Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval

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Zzzzz

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 07/04/2011 à 15h39

un petit topic pour ironiser sur le monde du cheval : je propose de raconter des annectodes, reflexions marrantes ou pourries qu'on vous a faites.

je commence:

> en periode de gelee cet hiver, une cavaliere me dit :
- pourquoi tu vas pas en ballade?
- la route est gelee et ma jument fait la folle dehors, j'ai peur de glisser
- t'as qu'a lui mettre un enrennement...



> un moniteur en visite au club dit à ma monitrice en parlant de mon cheval :
- c'est quoi ce cheval? (d'un ton interessé)
- oh, rien, un trotteur


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Modérateur : bianca_jones

Tekesuta

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 28/10/2022 à 12h00

marylou13410 On peut sortir de la zone de confort de bien d'autre moyen que par des manières / propos durs, c'est là où ça devient sain et qu'il y aura peu de retour en arrière.

Sur ceux que j'ai encadré, c'était des cavaliers qui avaient peur, donc autant te dire la zone de confort était minuscule ! Ben on trouve des moyens pour que d'eux-mêmes, ils aient envie d'en sortir. Jamais un mot de travers, jamais d'invalidation. Et honnêtement, il y en a chez qui c'est venu super rapidement, et franchement ça reste de très, très beaux moments pour moi, parce que on a l'impression que ça sort de nul part. J'aurais pu les pousser, c'est sûr. Mais ça n'aurait pas été un sourire et une telle émotion que lorsqu'ils sont sortis de leur zone de confort... d'eux même !!

Alors, si on peut faire ça avec le "pire" (la peur, donc), pourquoi on ne pourrait pas le faire avec l'hésitation, le doute, le manque de motivation ?

Même si on a l'impression que c'est "ok" pour nous, est-ce que tu as connu le prof qui t'amène hors de ta zone de confort comme si c'était une dérive lente, douce, apaisante, et que, d'un seul coup, te voici à avoir traversé la mer effrayante pour poser les pieds sur une nouvelle île ? Personne ne t'a poussé à l'eau... tu ne t'es même pas rendue compte que tu y as été !

Je ne dis pas que ton enseignante est mauvaise, tu as l'air d'y être attachée et elle semble te convenir, donc tant mieux, mais simplement qu'au niveau pédagogie, apprentissage, etc, il y a tellement d'autres moyens d'accéder à d'excellents résultats sans une once de dureté ou de violence, ne t'y ferme pas, dans le sens, permets-toi de voir qu'on peut faire autrement. C'est exactement pareil pour les chevaux d'ailleurs (d'où le fait que mon cheval m'ait énormément éduquée là-dessus !).

Corleone

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 28/10/2022 à 12h07


tekesuta a écrit le 28/10/2022 à 10h23:

Si un truc va pas, je relève en expliquant ce que j'ai pu voir (l'action de la cavalière, le moment, etc), pourquoi c'était pas top et comment arranger ça. Et aussi qu'elle analyse sa propre action.
C'est plus efficace que de dire c'est dégueulasse, bouge toi le cul et fais mieux.


Pour moi, on peut faire les deux.
Avoir un vocabulaire plus cash, et passer une heure à expliquer les choses.

Par contre, je pense qu'on n'a pas les mêmes termes en tête : "Bouge-toi le cul et fais mieux", pour moi c'est interdit. Même avec de la pédagogie avant et après, même en rigolant. "Bouge-toi le cul", c'est simplement dénigrant. Déjà, l'utilisation de l'impératif est beaucoup plus marquant, c'est aussi ce qui joue dans le cadre d'un cours/formation.

Je pense plutôt au "Ah ça c'est dégueu" en rigolant et si le cavalier est le premier à rire de son exercice raté. "Tu te réveilles quand ?" sur un ton sympathique. En général c'était pour moi mais c'était toujours suivi d'une remarque positive derrière, d'un encouragement : "Ah bah voilà, tu vois quand tu te réveilles, ça marche mieux ! Continues comme ça !"


