Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval

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Zzzzz

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 07/04/2011 à 15h39

un petit topic pour ironiser sur le monde du cheval : je propose de raconter des annectodes, reflexions marrantes ou pourries qu'on vous a faites.

je commence:

> en periode de gelee cet hiver, une cavaliere me dit :
- pourquoi tu vas pas en ballade?
- la route est gelee et ma jument fait la folle dehors, j'ai peur de glisser
- t'as qu'a lui mettre un enrennement...



> un moniteur en visite au club dit à ma monitrice en parlant de mon cheval :
- c'est quoi ce cheval? (d'un ton interessé)
- oh, rien, un trotteur


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Modérateur : bianca_jones

Marlin

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 21/03/2023 à 22h11

Cette pensée s'apparente à une secte!

Et dire que certains subissant les guerres s'en fichent complètement de ces pensées absurdes, inutiles voire stupides puisque l'on ne peut strictement rien y faire, eux la seule obsession qui les tienne est de se demander comment survivre jusqu'au lendemain.

N'est-ce pas la réflexion ou l'instinct de tout être vivant? Comment survivre un jour de plus? Revenons un peu sur terre...

Peechy

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 21/03/2023 à 22h13

paulimer

paulimer a écrit le 21/03/2023 à 21h21:
mais ce n'est pas pour autant que je ne trouverais pas souhaitable d'éradiquer la souffrance de tout le monde si cela ne causait de tort à personne.

Forcément que cela ne ferait de tort à personne d'éradiquer la souffrance Mais pourquoi serait-il souhaitable de l'éliminer ? Ce serait comme vouloir supprimer une ou des émotions négatives par exemple. Ce qui fait qu'on ressent ou vit des choses positives c'est parce qu'il y a le côté négatif. Comme la vie et la mort. Ce serait idiot de vouloir supprimer la mort car elle fait partie de la vie, tout comme la souffrance, tout simplement

Paulimer

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 21/03/2023 à 22h22

marlin

Non mais sérieusement vous vous relisez avant de poster ???

Réduire voire supprimer la souffrance c'est littéralement le but de la médecine humaine et animale. On cherche à guérir le cancer pour que les gens ne souffrent pas, on opère pour que les gens arrêtent de souffrir et on le fait sous anesthésie pour supprimer une potentielle souffrance. On crée tout un tas de choses tout le temps pour éliminer la souffrance. Nos lois sont basées sur la réduction de la souffrance. Pourquoi ne peut-on pas violenter et tuer son prochain ? Parce qu'on ne doit pas faire souffrir les autres. Pourquoi vous donnez des compléments à votre chien contre son arthrose ? Parce que vous ne voulez pas qu'il souffre. Pourquoi vous emmenez un oiseau sauvage blessé en clinique vétérinaire ? Parce que vous ne voulez pas qu'il continue de souffrir.
La souffrance fait peut-être partie de la vie mais personne ne veut souffrir et on fait tout pour ne pas souffrir et ne pas que les autres souffrent. La limite que vous tracez entre souffrance acceptable et souffrance inacceptable ne dépend que de vous, de votre éthique et de votre façon de voir le monde.

Peechy

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Posté le 21/03/2023 à 22h34

paulimer

Mais on est bien d'accord mais le fait est que la souffrance existe et a son propre rôle à jouer. Alors quoi ? La vie est faite ainsi

Paulimer

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Posté le 21/03/2023 à 22h41

peechy

Mais ça ne change pas qu'on cherche constamment à la réduire et que personne n'y voit de problème donc pourquoi ça en deviendrait un quand ça concerne les animaux sauvages si ça ne met pas en péril les écosystèmes ?

Personnellement, je ne souhaite pas souffrir, je ne veux pas tomber malade, je ne veux pas me faire tuer par un ours ou par un homme. Je suis contente d'avoir été opérée pour ma fracture du coude et surtout sous anesthésie. Je suis heureuse de vivre dans une maison chauffée, de ne pas ressentir la faim.
Je remercie donc chaleureusement tous les scientifiques qui m'ont empêché de souffrir parce que la vie™ en avait décidé ainsi.

Corleone

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 21/03/2023 à 22h46


liteulorce a écrit le 21/03/2023 à 20h39:

Si tu me parle de la création , ou de tout autre terme religieux, tu n'es pas en train de dérouler un cheminement philosophique, mais bien en train de prêcher pour ta paroisse. Merci.

Si j'osais, je dirais qu'il faut pas prendre les gens pour dec.

Oulah. Je disais juste que le mouvement "rwas" est une idéologie, pas une religion.

Ce n'est pas parce qu'une idéologie reprend un terme qu'on retrouve dans des spiritualités qu'elle est une religion.

