Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval

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Zzzzz

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 07/04/2011 à 15h39

un petit topic pour ironiser sur le monde du cheval : je propose de raconter des annectodes, reflexions marrantes ou pourries qu'on vous a faites.

je commence:

> en periode de gelee cet hiver, une cavaliere me dit :
- pourquoi tu vas pas en ballade?
- la route est gelee et ma jument fait la folle dehors, j'ai peur de glisser
- t'as qu'a lui mettre un enrennement...



> un moniteur en visite au club dit à ma monitrice en parlant de mon cheval :
- c'est quoi ce cheval? (d'un ton interessé)
- oh, rien, un trotteur


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Modérateur : bianca_jones

Paulimer

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 21/03/2023 à 22h57

peechy

Mais ce n'est pas parce que quelque chose existe et qu'on ne peut rien n'y faire qu'il est souhaitable. Pousser le raisonnement du RWAS jusqu'à la question de la prédation, c'est une démarche de réflexion éthique et philosophique, pas un mode d'emploi.
Le RWAS commence à partir du moment où on intervient sur la nature. Mettre des points de nourrissage pour les oiseaux ou les hérissons dans son jardin, c'est du RWAS, c'est réduire les potentielles souffrances d'animaux qui risquent de manquer de nourriture. Mais jusqu'où pousser l'interventionnisme ? Comment et où tracer la limite ? Avec quel argument ? En faveur de qui ? Bref, c'est de la philosophie. Rien de sectaire, c'est réfléchir sur le monde qui nous entoure au lieu de se contenter du statut quo.

Klavel

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 21/03/2023 à 23h07

Heu... Vous savez que cet extrait RWAS sur le lion et la gazelle c'est plus un exercice qu'un réel pamphlet/ligne de conduite ? J'aurai du mal à le résumer mais en gros, pour la majorité de ces militants (qui sont déjà une infime minorité dans une minorité déjà toute petite), on est plus sur un exercice philosophique, etc... Que sur un réel argumentaire. L'idée étant de réfléchir sur ce type d'arguments avec un exemple bien précis : le lion et la gazelle.
Notez que c'est l'argument régulièrement sortis aux végétariens et véganes : "le lion mange bien la gazelle". Ça et "le cri de la carotte". À 10 ans je les entendais et lisais déjà. Je vais en avoir 27. Peut-être faut-il prendre en compte CET exemple précis, dans sa réflexion sur ce texte, non ?

On peut réfléchir à plein de chose, lire plein de choses qui ne sont pas nécessairement en accord avec nos valeurs, on peut s'amuser à pousser une réflexion le plus loin possible, même si elle est devient dérangeante ou qu'elle semble ridicule. C'est aussi le but de la philosophie.
Bref, respirez, les gens. Tout va bien. Personne ne va stériliser ou euthanasier les lions. Par contre ça montre bien les réactions parfois épidermiques que ça provoque en première lecture. Ce qui est aussi le but !

Édité par klavel le 21-03-2023 à 23h09



Marlin

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 21/03/2023 à 23h10

Paulimer: oui je me relis et je ne souhaite à aucun être de souffrir, cela ne veut pas dire qu'elle n'existe pas.

Au passage la bonne âme qui a apporté une mouette malade au sanctuaire des oiseaux a ramené la grippe aviaire dans ledit sanctuaire (je te laisse imaginer les conséquences avec quelques 200 oiseaux sauvages en soins) déclaré le 1er cas en Suisse, alors sachons nous petits humains garder notre place sans être arrogants.

Cela ne veut pas dire qu'on accepte la souffrance ou toute autre forme de malaises. Mais il serait bon d'arrêter de se prendre pour un dieu.

Édité par marlin le 21-03-2023 à 23h11



Peechy

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Posté le 21/03/2023 à 23h10

paulimer

Alors ok pour le fait de mettre des points de nourrissage ou apporter des soins si nécessaire et oui, on peut et doit réfléchir à comment on interagit avec notre environnement mais le raisonnement n'est pas obligé d'aller aussi loin... 'fin, pour moi en tout cas, la question de la prédation est complètement hors-sol car c'est carrément remettre en question comment la nature fonctionne

Marlin

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 21/03/2023 à 23h16

La réflexion pour moi se ferait plus abrute, c'est grâce à la consommation de viande que le cerveau de nos lointains ancêtres a pu se développer, que serait devenu l'humanité si l'on avait pas fait ce pas?

Peut-être que nous ne serions pas du tout en haut de la chaîne alimentaire et peut-être que nous aurions complètement disparus.

Peut-on parler de conscience du mal d'un prédateur? Il se nourrit, il sait qu'il doit tuer pour le faire, son instinct lui dicte-t-il de faire souffrir sa proie? Dès lors dans quel intérêt s'il en est conscient?

