La peur de monter a cheval , de plus en plus ?

Je cherche aussi... J'en avais trouvé un super, mais trop loin, mes parents n'ont pas voulu et je les comprends. Du coup, j'en cherche un dans les environs pour que j'y aille en vélo, ce sera plus simple, mais les clubs, ça manque... Je vais élargir mon rayon ! ^^

Merci encore pour vos réponses !

PS : pour la peur, une stagiaire m'avait dit exactement la même chose, ça m'avait beaucoup aidé pour remonter ! :-D

J'allais oublier ! Pouvez m'expliquer ce qu'est qu'un DP ? Demi Pension ? Je n'ai pas compris... :-O

J'allais oublier ! Pouvez m'expliquer ce qu'est qu'un DP ? Demi Pension ? Je n'ai pas compris... :-O

sarah.meg a écrit le 03/01/2015 à 20h02: J'allais oublier ! Pouvez m'expliquer ce qu'est qu'un DP ? Demi Pension ? Je n'ai pas compris... :-O

C'est quand tu paies la moitié de pension d'un cheval (et autres frais selon contrat) qui appartient à un propriétaire.

Selon le contrat que tu as, tu peux disposer du cheval et t'en occuper pendant certaines heures.

Je n'ai pas spécialement peur si ce n'est que les réactions du cheval. Je n'arrive pas - ou presque - à gérer les écarts ou les refus car je suis assez crispée.
Les cavaliers qui ont peurs sont crispés et/ou s'accrochent aux rênes.

je n'ai jamais eut "peur" mais je suis très crispée..en faite tout ce qui altère "autour" du cheval ( ex: si on va dans les bois et que j'entend un bruit) me fait souvent monter en pression , du coup poney aussi parfois monte en pression et la ça dégénère .. j'ai du mal a "redescendre" ( souvent même si poney est énervé , je remet au pas , rend les rênes et marche 5min )

avant j'ai eut une période ou j'avais peur des obstacles , mais maintenant que j'ai appris a vraiment monter a l'obstacle ( regarder loin derrière , être acteur jusq'au bout) je n'ai plus le temps d'avoir peur ^^

Il y a sûrement une question d'enseignement mais pas certain que ce soit lié vraiment à leur niveau.

"Avant", pour ceux de ma génération, il y avait des pratiques très propices à causer la peur ou le bazar (reprises à 12 à la queu leu leu, le premier qui rattrape le dernier au galop, balades avec des chevaux au box qui pètent en l'air dans tous les sens). Egalement des enseignants très durs pour certains. Ces approches là ont généré de la peur et peut-être aussi dégoûté des gens de continuer -> les moins trouillards ont persisté.
La clientèle équestre a changé, notamment du côté des adultes plus nombreux à s'y mettre sur le tard. Le rapport enseignant/enseigné a changé aussi, pour des raisons de clientélisme en partie, à cause de l'âge des enseignants aussi ainsi que de leur considération (quand tout le monde répète que votre diplôme ne vaut rien, ça met à mal votre autorité aussi). On voit plus d'élèves prendre le dessus en cours et se bloquer souvent pour cause de peur, qu'avant (ado j'étais terrorisée ben je me suis fait jeter de cours...).

Après effectivement il y a le manque de technique. Ca ne se retrouve pas dans le fait que les chevaux soient moins bien dressés mais plus dans le fait que pas tant d'enseignants que ça sont capables de donner des outils techniques qui permettent au cavalier de maîtriser sa peur en cours de séance et de reprendre le dessus. Or quand vous avez peur la seule chose qui peut vous remettre dedans, donc dans le cheval et plus dans vous-même, c'est la technique.
Ca vaut pour le travail à pied: pas de technique -> distraction du cheval -> réaction inapproprié du cavalier -> peur ou excitation du cheval -> peur du cavalier...

Pour témoignage:
Je ne suis pas de nature téméraire. Depuis l'enfance je modère fortement les prises de risque.
J'ai été plantée par une monitrice très autoritaire et des chevaux trop chauds (vie en stalle, avoine = rodéo géant l'hiver, et c'était il y a plus de 20 ans), ainsi que par des chutes à des moments clés (à savoir à des moments de reprise de confiance, ce qui détruisait tout) et une fréquence de monte réduite (une fois tous les 15 jours)
Tout ça a fait qu'à partir de l'âge de 18 ans je n'ai plus été capable de sauter du fixe alors que quatre ans avant je le faisais.
Ma peur a pris des proportions telles qu'elle a agi même sur le plat. J'ai donc arrêté de monter 5 ans.
Au retour, j'ai été remise assez facilement à cheval. Néanmoins une peur des barres a subsisté, combattue en sautant. Elle n'a jamais disparu et a pris le dessus au bout de deux ans. Je ne saute plus, ou alors petit, en cours particulier, avec un cheval de confiance et beaucoup d'apport techniques.

