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La peur de monter a cheval , de plus en plus ?
Posté le 08/06/2011 à 13h52
Ahah, la peur à cheval, ça me connaît !
Je monte depuis 7 ans, mais on peut dire que je monte vraiment depuis 2 ans et demi.
Ma petite histoire, c'est que j'ai fait pas mal de clubs, avant de me retrouver, je devais avoir 9-10 ans, dans un club, à l'apparence extérieure excellente, mais l'intérieure...
Au début, c'est bien allé. 6 mois environ, mais après, le club a déménagé, et moi j'ai suivi... Bin j'aurais mieux fait de pas suivre !
Après deux trois semaines où j'allais en cours tous les jeudis, ça a commencé à se dégrader : je montais avec un copain, et avant le cours, on devait préparer nos chevaux (chevaux genre grands...et moi genre petite !), mais aucune aide pour nous... Ce sont donc nos deux mamans qui nous aidaient, alors qu'elles ne s'y connaissaient pas du tout !
Forcèment, quand on arrivait dans le manège, il y avait toujours un truc mal mis (en même temps, on n'y pouvait rien, on ne nous disait rien, sauf critiquer et refaire quand c'était faux). Le mono, un mec qui pète plus haut que son cul, râlait en réparant nos ''erreurs'', et râlait encorre parce que j'arrivais à me mettre à cheval et à règler mes étriers seule ! Fallait peut-être pas rêver, le cheval faisait presque le double de ma taille, et je savais pas régler mes étriers seule !
Et dès que j'étais à cheval, c'était la catastrophe ! Je me faisais embarquer par le cheval, tout ça parce que cet abruti de mono trouvait intelligent de taper le cheval sur le cul super fort avec une cravache, et de lui envoyer du sable !
Et, presque à chaque semaine, je mordais le sable. Une fois, c'était plutôt violent, dos + tête... Heureusement que j'avais mon gilet de protection, parce que même avec, je pouvais presque plus respirer ! Et le mono, au lieu de s'inquiéter, de faire arrêter tout le monde, il continue la leçon, me laisse par terre juste en me disant : ''lève-toi, c'est pas ma faute si t'es une bonne à rien !''. Jusque là, mes parents n'en savaient rien, à part quand je m'étais vraiment fait mal en tombant, je leur disais (d'ailleurs, j'ai toujours des séquelles, je suis incapable de marcher plus d'une heure sans m'asseoir, j'ai de trop fortes douleurs au dos... A 14 ans, ça promet pour la suite !). Mais bien sûr, est arrivé le jour où ils ont voulu venir me voir. J'étais déjà presque en larmes au moment de monter, le pas, je me retenais à peine, au trot, j'ai commencé à craquer. Quand il a demandé le galop, je me suis arrêtée au milieu du manège, et je suis descendue. J'ai tendu les rênes au mono, puis je suis allée rejoindre mes parents en pleurant. Cinq minutes plus tard, le copain qui venait de tomber a fait pareil.
Mes parents sont tout de suite allés demander des explications à mon moniteur qui a simplement répondu ''Votre fille, madame, elle n'est pas faite pour ça.''. Là, mes parents et moi avaons décidé ensemble que je sortais de ce manège. Une semaine après, le copain faisait de même.
Je ne me sentais plus capable du tout de remonter à cheval, mais au bout d'un mois, l'envie est revenue.
Alors, ma mère, qui avait entendu des échos d'un club situé pas loin de chez moi, m'a demandée si ça me disait d'aller voir. J'ai donc dit oui, et, par une belle jjournée d'été, on est allé visiter ce club. En arrivant, coup de coeur : Ambiance géniale, familiale, chevaux bien entretenus, pas de prises de tête. Coup de foudre pour un club, quoi ! Après, une petite visite, o est allé demander à la proprio s'il était possible de faire un cours à la longe en guise d'essai.
Une semaine plus tard, j'étais de nouveau à cheval, sur un cheval extra et super gentil nommé Pipo. Et là, moi qui ne pouvait plus trotter, au bout d'une demie-heure de leçon à la longe, je em susi retrouvée en train de galoper dans le paddock, sans longe !
Autant vous dire que la confiance est revenue très vite.Un an après, je passais mon brevet de cavalière (équivalent des 4-5 premiers galops). Et vous savez la meilleure ? Un des juges, c'était mon ancien moniteur ! Autant dire que le sourire que je lui ai adressé était hypocrite au plus haut point !
Oui, bon, j'ai retrouvé ma confiance, à un certain point. J'ai toujours un peu la boule au ventre, quand ma prof monte la barre de saut, quand le cheval que je monte est un peu peureux... Mais je n'ai jamais été aussi heureuse à cheval !
Alors, pour ceux et celles qui ont peur, à cause d'un club : envoyez ch**r ce club, et trouvez-en un autre !