Ca fait plaisir de pouvoir en discuter avec une véto
Ce n'est pas ce qui ressort de l'ordonnance du 21 janvier 2011 :
"tout acte ayant pour objet de déterminer l'état physiologique d'un animal ou d'un groupe d'animaux ou son état de santé, de diagnostiquer une maladie, y compris comportementale, une blessure, une douleur, une malformation, de les prévenir ou les traiter, de prescrire des médicaments ou de les administrer par voie parentérale"
Même la maréchalerie est stipulée comme exception un peu plus loin, ce qui veut bien dire que sans en faire la mention explicite, l'article général aurait sous entendu l'interdiction de pratiquer aux maréchaux.
Il n'y a aucune distinction entre le dentiste qui tranquilliserait et les autres dans cette ordonnance, donc à priori, même le dentiste qui n'administre aucun tranquillisant se verrait frappé d'une interdiction de pratiquer son métier.
Je pense que le souci est la.
Les ostéos (et les dentistes équins aussi), ne sont pas conviés à discuter avec les représentants de la filière vétérinaire.
Comment, en refusant de discuter, est ce qu'on peut prétendre trouver des solutions justes et utiles ?
faux, il existe lors des congrès des tables rondes et des conférences pluridisiciplinaires, à l'inititaive des vétos d'ailleurs.
Si la préoccupation de cette ordonnance était vraiment la compétence des ostéopathes, on se serait intéressé à eux, on les aurait convié aux discussions, et on leur aurait certainement demandé de se structurer afin de délivrer des diplômes reconnus d'Etat, témoins d'études sérieuses sur le sujet.
ce n'est pas à nous de les structurer, nous avons déjà bien à faire avec nous-mêmes! c'est à eux de se structurer, de montrer que leur formation est standardisée, que leurs compétences sont évaluables, qu'ils peuvent former des experts devant les tribunaux. car s'il n'y a apersonne pour témoigner des conséquences d'un acte d'ostéo, quels recours peut avoir un individu en cas de problèmes? mais pour cela, il faut que les actes et leurs effets soient répétables et donc standardisés. mais cela seuls les ostéos peuvent le faire.
Entre parenthèses, j'ai du mal à imaginer qu'on puisse mettre en doute le sérieux d'une personne qui a étudié l'ostéopathie pendant 3 ou 5 ans pour les master de second degré. 5 ans à étudier l'anatomie, à comprendre l'esprit d'une médecine parallèle qui a fait ses preuves, à pratiquer... ça fait beaucoup, et la majorités des équitants le disent : ils connaissent des ostéopathes très sérieux et compétents.
j'ai dit plus haut que je ne mettais pas en doute la compténce de beaucoup d'ostéos. par contre, et là ils ne me contrediront certainement pas, un cheval est un entité et pas un sac d'articulations. et quand un cheval ne va pas bien, il est important de déceler d'autees symptômes que ceux pour lesquels on vous a appelé. et là, à moins d'une grande et longue expérience ou d'un sens aigu et aiguisé du cheval, les connaissances en pathologie du vétérinaire me semblent incontournables.
Alors, quand on ferme la porte aux discussions, forcément, on se dit que la raison réelle de ce genre d'ordonnance ne peut être que d'ordre économique. Et ça, forcément, ça passe mal aux yeux des équitants et des amoureux des animaux.
il faut faire la différnece entre les législateurs et les vétérinaires. nous sommes une toute petite profession, nous n'avons qu'un poids très limimté voire parfaitement inexistant en politique. alors oui, nous pouvons être à l'origine de ce genre de projets mais ce n'est pas nous qui rédigeaons les ordonnances.
Alors pourquoi, si tu leur reconnais la possibilité d'une grande efficacité, est ce qu'on ne discute même pas avec eux ?
bah, moi je discute de nos patients communs avec eux, mais je ne suis que moi....
Pourquoi est ce qu'on décide de leur fermer la porte, et de leur interdire d'être efficaces auprès des chevaux en rendant illégale leur activité ??
Je ne suis pas d'accord avec toi.
La preuve, c'est que l'ordonnance se termine par une série d'exceptions.
Si on voulait réellement toucher précisément les problèmes dont tu parles, on aurait très bien pu le faire sans faire une généralité grossière qui casse plusieurs professions. Franchement, les législateurs savent être très précis quand ils le veulent, on n'est pas obligé de tirer dans le tas quand la cible est précise.
mais il me semble que les législateurs font parfois n'importe quoi et pas que dans le domaine de la santé... et puis, le problème c'est que si cela laisse la porte ouverte à tout un tas d'autres "fuites". ça a commencé avec les inséminateurs, on continue avec les dentistes, et bientôt nous ferons juste les tranquillisations pour toutes ces gens et lles nouveaux professionnels qui travailleront tous mieux que nous....