Ma peur a diminué grâce à des demi-pensions. Je suis allée seule en extérieur et je l'ai dédramatisé.
Ensuite j'ai eu mon premier cheval. Je ne saute pas de fixe et j'ai rarement sauté avec. En terrain varié pareil j'ai besoin d'apports techniques et d'être un peu portée pour faire, puis je garde ensuite le bénéfice de ça quelque temps, jusqu'au blocage suivant.

La peur se gère, il est important de trouver comment, et avec quel enseignant surtout.
La technique est très importante car elle permet de donner de l'autonomie au cavalier, or en autonomie on repousse soi-même ses limites à son rythme et on dégoupille pas mal de peurs.

maxalco a écrit le 04/01/2015 à 00h10: je n'ai plus le temps d'avoir peur ^^

Voilà c'est exactement ça qu'amène la technique, ça occupe et recentre le cavalier sur le cheval et l'esprit n'a plus le temps de faire autre chose!

Agentmulder, je pense que ton niveau est nettement supérieur au mien, mais quand je montais, j'ai reçu un conseil qui m'a aidée pour sauter, alors je me permet de te le donner.
"Quand tu sautes, tu as trois phases : la prise de vitesse au début (je ne sait plus le terme exact), le saut, et 'l'atterrissage". La première est la pire, c'est là où le cavalier panique, il refuse l'obstacle, transmettant ainsi sa peur au cheval. Puis vient le saut. Si la peur est correctement gérée, le saut se fait sans soucis, l'atterrissage aussi. Mais quand la peur nous prend, c'est vraiment dur à gérer, et pour cela, il faut que tu te concentres sur ton corps. Si tu as déjà expérimenté le saut, tu sais comment te placer, alors vérifie rapidement que tout est bon.Psychologiquement, ça aide à se dire qu'il ne pourra rien nous arriver, si on se place bien. Puis, il faut que tu "plonges" dans toi même, c'est à dire que tu dois ressentir ton corps tout entier, chaque membre, et tu souffle, inspire, placé sur le cheval, tu le sent aussi, tu t'accordes aux foulées, puis, en gardant la même concentration sur toi même (c'est pas très bien dit), tu te focalises sur l'obstacle, que tu vois approcher. C'est le cheval qui saute, mais tu es sur le cheval, alors aides le, en restant calme, en appréciant ce moment du saut. Si tu l'apprécie, forcément tu seras moins crispée. Et après vient l'atterrissage, qu devrait se passer sans soucis !
Moi, ça m'a beaucoup aidé, j'adorais sauter même si je gardait une tension. Mais quand j'applique ce "conseil, je sautais mieux, alors j'espère que ce sera pareil pour toi !

Et à propos du DP, je ne sais pas si j'ai les moyens, et si j'aurais le "courage" d'être à moitié responsable d'un cheval, j'en ai envie mais.. Pour moi, cela représente beaucoup. Alors je sais pas, faut que je voie.

Coucou, ah oui c'est drôle ça... En tout cas ca n'est pas mon cas, pourtant, Dieu sait que j'men suis pris des bonnes gamelles, je n'es pourtant jamais voulut arrêter pour cette raison! Au contraire à + je suis tomber à + j'ai appris a tenir & à reconnaître lorsque je vais tomber justement. Cela dit, je peux te faire une confidence qui te servira peut-être (ou pas) pour ton témoignage mais la voici... j'ai une préférence pour le poney que le cheval pour la monte :)

Malheureusement on fini toujours par avoir peur de quelque chose à cheval... La peur est une chose naturelle et ancrée dans tout les êtres vivants, c'est une réaction à un danger perçut ou imaginé par notre cerveau. Heureusement qu'il nous ai possible de la surmonter.

