétos ou non. Et actuellement, sous le terme ostéopathe se cachent de vrais professionnels et de vrais charlatans. Là encore, pourquoi ne pas différencier chaque praticien selon sa formation par exemple (suggestion évoquée plus haut, sans écho jusqu'ici). |
|
|
Mais c'est exactement ce que demandent les ostéos et dentistes équins !
Pour différencier les charlatans des bons praticiens, il faut structurer les formations et les reconnaître d'Etat. Ce n'est pas en mettant hors la loi ces professions qu'elles risquent de se structurer correctement.
Alors, si comme vous le dites, vous pensez aussi que la majorité des équitants veulent pouvoir faire appel à des professionnels, qu'ils soient vétos ou pas, je ne vois pas pourquoi cette ordonnance, et pourquoi vous ne signez pas cette pétition. Le seul but est bien celui la.
|  | les centaines de messages laissés par les équitants |
|
|
Non non, j'ai bien dit plus de 4.500 signatures. Et maintenant, plus de 5.000
|  | L'aspect financier est tout aussi important pour les ostéos, les vétos ne sont pas (du moins pas tous) des gripsous et ils n'ont pas le monopole de l'attrait financier!
et je comprends que quelqu'un qui est passé par la filière "légale" ait envie de défendre son business vis à vis de ceux qui n'ont pas fait les efforts demandés actuellement par la loi. |
|
|
Quels effort demandés ?
D'arrêter de travailler parce que leur profession est illégale, et que cette ordonnance enfonce le clou ?
Ca ne s'appelle pas un effort ça, mais une mise à terre.
Si c'est l'aspect financier qui gêne, il faut le dire.
Mais dans ce cas, arrêter de se cacher derrière des pretextes qui ne tiennent pas la route.
Parce que si la préoccupation est principalement financière (et c'est certainement le cas), alors on comprend bien que ce n'est pas la qualité du service qui est recherchée mais bien la défense d'un marché corporatiste. Et alors la, les équitants ont leur mot à dire, parce que ce sont leurs chevaux, et qu'ils paient ces services privés de leur poche.