Il y a vraiment une pétition pour ça ?
non c'est dommage....
Je crois qu'il faut arrêter de regarder ce genre de problématique à travers le prisme forcément subjectif de la professionnelle que tu es.
je croyais que tu voulais discuter, c'est donc un échange de subjectivité...
Qu'est ce que les propriétaires d'animaux recherchent ?
Le meilleur service et les meilleurs produits, aux meilleurs prix.
On ne peut pas leur reprocher ça quand même.
C'est ce que tout le monde fait, et dans tous les secteurs d'activité.
Alors quand ils remarquent qu'un produit leur est vendu 3 fois son prix (je parle du prix de vente, pas du prix d'achat !), forcément ça coince.
3 fois le prix ce n'est pas vrai, du moins, dans ma région c'est faux.
et je ne reproche pas aux gens de chercher le moins cher, seulement dans ce cas, il faut être conscient de ce que l'on peut offrir à ce prix-là. on a des charges à payer, il faut bien faire rentrer de l'argent de l'autre cîté pour les payer.
(Les médecins ne vendent pas eux mêmes les médicaments aux patients, et ils n'ont pas mis la clef sous la porte pour autant. Pourtant, ils pratiquent pour beaucoup d'entre eux, des tarifs très ras des pâquerette, et indignes de leur niveau d'étude.)
et donc nos traifs sont indignes de notre niveau d'études?
et pour info, le médecin, lui, n'est pas soumis à la TVA, contrairement aux vétos.
Je trouve ça un peu étonnant comme argumentaire.
En fait, tu dis que si les vétos ne vendaient pas les médicaments bien plus cher que le prix du marché, ils mettraient la clef sous la porte, ou seraient obligés d'augmenter leurs tarifs au point que pratiquement plus personne ne pourrait s'en payer un (et mettraient donc aussi la clef sous la porte faute de clients).
Donc en gros, on n'a pas le choix.
Je pense que tu vas un peu loin quand tu parle de "mettre la clef sous la porte". Sincèrement, je pense que ça rognerait un peu votre bénéfice, mais sans aller jusqu'à vous mettre en danger de fermeture. Les bons vétos n'ont pas besoin de vendre un pot de compléments alimentaires 3 fois son prix pour gagner leur vie.
chez moi, les prix des compléments alimentaires sont au prix auquel tu les trouves sur internet... et c'est souvent le cas, voir c'est moins cher chez le véto.
de plus, pour les vétos ruraux en particulier, dont le chiffre d'affaire est constitué à au moins 60% de la vente de médicaments (et là je parle de médicaments, pas de compléments), oui, moins 60% de chiffre d'affaire (et pas 60% de bénéfice) en moins, ils peuvent fermer boutique.
Et concernant les prix sécu de la médecine humaine, je pense que si on devait faire le chèque des interventions hospitalières qui coutent effectivement une fortune, beaucoup de gens seraient regardants sur le prix des services et des fournitures. Mais le système social fait que peu de gens savent ce que ça coute, et ne payent rien, donc ça passe...
et donc aussi cela ne passe pas quand le véto fait une facture, à un coût bien moindre que la sécu (et pourtant avec aussi des prêts et du matériel à payer)
A te lire, je trouve que tu devrais la signer.
Tu trouves que des dentistes et des ostéopathes non vétérinaires sont très compétents.
Donc c'est possible.
Et si c'est possible, on devrait structurer ces filières et ces formations, avoir des diplômes reconnus d'Etat, des instances de contrôle sérieuses etc...
Pourquoi ne pas discuter avec eux dans un but constructif, pourquoi casser leurs professions ?
Derrière tout ça, il y a des filières, des gens qui se sont investi dans leurs études avec beaucoup de sérieux, des cavaliers habitués aux bons services que leur rendent ces pros etc...
Si le problème n'est pas économique, alors il faudrait chercher à améliorer ce qui existe plutôt que de le casser, tout simplement parce qu'il convient à une majorité d'équitants (et de chevaux).
Je pense que cette pétition va dans ce sens : montrer que les équitants souhaitent avoir de bons vétos, de bons dentistes, de bons ostéopathes équins. Et que ces professions soient structurées au mieux, pour le bien être des chevaux. |
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