La peur de monter a cheval , de plus en plus ?

Moi aussi c'est un peu mon cas ces temps ci et j'ai même du mal à comprendre.
Parce que selon les situations je pense toujours à " ce qui pourrait arriver". Je me suis fait très mal il y a 3 ans ( fracture d'une vertèbre ) et depuis, je ne me suis plus blessée en tombant heureusement. Ca allait bien et depuis quelques mois je suis moins sereine à cheval. J'ai peur de la chute en elle-même. Si je ne pense plus forcément à mon dos c'est pour ma main parce que je me suis cassé un doigt qui se remet mal et qu'il ne faudrait pas une chute par dessus, ce qui aurait des conséquences sur mon boulot déjà instable ...

Donc beaucoup moins sereine, notamment à l'obstacle ce qui m'éloigne de mon club ces temps ci car on saute beaucoup. J'ai pris une DP ... J'ai beau avoir envie de l'emmener dehors, je sais que je serai crispée : la peur de la perte totale de contrôle en extérieur, de chuter sur du dur ...
Cet aprem il était chaud, envie de galoper, de me prendre la main ... c'est un cheval très gentil et respectueux qui même s'il décide d'embarquer se contente d'avancer et même ses coups de cul sont des minis qu'on sent à peine donc aucun problème pour tenir en selle. Mais même en sachant ça, je l'ai vite remis au pas et j'ai pas voulu regaloper à l'autre main ... Alors qu'au final tout ce qu'il voulait, c'était galoper un peu et qu'il n'y avait rien de méchant là dedans.

Avant j'étais pas comme ça. J'ai appris à monter sur des chevaux de club qui sautaient en l'air à chaque reprise pour se défouler de leur box. C'était systématique et on a appris à gérer comme ça. On pouvait avoir des périodes de peur mais ça pouvait pas durer c'était ça ou bien on laissait tomber. J'ai monté à l'obstacle des chevaux qui chargeaient, où on se contentait de rester en selle.

Je ne sais pas pourquoi en ce moment ça ne va plus. C'est pas de la peur au sens strict, avec l'envie de descendre ou de même pas oser bouger une oreille comme je l'ai déjà vécu avec une jument. Non, je marche, je trotte, je galope et je saute quand même parce que j'ai envie. C'est moins concret, plus intérieur, plus discret, plus vicieux en fait. Assez bizarre à décrire disons que je suis beaucoup plus méfiante et prudente. Ma mono dit que "je vieillis". Et franchement c'est bien dommage xD Je rêverais de retrouver l'insouciance qu'on avait à 12 ans, de pouvoir galoper pleine balle et de sauter des montagnes sans se poser de questions ...

Alors, moi, il y a eu une époque où j'avais pris peur et c'est (en partie) à cause de ça que j'ai arrêté pendant une dizaine d'années. Il faut savoir que qu'à l'époque je n'acceptais pas le fait de tomber. Beaucoup de personnes ont du mal à accepter que l'équitation est un sport où des fois... on se casse la gueule ! Ce qui est, je pense.

Quand tu tombes pour la premiere fois forcément ça te marques. T'es sidéré. De plus, (ça c'est mon ressenti personnel) quand tu tombes devant quelqu'un, plusieurs personnes ou bien sans que personne te vois, tu as toujours cette dé-sa-gré-able sensation de... HONTE...
T'as beau de dire que même les grands cavaliers ce cassent la gueule, sur le coup (si t'es un peu fière de nature) t'as dû mal à cacher ta peur et... (accessoirement) ton sentiment de honte.

Quand on tombe de cheval, la plupart du temps c'est traumatisant. Après, ça dépend du degré de gravité de ta chute. Plus la chute est sérieuse, plus c'est traumatisant. Car tu te souviens de la douleur, de la sensation de chute, et aussi de l'aspect imprévisible et que ça se passe très vite que t'as pas forcément le temps de comprendre ce qui t'arrive.

Une chute de cheval en théorie, c'est quand même violent et c'n'est pas anodin ! De plus il y a certaine chutes qui sont vraiment imprésionnantes et qui font vraiment flipper (photo) !