La science a découvert que les arbres de différentes essences communiquent entre eux, pourquoi pas la fameuse carotte? Pourquoi une plante aussi petite soit-elle n'aurait-elle pas les mêmes capacités qu'un arbre?

Édité par marlin le 21-03-2023 à 23h22



Corleone

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 21/03/2023 à 23h24

Je culpabilise, dites donc : à l'origine, j'ai juste parlé d'extrêmistes au sujet des chats et de nos incohérences, hein. Je pensais pas que ça allait autant dériver.

Zen.

Paix et amour.


(Klavel : le souci de ces extrémistes, c'est qu'à force de dire des trucs lunaires, on ne sait plus quand c'est sérieux ou non.
On a quand même eu Caron et l'affaire des moustiques... Hum hum.)

Édité par corleone le 21-03-2023 à 23h29



Sosopoy

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 21/03/2023 à 23h33

marlin
En tant que biologiste je suis obligée de tiquer la dessus. La "chaine alimentaire" avec l'humain tout à dessus, ça n'existe pas.

Les réseaux trophiques sont complexes, sans niveaux hiérarchiques simplistes tels que tu peux les imaginer.
Ceux contenant l'homo sapiens ne le placent pas "au dessus" à la rigueur il fait partie des prédateurs secondaires avec d'autres espèces.
C'est une observation à un temps donné (saisons, années), à un lieu donné.

Klavel

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 22/03/2023 à 00h25

corleone quels extrémistes ? C'est un simple exercice philosophique comme ça existe depuis la naissance même de la philosophie. Si on est totalement étranger à ce genre de questionnement, évidemment qu'on passe à côté de l'idée même du texte en question.
Rien que l'exemple utilisé est un tel cliché qu'il devrait mettre la puce à l'oreille. Le lion et la gazelle, symbole numéro 1 d'un prédateur et de sa proie. L'argumentaire ne ferait pas couler autant d'encre si on parlait de crapaud et de libellule. Pourtant l'un mange aussi l'autre. Mais le second exemple ne provoquerait pas l'utilisation de mots tels que, je cite, "secte", "extrêmiste", "guerre", "prosélytisme"... Parce que tout le monde s'en tape des prédateurs écrasés sur le bord de la route.
Et on se retrouve avec UNE membre qui pose un texte (qui utilise plusieurs termes utilisés en philosophie etc, tels que "sophisme", "homme de paille" ce qui aurait dû mettre sur la voie de l'exercice), et est limite contrainte de le justifier alors qu'elle n'en a nullement fait l'apologie.
Mais en effet, ce n'est pas un exercice qui s'adresse au lecteur non-averti de ce courant philosophique. Sinon, il a autant de valeur qu'une citation hors contexte. La première fois que je l'ai lu j'ai eu du mal à comprendre, j'ai demandé à un pote vegan de m'expliquer ce courant.
De même que si Diogène est connu pour avoir vécu à poil dans un tonneau, c'est pas la seule chose que les philosophes retiennent de lui. Parce que des exhibitionnistes, il y en a dans les métros et ça n'en fait pas des philosophes cyniques pour autant.

Idem que si Mr. Caron refuse de tuer des moustiques, ma foi, c'est son problème. Moi je m'en fous un peu des moustiques. De là à parler "d'affaire", ça va, c'est pas le watergate, juste un propos d'une minute d'une personnalité politique. Y'en a qui sortent des conneries plus grosses que ça.
Mais. C'est quand même une question intéressante... Si on veut appliquer à la lettre l'antispécisme on ne devrait pas tuer de moustiques, c'est vrai. Surtout que le moustique est l'animal le plus dangereux sur Terre pour nous, humains.
Mais est-ce que tuer les trente moustiques qu'on va croiser en un été va endiguer les épidémies de palu et dengue ? Non plus. Auquel cas, si on élargie la question, on peut se pencher sur les manières de lutter contre le moustique tigre. Espèce porteuse de maladie déjà très implantée dans le sud de la France (on a des recommandations pour limiter sa propagation depuis des années), dont l'une des solutions pourraient être une stérilisation à grande échelle. Le moustique, aussi pénible et dangereux soit-il, est un aliment pour de très nombreuses espèces. L'éradiquer totalement provoquerait un déséquilibre dans les écosystèmes, particulièrement ceux des zones humides qui sont très sensibles et essentiels à notre survie.