Ca ne m'a jamais traumatisé de me faire reprendre, mais vu que j'ai un pied dans l'armée, je dois avoir un côté maso, car on s'y prend beaucoup de remarque vachement cash.

Indji

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 28/10/2022 à 12h59

Il y a 2 sujets en 1 ici. Effectivement, entre les personnes, le ton employé, le fait qu'elles se connaissent, etc... relativise la portée des mots.

Mais arriver à dire "rentre lui dedans" ou "sois violente", ça sous-entend une manière de voir l'équitation qui me dérange. Tout le monde a de bonnes intentions, personne ne se dit "ok, j'ai le droit d'être violent", mais on a été formaté à croire qu'il est légitime d'imposer sa volonté au cheval. S'il coopère, vive la légèreté, mais s'il ne le fait pas, jusqu'où a-t-on le droit de renforcer la contrainte pour atteindre nos objectifs?

Il me semble que dans l'exemple donné, dire "avoir un contact plus marqué l'aiderait" induit un autre état d'esprit que "rentre lui dedans" (D'ailleurs, j'ai du mal à voir le rapport entre lui rentrer dedans et avoir plus de contact...)

Corleone

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Posté le 28/10/2022 à 14h07


indji a écrit le 28/10/2022 à 12h59:
Mais arriver à dire "rentre lui dedans" ou "sois violente", ça sous-entend une manière de voir l'équitation qui me dérange.[...]
Il me semble que dans l'exemple donné, dire "avoir un contact plus marqué l'aiderait" induit un autre état d'esprit que "rentre lui dedans"


Si je puis me permettre, tu soulignes finalement toi-même que dire Telle chose n'est pas de facto une seule et unique manière de concevoir l'équitation.

Je comprends toutefois parfaitement que dans 98% des cas, le "rentre-lui dedans" ou "sois violent" soit négatif, car nous avons TOUS croisé - ne serait-ce qu'en concours - le chemin de ce mono incompétent qui pense que donner des coups de talons au poney va résoudre le problème. Rentrer dedans au sens littéral, quoi.


Concernant le terme lui-même et la raison de son utilisation, pour moi "rentrer dedans", c'est discuter fermement avec quelqu'un : "Truc m'est rentré dedans quand je lui ai dit ceci....." : on reprend l'autre, on discute, on échange. En équitation, c'est donc être plus ferme, se faire entendre du cheval. Par exemple si mon cheval fait l'abruti en faisant des lançades partout, je lui "rentre dedans" en le faisant travailler, en l'empêchant de faire l'idiot. Pas besoin de violence.

Avec le recul, j'ai très vite fait la part des choses, en fait. Contrairement à "casse-lui les dents", je n'ai jamais perçu ce terme comme violent, mais c'est peut-être grâce à des profs pas violents et plutôt cool

Indji

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Posté le 28/10/2022 à 17h51

corleone Si mon cheval faisait des lançades, je me demanderais ce que je fais de faux pour qu'il en arrive là. Ce n'est pas forcément quelque chose de faux dans la manière de monter, c'est peut-être qu'il ne sort pas assez, que sa nourriture est trop énergétique, que le mouvement demandé lui fait mal quelque part. Par les défenses, les chevaux nous parlent et juste les en empêcher est nécessaire sur le moment, mais pas suffisant. Je ne reprendrais pas le travail comme si de rien n'était, même si en lui rentrant dedans dans le sens "recadrer", (pas tabasser, j'entends bien), il se soumet et se met au travail.

Edit: en me relisant, ça sonne moralisateur. Je ne juge pas, j'ai fonctionné comme ça car on nous l'apprend ainsi, mais je trouve intéressant de se questionner sur ce qu'on recherche dans l'équitation. Mon idéal serait que les chevaux se disent tout le temps quand on est avec eux: "chouette, un humain vient interagir avec moi!"

Édité par indji le 28-10-2022 à 17h57



Corleone

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Posté le 28/10/2022 à 18h15

indji
Je ne l'ai pas lu sur un ton moralisateur, aucun souci !