Un cheval, c'est une grosse bébête, c'est vivant, imprévisible, rapide, grand, ça a énormément de force et c'est lourd. Un tel animal lancé au galop ou en panique, devient très rapidement incontrôlable !
Un vrai buldosaire, si je puis dire !

Je dirais avec le recul que quand on tombe (et que l'on ne se fait pas trop mal), il faut remonter le plus vite possible sans attendre ! C'est presque une urgence. Il faut "désamorsser". Après (logiquement), le risque de peur est diminué. C'est ce que je pense. Ne surtout pas arrêter la dessus (si on peut) !

Quand tu parles de la peur qui deviens de plus en plus envahissante, c'est l'effet boule de neige. Quand tu tombes plusieurs fois, il y a deux issues : soit tu te blindes et tu finit par te déssensibiliser, soit tu flippes.

Je dirais que les chutes sont formatrices dans CERTAINES situations mais il est plus souhaitable de ne pas ce retrouver au tapis trop souvent car dans ce cas là, ça devient contre productif, sa génère trop de peur et on entre dans un cercle vicieux difficile a endiguer ! Quand on prend un médicament sans dépasser les doses prescrites c'est bénéfique mais quand on est en surdose ça nous rend malade et sa n'arrange rien. Pour les chutes, pour moi c'est le même principe !

J'ai entendu dire dans une série "si tu n'es jamais tombé c'est que tu n'es pas monté assez souvent !" C'est ce que je me dis pour relativiser. Chute ne veut pas dire nul ! Pour mieux gérer sa peur, il faut d'abord accepter que tôt ou tard, c'est toi qui te retrouvera par terre, c'est inévitable (si tu montes régulièrement) ! Que ce soit dans deux jours ou dans 6 ans.

J'estime que ceux qui se foutent de ta gueule quand tu tombes de cheval sont des ignorants (et des cons) qui n'ont aucune idée du fait que monter à cheval ça demande de la technique, du tact, de l'équilibre, de la maitrise, une certaine forme physique, du mental et de la confiance (en soit et en l'animal).

Il faut composer avec un être qui ne n'interagit pas comme nous avec l'environnement qui l'entoure. Faut composer avec sa nature profonde.

L'équitation est un art !


PS : désolée pour le pavé monumental mais ce poste m'a particulièrement intéressée.

saberhagen a écrit le 27/02/2011 à 23h26: Le problème vient des moniteurs dont le niveau a baissé. Qui dit niveau d'instruction abaissé dit forcément cavalerie de niveau abaissé. Alors qu'il y a 15 ans, les enrênements étaient rares et les chevaux bien mis, dans une attitude volontaire, on se trouve aujourd'hui confronté à des chevaux ficelés, muselés, brimés mentalement, et qui comptent trop sur leurs cavaliers. Les chevaux aujourd'hui ne sont pas "autonomes". En ce moment, dans mon club, on me fait monter une vieille jument qui est très difficile. Pour ma part, je ne ressens plus la peur, même si je monte un cheval délicat. Mais je constate que lorsque je foire un exercice avec cette jument réputée compliquée, pas un seul moniteur ne cherchera à la monter pour donner l'exemple. Parce qu'ils n'en sont pas capable. Et comment peut-on avoir confiance en quelqu'un qui nous demande de faire quelque chose qu'il est incapable de faire ?