En tout cas j'apprends qu'en une phrase, je suis capable de dérouler un cheminement philosophique, je ne me savais pas aussi douée.

Peechy

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Posté le 21/03/2023 à 22h50

paulimer

Ben oui parce qu'elle est là et tout simplement parce que ça fait partie de l'acte de chasse, de se nourrir si on parle de la prédation Par exemple, comment veux-tu empêcher une lionne de croquer un zèbre sans que cela lui fasse mal ? C'est un peu lunaire quand même...

Et tout pareil pour le deuxième paragraphe.

Paulimer

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Posté le 21/03/2023 à 22h57

peechy

Mais ce n'est pas parce que quelque chose existe et qu'on ne peut rien n'y faire qu'il est souhaitable. Pousser le raisonnement du RWAS jusqu'à la question de la prédation, c'est une démarche de réflexion éthique et philosophique, pas un mode d'emploi.
Le RWAS commence à partir du moment où on intervient sur la nature. Mettre des points de nourrissage pour les oiseaux ou les hérissons dans son jardin, c'est du RWAS, c'est réduire les potentielles souffrances d'animaux qui risquent de manquer de nourriture. Mais jusqu'où pousser l'interventionnisme ? Comment et où tracer la limite ? Avec quel argument ? En faveur de qui ? Bref, c'est de la philosophie. Rien de sectaire, c'est réfléchir sur le monde qui nous entoure au lieu de se contenter du statut quo.

Klavel

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 21/03/2023 à 23h07

Heu... Vous savez que cet extrait RWAS sur le lion et la gazelle c'est plus un exercice qu'un réel pamphlet/ligne de conduite ? J'aurai du mal à le résumer mais en gros, pour la majorité de ces militants (qui sont déjà une infime minorité dans une minorité déjà toute petite), on est plus sur un exercice philosophique, etc... Que sur un réel argumentaire. L'idée étant de réfléchir sur ce type d'arguments avec un exemple bien précis : le lion et la gazelle.
Notez que c'est l'argument régulièrement sortis aux végétariens et véganes : "le lion mange bien la gazelle". Ça et "le cri de la carotte". À 10 ans je les entendais et lisais déjà. Je vais en avoir 27. Peut-être faut-il prendre en compte CET exemple précis, dans sa réflexion sur ce texte, non ?

On peut réfléchir à plein de chose, lire plein de choses qui ne sont pas nécessairement en accord avec nos valeurs, on peut s'amuser à pousser une réflexion le plus loin possible, même si elle est devient dérangeante ou qu'elle semble ridicule. C'est aussi le but de la philosophie.
Bref, respirez, les gens. Tout va bien. Personne ne va stériliser ou euthanasier les lions. Par contre ça montre bien les réactions parfois épidermiques que ça provoque en première lecture. Ce qui est aussi le but !

Édité par klavel le 21-03-2023 à 23h09



Marlin

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Posté le 21/03/2023 à 23h10

Paulimer: oui je me relis et je ne souhaite à aucun être de souffrir, cela ne veut pas dire qu'elle n'existe pas.

Au passage la bonne âme qui a apporté une mouette malade au sanctuaire des oiseaux a ramené la grippe aviaire dans ledit sanctuaire (je te laisse imaginer les conséquences avec quelques 200 oiseaux sauvages en soins) déclaré le 1er cas en Suisse, alors sachons nous petits humains garder notre place sans être arrogants.

Cela ne veut pas dire qu'on accepte la souffrance ou toute autre forme de malaises. Mais il serait bon d'arrêter de se prendre pour un dieu.

Édité par marlin le 21-03-2023 à 23h11



Peechy

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Posté le 21/03/2023 à 23h10

paulimer

Alors ok pour le fait de mettre des points de nourrissage ou apporter des soins si nécessaire et oui, on peut et doit réfléchir à comment on interagit avec notre environnement mais le raisonnement n'est pas obligé d'aller aussi loin... 'fin, pour moi en tout cas, la question de la prédation est complètement hors-sol car c'est carrément remettre en question comment la nature fonctionne

Marlin

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Posté le 21/03/2023 à 23h16

La réflexion pour moi se ferait plus abrute, c'est grâce à la consommation de viande que le cerveau de nos lointains ancêtres a pu se développer, que serait devenu l'humanité si l'on avait pas fait ce pas?

Peut-être que nous ne serions pas du tout en haut de la chaîne alimentaire et peut-être que nous aurions complètement disparus.

Peut-on parler de conscience du mal d'un prédateur? Il se nourrit, il sait qu'il doit tuer pour le faire, son instinct lui dicte-t-il de faire souffrir sa proie? Dès lors dans quel intérêt s'il en est conscient?