La lançade était juste un exemple donné comme ça, pour illustrer une situation dans laquelle il faut reprendre le cheval.

Mais bravo si tu arrives à penser à tout ça : je dois admettre que quand ma monture essaye de m'envoyer au tapis, je suis loin de me demander si sa nourriture est trop riche, j'essaye de tenir et de revenir au calme, ou je me relève en me frottant les côtes.

Indji

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Posté le 28/10/2022 à 18h23


corleone a écrit le 28/10/2022 à 18h15:
@indji
je dois admettre que quand ma monture essaye de m'envoyer au tapis, je suis loin de me demander si sa nourriture est trop riche, j'essaye de tenir et de revenir au calme, ou je me relève en me frottant les côtes.


Sur le moment, moi aussi! Mais dès que le calme est revenu, je cogite sur le pourquoi et ce que ressent le cheval pour en arriver là.

Aliwia

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Posté le 28/10/2022 à 19h10

Je rebondis juste là-dessus :


Citation :
Pour moi, on peut faire les deux.
Avoir un vocabulaire plus cash, et passer une heure à expliquer les choses.


Il n'y a pas que deux choix possibles : j'ai eu deux enseignants qui m'ont quasiment dégoûtée de l'équitation, ils étaient bons, mais pas pédagogue pour un sous et je finissais en pleurs quasi à la fin de chaque cours. (Et l'un deux venait de l'équitation militaire).
Aujourd'hui, j'ai une prof qui s'estime dure, qui s'estime intransigeante. Sans doute par rapport aux monos de clubs poney classiques, mais elle si est exigeante, elle n'est pas dure dans ses propos. Pour autant, c'est pas parce que je suis sensible que je suis plus bête qu'une autre : elle n'a pas à m'expliquer pendant une heure quoi que ce soit, elle évite juste que je me sente comme une merde. Et elle pense à souligner quand ça va bien. C'est tout bête, mais ça met le sourire au lèvres et ça aide à passer beaucoup de critiques derrière.


Pour la violence des mots vis à vis de nos actions sur le cheval, ça ne me choque pas outre mesure, selon le contexte.

Alecto

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Posté le 29/10/2022 à 05h38

Je rejoins plutôt corleone, je suis vraiment partisane d'un enseignement intransigeant voir dur (pas violent) pour ma part. J'ai fait de la danse classique avec une prof à l'ancienne, c'était vraiment raide, avec les petits coups de baguette sur le ventre, les épaules et les fesses quand on ne rentrait/n'abaissait pas assez, mais j'adore de mon côté. De la gym en instruction militaire également, et c'était archi top top top.
Même au cheval au début, mon mono était vachement sévère (je sais que j'ai déjà vu des copaines courir dans dans la carrière après un exo très mal fait ou une mauvaise attitude) et je kiffais.

J'ai pourtant eu une éducation douce (enfin, pas une tape, fessée ou baffe quoi) mais simplement intransigeante, une fois non c'est non ad vitam ... et j'avoue que je n'ai jamais apprécié les prof qui disaient "Si tu ne le sens pas, te force pas !". Ça convient à d'autres et tant mieux mais on a tous différentes façons d'aimer apprendre et moi je préfère largement de la grande rigueur, même si beaucoup trouvent ça bien trop dur. D'ailleurs mon mono a dû revoir quelques unes de ses méthodes au bout de 15 ans car certains parents ralaient. Bon, comme quoi certains n'aimaient vraiment pas ça. Alors que la totalité de notre groupe adorait ^^

Parfois j'ai reçu des paroles qu'on pourrait trouver trop violente, que ce soit à la gym, au cheval ou à la danse. Mais comme l'expliquait Corleone, on ne peut pas tirer une règle d'une simple parole sans savoir de qui elle provient ...en tout cas, personnellement, j'ai besoin qu'on me tire vraiment sur la corde au sport, je veux morfler et qu'on me pousse à me dépasser même si j'en pleure sur le coup


Edit : je précise mais bien sur, l'expérience de Tekesuka me débecte et je ne cautionne pas du tout cette manière "d'enseigner" !