Cela dépend des moniteurs car ma Monitrice monte sur les compliqués pour nous les remettre en place et nous montré l exemple

Eh bien pour ma petite histoire tragique, je suis devenue plus froussarde récemment. depuis deux mois en fait. Rien à voir avec les chevaux, mais le 29 octobre, j'ai entendu mon père se plaindre qu'il avait mal à la poitrine. 15 secondes après j'appelais les pompiers, 5 minutes après j'étais en train de le réanimer. Crise cardiaque. J'ai réussi à le faire repartir, mais ses artères étaient trop bouchées et le sang ne voulait plus circuler (la cigarette fait des ravages...). Les pompiers sont restés 1 heure avec lui avant de venir m'annoncer que c'était terminé. J'étais seule avec lui et mon conjoint (qui a d'ailleurs été formidable)
Et depuis ce moment, je n'arrête pas de me dire que la vie tient à 1 fil, je m'inquiète dès que j'ai mal quelque part...
J'ai du mal à me remettre à cheval, et même si je sais que la peur n'évite pas le danger, c'est difficile. Donc je m'y remets doucement avec mon cheval, et je vais attendre le printemps pour débourrer mon frison alors que j'étais en plein dedans. j'ai trop peur pour l'instant...
La vie nous impose parfois des horreurs qui nous ralentissent, ou nous font réaliser certains dangers...
Ce qui est sur, c'est que je veux m'y remettre et progresser. Il m'avait offert mon petit poulain SF, que je voulais pour le saut, et je compte bien me surpasser pour qu'il soit fier de moi et de ce que j'ai fait de ce bébé de là haut.

J'ai toujours peur et ce à 22 ans et ayant mon cheval depuis 5 ans. Pourquoi je ne sais pas vraiment mais ma peur n'est pas une peur relative au cheval mais plutôt au fait que je veux que "tout se passe bien", je veux trop bien faire du coup je m'angoisse beaucoup à cause de cela. J'envisage le pire alors que mon cheval n'est pas tant une terreur que ça. Mais cette peur me nourri et me permet de me dépasser. Elle me freine parfois mais à moi dans ce cas de prendre le dessus. Parfois la peur pousse à faire des choses dont on ne se croyait pas capable. Il suffit juste de la maîtriser mais c'est un long processus

camillemartin a écrit le 19/12/2014 à 02h30: Et depuis ce moment, je n'arrête pas de me dire que la vie tient à 1 fil, je m'inquiète dès que j'ai mal quelque part...

Je te comprends...j'ai vécu la même chose (pas les mêmes conditions). Quand on se retrouve face à une perte, on se dit que la vie n'est pas grand chose et qu'elle est vite partie...

J'ai eu comme toi: la trouille...au point où, même en conduisant, il y avait une petite voix dans ma tête qui me disait que j'allais avoir un accident et mourir...monter à cheval et me tuer... Le pire c'est que tu sais effectivement que la peur n'évite pas le danger et que, finalement, le pourcentage de "risque" n'est quand même pas si élevé. Tu n'oses pas en parler aux autres...tu te dis qu'on va te prendre pour une folle...mais la peur reste même si tu sais qu'elle est irrationnelle!

Si ça peut te rassurer, ça part comme c'est venu. Un jour, tu te dis réellement: ça va aller!

Je te souhaite du courage...c'est pas facile

lililatigresse a écrit le 19/12/2014 à 12h49: Je te comprends...j'ai vécu la même chose (pas les mêmes conditions). Quand on se retrouve face à une perte, on se dit que la vie n'est pas grand chose et qu'elle est vite partie... J'ai eu comme toi: la trouille...au point où, même en conduisant, il y avait une petite voix dans ma tête qui me disait que j'allais avoir un accident et mourir...monter à cheval et me tuer... Le pire c'est que tu sais effectivement que la peur n'évite pas le danger et que, finalement, le pourcentage de "risque" n'est quand même pas si élevé. Tu n'oses pas en parler aux autres...tu te dis qu'on va te prendre pour une folle...mais la peur reste même si tu sais qu'elle est irrationnelle! Si ça peut te rassurer, ça part comme c'est venu. Un jour, tu te dis réellement: ça va aller! Je te souhaite du courage...c'est pas facile

Oui c'est exactement ça !
Merci pour ton soutien

je vous lis, et c'est vrai que des fois il faut avoir du courage pour monter, moi je me suis remise au cheval tres tres tard j'ai repris des cours en club, et dans une balade qui était soi disant me decontracter, mon cheval a fait demi tour sec, et je me suis retrouvé sur le goudron ca fait tres mal, amis quand je tombe ca me mets en colère et je remonte aussi vite, mais vous trouvez normal qu'un gentil cheval de club vous fasse ca comment pouvoir trouver la sécurité de cette facon, je monte depuis presque deux ans mon cheval un irish cob , tres a l'aise dessus en toute confiance mais voila depuis quelques mois il s'est mis a faire des coups de cul et je recommence a avoir peur, je suis obligé de prendre des cachets pour monter plus calme , pas evident le cheval mais quand on est pris dans cette passion c'est difficile de s'en passer !!!