La science a découvert que les arbres de différentes essences communiquent entre eux, pourquoi pas la fameuse carotte? Pourquoi une plante aussi petite soit-elle n'aurait-elle pas les mêmes capacités qu'un arbre?

Édité par marlin le 21-03-2023 à 23h22



Corleone

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Posté le 21/03/2023 à 23h24

Je culpabilise, dites donc : à l'origine, j'ai juste parlé d'extrêmistes au sujet des chats et de nos incohérences, hein. Je pensais pas que ça allait autant dériver.

Zen.

Paix et amour.


(Klavel : le souci de ces extrémistes, c'est qu'à force de dire des trucs lunaires, on ne sait plus quand c'est sérieux ou non.
On a quand même eu Caron et l'affaire des moustiques... Hum hum.)

Édité par corleone le 21-03-2023 à 23h29



Sosopoy

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Posté le 21/03/2023 à 23h33

marlin
En tant que biologiste je suis obligée de tiquer la dessus. La "chaine alimentaire" avec l'humain tout à dessus, ça n'existe pas.

Les réseaux trophiques sont complexes, sans niveaux hiérarchiques simplistes tels que tu peux les imaginer.
Ceux contenant l'homo sapiens ne le placent pas "au dessus" à la rigueur il fait partie des prédateurs secondaires avec d'autres espèces.
C'est une observation à un temps donné (saisons, années), à un lieu donné.

Klavel

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Posté le 22/03/2023 à 00h25

corleone quels extrémistes ? C'est un simple exercice philosophique comme ça existe depuis la naissance même de la philosophie. Si on est totalement étranger à ce genre de questionnement, évidemment qu'on passe à côté de l'idée même du texte en question.
Rien que l'exemple utilisé est un tel cliché qu'il devrait mettre la puce à l'oreille. Le lion et la gazelle, symbole numéro 1 d'un prédateur et de sa proie. L'argumentaire ne ferait pas couler autant d'encre si on parlait de crapaud et de libellule. Pourtant l'un mange aussi l'autre. Mais le second exemple ne provoquerait pas l'utilisation de mots tels que, je cite, "secte", "extrêmiste", "guerre", "prosélytisme"... Parce que tout le monde s'en tape des prédateurs écrasés sur le bord de la route.
Et on se retrouve avec UNE membre qui pose un texte (qui utilise plusieurs termes utilisés en philosophie etc, tels que "sophisme", "homme de paille" ce qui aurait dû mettre sur la voie de l'exercice), et est limite contrainte de le justifier alors qu'elle n'en a nullement fait l'apologie.
Mais en effet, ce n'est pas un exercice qui s'adresse au lecteur non-averti de ce courant philosophique. Sinon, il a autant de valeur qu'une citation hors contexte. La première fois que je l'ai lu j'ai eu du mal à comprendre, j'ai demandé à un pote vegan de m'expliquer ce courant.
De même que si Diogène est connu pour avoir vécu à poil dans un tonneau, c'est pas la seule chose que les philosophes retiennent de lui. Parce que des exhibitionnistes, il y en a dans les métros et ça n'en fait pas des philosophes cyniques pour autant.

Idem que si Mr. Caron refuse de tuer des moustiques, ma foi, c'est son problème. Moi je m'en fous un peu des moustiques. De là à parler "d'affaire", ça va, c'est pas le watergate, juste un propos d'une minute d'une personnalité politique. Y'en a qui sortent des conneries plus grosses que ça.
Mais. C'est quand même une question intéressante... Si on veut appliquer à la lettre l'antispécisme on ne devrait pas tuer de moustiques, c'est vrai. Surtout que le moustique est l'animal le plus dangereux sur Terre pour nous, humains.
Mais est-ce que tuer les trente moustiques qu'on va croiser en un été va endiguer les épidémies de palu et dengue ? Non plus. Auquel cas, si on élargie la question, on peut se pencher sur les manières de lutter contre le moustique tigre. Espèce porteuse de maladie déjà très implantée dans le sud de la France (on a des recommandations pour limiter sa propagation depuis des années), dont l'une des solutions pourraient être une stérilisation à grande échelle. Le moustique, aussi pénible et dangereux soit-il, est un aliment pour de très nombreuses espèces. L'éradiquer totalement provoquerait un déséquilibre dans les écosystèmes, particulièrement ceux des zones humides qui sont très sensibles et essentiels à notre survie.

Quand on veut bien aller plus loin, même la question la plus saugrenue peut en soulever d'autres très intéressantes

Édité par klavel le 22-03-2023 à 00h32



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