Édité par alecto le 29-10-2022 à 06h59



Indji

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Posté le 29/10/2022 à 07h26

alecto Ce qui me gêne, ce n'est pas l'intransigeance envers un adulte qui choisit son sport, mais celle envers un cheval (ou un enfant) qui n'a rien demandé.

Alecto

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Posté le 29/10/2022 à 07h41

indji
J'étais dans le cas de l'enfant perso ...
Quant au cheval, je n'ai jamais cautionné la moindre violence

Tam89

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Posté le 29/10/2022 à 08h11

alecto

Je suis dans le même cas que toi, j'ai fais de la gym et c'était pareil, c'était dur, le prof intransigeant, pas violent mais clairement dur et j'ai adoré.

A cheval c'était pire, mon instructeur était un ancien militaire, donc on en a chier, mais ce sont les meilleurs années de ma vie à cheval, c'est là où j'ai le plus appris et où je me suis le plus éclaté. J'ai trouvé tous les autres moniteurs ou instructeurs que j'ai eu tellement fade et sans intêret ... le pire étant ma formatrice pour mon BE ...

Barbichon

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Posté le 29/10/2022 à 08h12

J’ai encore une réflexion pourrie à vous partager
Décidément en se moment il y en a pas mal

C’était un adulte en cours sur une ponette un peu lente et une mono très très douce

Dans un départ au galop, le mec lui donne un gros coup de cravache sans même avoir essayé de faire partir là ponette avec ses aides

La mono lui dis pas contente « ça vas pas ou quoi ? pourquoi t’a fait ça, ta même pas essayé de la faire partir sans la cravache, c’est de la violence gratuite »

Ce à quoi il répond « peut-être mais c’est pour toute les fois où elle est pas partie au galop sans la cravache, elle l’a mérité »

La mono s’est retenue de l’insulter

Kasugaii

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Posté le 29/10/2022 à 08h30

Un prof peut être rigoureux, arriver à faire se dépasser ses élèves sans leur parler comme à des merdes.

Un bon prof c'est celui qui sait adapter sa pédagogie aux personnes en face de lui.
Et on n'est pas plus fort parce qu'on résiste à un prof type militaire qui parle mal et qu'on finit en pleurs à la fin du cours.

J'ai l'impression de lire une certaines fierté d'avoir été "dressé à la dure". C'est quelque chose qui me laisse interrogative.

Scoudi

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Posté le 29/10/2022 à 10h07

Le problème c'est que quand tu es enfant la "violence douce" peut facilement devenir une sale habitude.

Simplement le fait qu'on puisse apprendre à l'enfant à exiger au lieu de demander, à demander plus fort avant de chercher à réexpliquer, voir lui dire de s'énerver dans ces cas là. Je pense que la bienveillance, la compréhension du dialogue avec le cheval doivent vraiment être inculquées.

Et même si c'est compris/acquis plus tard (pas forcément tard en soit) cela peut laisser des traces => Alors que j'abhorre le fait d'être désagréable avec les chevaux, il m'arrive quand je suis sous pression (en général POUR mes chevaux, type soins impérativement à effectuer)/incompréhension dans la communication d'avoir un sale réflexe de m'agacer et de monter le ton/l'intensité de façon désordonnée et stupide...

Au final je les ai compté car j'avais l'impression que c'était régulier : ça doit m'arriver 2 fois dans l'année, mais c'est déjà trop... et je m'en veux énormément quand je faute en ce sens. Surtout que c'est en total désaccord avec la façon dont je conçois les interactions avec les chevaux. (C'est aussi lié à une hypersensibilité qui me rend extrêmement service avec les chevaux mais qui a ce revers de médaille sur le plan gestion émotionnelle).

Je me sens vraiment nulle parce qu'à en lire certaines j'ai l'impression que cela ne leur arrive jamais de fauter...

Bref tout ça pour dire que même chez un enfant qui est capable de remettre en question il y a des conseils à ne pas donner.

Édité par scoudi le 29-10-2022 à 10h19



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