Hey hey !
Je ne fais qu'ajouter une réponse de plus à tout ces post, mais bon au final c'est un peu fait pour ça ^^
C'est dur de parler de ça... Moi j'en ai parlé une fois. À une personne en qui j'avais totalement confiance. Et là, je m'apprête à en parler à la vue de tout le monde
Mais j'arrête pas d'y repenser en ce moment, alors je hop, je me lance :
J'ai fait 2 ou 3 ans d'équitation j'ai commencé à monter vers mes 7 ou 8 ans je sais plus :-O Bref, je montais dans un club sympa (du moins je le croyais) avec une copine. J'étais petite, donc pour moi c'était une routine d'y aller, j'aimais ça.. mais sans m'en rendre compte. Et un jour d'orage, je montais une demi ponette que j'adorais, elle était cool mais vive, et adorable. Je ne devrais pas dire ça, tout les chevaux sont adorables, ils ont tous le mérite d'être adorés, celle là était juste gentille avec les cavaliers et ne leur posait pas de problème. Quelle égoïste je fais... En tout cas, au milieu du cours, une fille est tombée de sa demi, qui était relativement énervée. Pas de soucis graves, juste plus de peur que de mal comme on dit. Mais elle ne voulait pas remonter la ponette.Alors je me suis proposée, me disant qu'elle était comme les autres (la ponette) et je l'aimais bien aussi (une jolie pie). Le cours reprend, et cette ponette commence à se re-énerver, elle se dirige au galop vers le centre du manège. Moi, je n'arrivai pas à la contrôler. Pourtant, je n'avais jamais vraiemnt eu de gros problème avec le contrôle de soi et le contrôle du cheval, mais la, impossible. Elle commence à ruer, en avant en arrière, moi je paniquais (réaction idiote de ma part..) et elle ma éjectée d'une ruade arrière. Les pompiers sont venus, m'ont embarquée, c'était la panique dans le centre.. Résultat, tassement de lombaire 3, hopital pendant un mois, corset pendant 2 ans, interdiction de courir, de faire du sport, 3 mois de rééducation. Bref, je passe. J'ai arrêté l'équitation. Et maintenant, plusieurs années après, j'en bave, de cet arrêt. C'est devenu une passion, sans que j'en fasse, ou du moins un manque. J'ai refait 2 cours depuis, et oui je n'étais pas à l'aise. Mais je dois avouer que parfois, au galop, au trot, je me disais, c'est bon Sarah, t'es sur un cheval, ca marche !!! Ouaip, mais mon dos est fragilisé, je ne peux plus faire de sports avec des "chocs", des sports brutaux. Alors quand j'ai appris ça, j'ai pleuré parce que le fait de rester sur le banc et voir ses camarades s'amuser à quelconque jeu "dangereux" ça fait mal. Je fait des cauchemars, j'en pleure, mais je veux recommencer. Les deux cours que j'ai fait était avec des cavalières plus expérimentées que moi, enfin je veux dire que si je n'avais pas arrêté , j'en serai au même niveau. Je me dis tout le temps, et si ca n'était pas arrivé, comment je serai ? Un traumatisme, disent les médecins. Est- ce vrai ? J'ai 15 ans, et je ne peux plus rester plus de 30 minutes debout. Je ne peux plus faire ce que je veux comme activité. Mon asthme s'est développé, en en rajoutant encore plus. J'en ai ras la tasse de tout ca moi, alors voilà.
Pfouh, j'ai fait un roman, et encore j'ai pas tout dit! ^^ Merci d'avoir lu !
PS : vous pouvez y répondre, commenter.. ça me fera plaisir ! À plus !