Pour la petit histoire, ma jument est arrivé chez nous il y à 3 ans et demi. Jument trotteuse rendue folle par les courses et la chasse à courre, et nous, petit galop 1. Une fois en balade elle m'a embarqué et trainé dans les buissons, bref elle cherchait la moindre petite chose pour se débarrasser de ce qu'il y avait sur son dos, en l’occurrence moi. J'en suis sorti avec de nombreuses griffures et un bel œil au beurre noir et surtout un beau traumatisme vis-à-vis de la jument. Quelque mois plus tard, ma sœur montait dessus, la jument part en vrille complet et fini par envoyer ma sœur dans la barrière... Elle s'en sort avec une entorse aux cervicales, le médecin explique qu'elle se serait pris la barrière plus haut elle finissait surement handicapé. Du coup, après cette histoire toute la famille à été traumatisé et moi encore plus... J'ai refusé de la monté pendant plus de 2 ans. Presque 3 ans où j'ai eu une peur bleue de la voir montée par ma sœur...
Et puis un jour le déclic, on se dis qu'on peur pour de la merde et on fonce (presque) tête baissée en se disant "advienne que pourra". Pour ma part ça a marché, je suis sa seule et unique cavalière (depuis que ma sœur s'est refait peur dessus...) et plus rien (ou presque) ne me fait peur lorsque je suis sur son dos. Parfois je me demande même si quelqu'un n'a pas échangé notre folle dingue avec une autre jument

Par contre je garde un certain traumatisme de tout les incident qui ont put se produire à cause d'elle. Je n'arrive pas à laisser ma sœur monter rien qu'au pas sans avoir peur pour elle, je refuse de quitter la carrière lorsque mon père monte dessus, AUCUNE personne qui ne la connais monte dessus sans que je sois là en train de tenir ma jument. Je l'aime vraiment plus que tout, mais bien qu'elle se soit calmée, elle reste une grande jument (1m73) avec beaucoup de force et beaucoup beaucoup de caractère... Alors même si ses réactions me font rire lorsque JE la monte, parce que je la connais, qu'on à crée une relation de confiance et qu'elle ne m'impressionne plus du tout, bah... Lorsque quelqu'un d'autre monte dessus j'ai peur, peur pour eux, et le temps n'arrange rien car plus le temps passe et plus la jument devient exclusive. Les étrangers ont de plus en plus de mal à la monter (elle teste beaucoup et fort). Ma peur pour moi est passée, mais ma peur pour les autres est intacte et augmente, j'aurais tendance à préférer ma peur d'aujourd'hui, elle me permet de ne pas faire monter n'importe qui dessus et surtout lorsque je ne suis pas là.

Voilà! Désolé pour le pavé! Une petite photo du monstre qui est devenu ma "petite" princesse au cœur tendre. Privilégiée que je suis

Pas mal ce post pour ma part je n'ai jamais eu peur à cheval plus le cheval était cinglé plus je rigolais. La seule fois ou j'ai eu peur c'est lors d'un cross mon cheval m'a embarqué et a faillis me tuer. Il m'a fallut deux ans avant de refaire un cross sans la boule au ventre.

Plus récemment mon jeune qui vient de finir le debourrage m'a virer lorsqu'on commencer le galop..... Donc je suis tombé et un peu amoché m'a mono la repris et m'a fait remonté mais que au pas puis le cours d'après un peu de pas et de trot et encore après un vrai cours.... Mais sans galop.

Ça viendra avec le temps. Mais elle m'a fait reprendre confiance en moi. Et c'est une super mono

Bonjour
En réponse au témoignage de Dadidada, tout d'abord je vous félicite que tout soit rentré dans l'ordre avec votre jolie jument.
Mais néanmoins je trouve que les incidents que vous citez étaient archi prévisibles, car acheter une jument réformée quand on a un tout petit niveau c'est ultra dangereux.....C'était excusez moi l'exemple type de ce qu'il ne faut surtout pas faire.
Enfin l'essentiel aujourd'hui c'est que ça a l'air d'être rentré dans l'ordre, et c'est tant mieux.

verop a écrit le 05/01/2015 à 13h21: Bonjour En réponse au témoignage de Dadidada, tout d'abord je vous félicite que tout soit rentré dans l'ordre avec votre jolie jument. Mais néanmoins je trouve que les incidents que vous citez étaient archi prévisibles, car acheter une jument réformée quand on a un tout petit niveau c'est ultra dangereux.....C'était excusez moi l'exemple type de ce qu'il ne faut surtout pas faire. Enfin l'essentiel aujourd'hui c'est que ça a l'air d'être rentré dans l'ordre, et c'est tant mieux.

Je suis tout à fait d'accord avec vous sur ce point. Acheter un réformer c'est déjà très compliqué mais en plus lorsqu'on ne sais pas monter c'est pire.
En aucun cas je pousse les autres à acheter un reformé, au contraire, je donne mon vécu pour leur montrer que j'ai énormément de chance qu'il n'y est pas eu d'accident plus grave.
Je vous avoue que si c'était à refaire, même aujourd'hui et avec les compétences requises, je ne le referais pas.