Quand on veut bien aller plus loin, même la question la plus saugrenue peut en soulever d'autres très intéressantes

Édité par klavel le 22-03-2023 à 00h32



Alecto

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Posté le 22/03/2023 à 06h12

Je rejoins totalement Klavel et Paulimer, ce sont des exercices de pensées qui nous poussent à réfléchir sur nous-mêmes et nos interactions avec tout le reste de l'écosystème. Et je vais peut-être vous faire rire, mais sauf s'ils sont entrain de me piquer et que c'est donc par réflexe ... je ne tue pas les moustiques juste parce que j'en vois un sur le mur de ma chambre (je vis pour l'instant dans une région où ils ne semblent pas super dangereux).

C'est aussi ça la philo, réfléchir, voir jusqu'où peuvent tenir nos engagements, nos convictions. Je suis anarchiste et c'est exactement la même chose dans ce mouvement : pousser la logique anarchiste à fond sur le papier, s'interroger sans cesse sur les possibilités ... mais c'est très différent dans le réel.
C'est ainsi pour chaque pensée ! Ce n'est pas nouveau, ça n'a rien à voir avec une secte et c'est fascinant.

Sincèrement, lisez n'importe quel philosophe, la théorisation fait partie de leur vie et il est évident que pousser à fond un raisonnement n'oblige personne à le suivre dans la vie ensuite car tout le monde sait qu'entre théorie et pratique, il y a un fossé (et qu'il n'est parfois même pas souhaitable de le mettre en pratique, même du point de vue des militantes ou des philosophes !)

De mon côté, je ne suis pas pour la réduction de la souffrance dans sa globalité et la diminution permanente de la prise de risque. Je pense que la souffrance peut être nécessaire et est indispensable pour apprécier justement les moments sans souffrance. Par là même, je suis complètement à rebours du mouvement RWAS qui ne me parle pas du tout :)

Marlin

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Posté le 22/03/2023 à 06h40

Sosopopy: intéressant
Klavel, je comprends le fond. Mais finalement bien que cela déplaise, la souffrance est nécessaire pour survivre. C'est un avertissement pour tempérer son appréciation. Sans ce baromètre, comment savoir si j'ai une blessure potentiellement grave nécessitant une prise en charge rapide. Les animaux ne peuvent malheureusement pas l'exprimer clairement.

J'ai parfois de la peine avec certains courants, biensûr on peut débattre sur tout mais quel en serait l'intérêt.

Alecto

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Posté le 22/03/2023 à 06h44

marlin
Quel en serait le but ? Réfléchir ?


Sinon en partant de là, aucun intérêt à la morale stoïcienne, aux "délires" Nietzschens, à la philosophie de Socrate, au mythe du bon sauvage ... et plus proche de nous, à la théorie des cordes, à l'exploration des premiers temps du cosmos ...
Rien de cela n'est indispensable ni obligatoire mais c'est passionnant pour qui veut :)

Badmonster

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Posté le 22/03/2023 à 07h06

J’ai aucun souci avec les exercices de pensée, mais quand ils disent, dans l’extrait cité, que tous les arguments contre sont invalides, ben bonjour l’exercice de pensée

Marlin

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Posté le 22/03/2023 à 07h16

Tout à fait cela ne fait pas avancer le cosmos, mais c'est possiblement passionnant... pour certains!
Je persiste, une seule idéologie prônée s'apparente à un courant sectaire.

Walmos

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Posté le 22/03/2023 à 07h18


Citation :
- En tant que roi, il te faut comprendre cet équilibre, et respecter toutes les créatures, de la fourmi qui rampe à l'antilope qui bondit.
- Mais les lions mangent les antilopes ?
- Oui Simba. Mais laisse-moi t'expliquer. Quand nous mourons, nos corps se transforment en herbe, et les antilopes mangent l'herbe. C'est comme les maillons d'une chaîne dans le grand cycle de la vie.

Vous êtes en train de dire que c'est pas aussi simple que ça ? Mais alors toute mon enfance repose sur un mensonge !



Atom

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Posté le 22/03/2023 à 08h21


cherchour a écrit le 21/03/2023 à 11h24:
@uneraell Non non ça existe malheureusement.
Même sur le loup en France, il y a régulièrement des gens qui se plaignent car ils tuent les chevreuils et autres animaux sauvages.
Autant les moutons et autres animaux domestiques je comprends tout à fait le problème, autant les sauvages, et bien c'est la nature
Le seul animal qui dérègle la nature c'est bien l'humain.


J'ai lu un article là dessus, en réalité c'est la fédération de chasse qui se plaint du loup qui chasse le gros gibier. J'imagine que comme le loup fait son boulot de régulation, les chasseurs l'ont dans l'os car ils doivent avoir plus de restriction. Donc les chasseurs demandent a régulariser la population de loups dans cette région (c'était dans les Alpes). C'est le serpent qui se mord la queue pour que les chasseurs continuent leur loisirs.

Alors qu'il est prouvé que le loup rend la nature mieux équilibrée avec le test réalisé dans le parc de Yellowstone.
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