Camillemartin Toutes mes condoléances, je te souhaite beaucoup de courage...

La peur à cheval je l'ai redécouverte cette année, après 4 ans d'arrêt. Jusque là, bien que prudente, j'avais rarement peur. Obstacle, dressage, travail de p'tit jeune, cheval qui fauche... Je remontais toujours et je recommençais l'exercice.
Seulement, après une période assez sombre ( crises d'angoisses en rafale!) je me suis rendue compte à quel point la vie était fragile. Et j'ai peur.
Pas la petite peur qui dit de faire attention mais la peur qui dit "tu peux mourir si...". C'est fatiguant, et j'ai donc peur à cheval. Parfois au point d'avoir de gros vertiges ( restes des crises...) qui m'oblige à mettre pied à terre et à ramener le poilu.
Pourtant, je suis bien moins "casse-cou" qu'avant, je suis dans un cours d'un niveau inférieur à celui que j'avais avant, je monte des chevaux sûrs. Mais rien à faire, la peur ne part pas ou, si elle part, revient très rapidement. Même à pied d'ailleurs, depuis qu'un débilos a tenté de me mordre et de ma latter je ne me sens pas en sécurité quand je vais chercher mon cheval eu pré, quand je cure les pieds...
C'est bête, et j'enrage des fois de voir mon assurance être partie aussi facilement... Mais c'est la vie!

Dans tout les as il ne faut pas baisser les bras, c'est petit à petit qu'on peut vaincre la peur

Ce post est très intéressant! Pour moi, il n'y a pas de honte à avoir peur, comme l'on dit plusieurs personnes on a en face de nous un animal de 5-600kg qui peut avoir des réactions violentes et imprévisibles.

Je vais ajouter ma petite histoire à ce post:
J'ai peur à l'obstacle. Mais vraiment peur. A en être limite physiquement malade.
Je n'ai jamais été à l'aise à l'obstacle de base: pour mon cerveau de scientifique, s'amuser à sauter des barres d'un mètre de haut sur un animal d'une demi-tonne à plein galop est complètement cinglé ^^

Il y a 5 ans, en mai de ma terminale, j'ai fait deux semaines de suite des chutes sur un oxer d'1m environ (avec le même cheval qui plus est). A chaque fois, pas rassurée et poussée par ma mono (pour elle, tout le monde devait sauter), j'ai trop retenu mon cheval, qui très volontaire y est allé quand même. On a atterri au milieu les deux fois.
La première fois, j'ai fait une espèce de roulade et j'étais quasiment sur mes pieds direct (à 5m de l'obstacle...), et le cheval est resté à terre, pris dans les barres. J'ai eu la peur de ma vie, surtout pour lui. Vu les circonstances, je ne suis pas remontée, j'ai juste fait marcher le poney (qui est retourné en cours l'heure d'après...).
La semaine suivante, c'est moi qui suit restée au sol pendant que lui est parti au triple galop (en faisant une espèce de cabriole pour ne pas me marcher dessus). Un peu choquée mais rien de cassé. Je suis remontée et j'ai dû passer une petite croix il me semble.
Je n'ai pas ressauté jusqu'à la fin de l'année.

Et ensuite, 4 ans sans monter pour cause de prépa/première année d'école.

L'année dernière, j'ai eu énormément de mal à repartir sur l'obstacle. J'étais terrifiée du moindre obstacle, y compris de 30cm, particulièrement des verticaux plus que des croix (mon cerveau est bizarre ^^). La mono a été très compréhensive, me laissant sauter ce que je voulais, si je le voulais, sans me mettre la pression. Les chevaux de mon nouveau club sont également très bien dressés, ce qui m'a rassuré, donc j'ai pu ressauter un peu et en profiter.

La première fois que j'ai repassé un oxer, il m'a fallu tout mon courage et un cheval de confiance, et je me suis quand même fait une crise panique une fois ré-arrêtée.

Je ne suis toujours pas réconciliée avec l'obstacle, j'appréhende énormément, surtout si je ne connais pas ma monture.
Par exemple il y a 15 jours, j'avais un cheval que je n'avais monté. On devait faire des jeux, et au final, le jeu impliquait des obstacles (choisissez vos points). J'étais bien sur les dents...
Les deux premiers sont bien passés, mais ce cheval, bien que très gentil, a beaucoup de potentiel et est sorti sur des grosses épreuves, et saute assez fort.
Du coup le suivant, un malheureux vertical de 30cm, en montée, j'y suis arrivée en manquant d'impulsion et j'ai trop anticipé le saut, et pouf! Par dessus bord!
Je suis remontée et j'ai ressauté mon parcours morte de frousse en prenant sur moi, mais à la fin j'ai tremblé pendant 10 min...

Je n'ai pas honte d'avoir peur, j'essaye de rationaliser et de retrouver un peu de plaisir à l'obstacle mais je ne serais jamais une grande championne clairement.


Quand à l'extérieur, j'en ai eu peur aussi, dans le même club que le coup des oxers, où les chevaux étaient très peu sortis et flippés en balade (merci le demi-trait qui part au galop droit sur le rond-point d'une quatre voie...).
Mon nouveau club, les chevaux vivent en bonne partie dehors, sortent régulièrement en rando et sont on ne peut plus "safe". Du coup, j'apprécie vraiment de partir en balade désormais ^^


Bref, se forcer pour se forcer, juste parce que "tout le monde saute", ça sert à rien. Essayer de reprendre confiance par contre, ça oui.
Et comme le disait quelqu'un, les profs ont une part très importante dans le rapport des cavaliers à l'équitation et dans la qualité de la cavalerie. Pour ma part je suis super contente d'avoir trouvé un club où les chevaux sont très bien entretenus, bien éduqués et surtout où la mentalité de l'équitation est "le bon niveau, c'est celui où on se fait plaisir" ;)

baliverne a écrit le 30/12/2014 à 19h13: Bref, se forcer pour se forcer, juste parce que "tout le monde saute", ça sert à rien. Essayer de reprendre confiance par contre, ça oui. Et comme le disait quelqu'un, les profs ont une part très importante dans le rapport des cavaliers à l'équitation et dans la qualité de la cavalerie. Pour ma part je suis super contente d'avoir trouvé un club où les chevaux sont très bien entretenus, bien éduqués et surtout où la mentalité de l'équitation est "le bon niveau, c'est celui où on se fait plaisir" ;)

Mais quelle drôle d'idée de sauter "parce que tout le monde le fait" Chez nous, sauter, c'est le cadet de nos soucis...j'ai appris, c'est pas ça. Mais après..ben, je sais passer un obstacle naturel si besoin en extérieur...et ça me suffit.
Alors, c'est sûr, aux yeux de certains, l'équitation n'existe que par le saut. Du coup, on est des ploucs...et je m'en tape.
Après, c'est pas ça, j'aime regarder les concours...mais c'est pas mon dada

Mon cheval a été débourré en extérieur et n'a jamais vu une barre de sa vie (je ne saute pas moi)...il sait pourtant très bien sauter quand il le faut dehors

Et je suis totalement d'accord avec toi...dans mon monde équestre à moi "on monte pour se faire totalement plaisir"

Et celui qui n'a jamais eu peur à cheval...soit il est totalement inconscient, soit il a une chance énoooorrmme (ou super doué, c'est selon) de ne jamais avoir été en "danger"...soit...il ment

Bonsoir
Pour ma part, pour le moment pas de peur en selle je ne monte à cheval que depuis 2 ans) mais je dirais une grande méfiance surtout à pied et de la l'appréhension quand je dois me retrouver au pre au cœur du troupeau pour recupererma juju
Un jour qu'elle était exceptionnellement au box j'ai eu la trouille de rentrer dans le box car elle était pas aimable
Je suis allée chercher de l'aide