Le post de l'endurance

On a certains chevaux à la maison qui se calent naturellement dans un rythme de galop "cadencé", ça a été le cas avec El Bahr, et ça l'est aussi avec sa 1/2 soeur Safira.

Aftan a plus tendance à galoper pour aller vite, il se grise avec la vitesse. Par contre il a un trot très efficace, et sans entraînement spécifique et avec une balade/semaine, faisait ses 30 bornes de dénivelé (made in Massif Vosgien) en 2h en alternant les 3 vitesses, pour finir sec et sans réel effort de sa part (jamais essoufflé).

Et pour la petite fierté de la journée:
La jument 2ème de la 2*70 de Monpazier est une fille d'El Malik, frère utérin d'Hortal el Din, notre étalon maison. Leur maman est Thallame, une fille de Ghorra, la 1ère jument arabe de maman, importée de Tunisie.

flakiss a écrit le 06/09/2013 à 19h55: Une petite question : comment devient-on juge d'endurance ? Je sais qu'il faut une formation : est-elle payante ? Combien de temps dure-t-elle ? Quelles sont les conditions d'accès ? Je n'ai pas trouvé réponse à mes questions sur internet...

J'ai deux copines qui sont juges, je leur demanderai!

fedaia a écrit le 06/09/2013 à 19h58: Et pour la petite fierté de la journée: La jument 2ème de la 2*70 de Monpazier est une fille d'El Malik, frère utérin d'Hortal el Din, notre étalon maison. Leur maman est Thallame, une fille de Ghorra, la 1ère jument arabe de maman, importée de Tunisie.

naja57 a écrit le 06/09/2013 à 16h12: En fait, en tant que propriétaire de TF, je trouvais les allures de mon psar particulièrement lentes...et logiquement, j'en ai déduit qu'il allait "pédaler" 2x plus que mon TF quoi.

Le PSA est fait pour l'endurance! Tous ne brilleront pas en course, on est d'accord (j'en connais quelques beaux exemples!!), mais la "base" morphologique est tout de même là.
On le sait depuis longtemps, mais l'autre jour, j'étais super contente parce que j'ai trouvé sur le net une thèse de doctorante de Maison-Alfort qui reprend, résume et explique très bien (de façon relativement succincte, un exploit!) ce qui constitue une bonne base, d'un point de vue physique et physiologique, pour "construire" un cheval d'endurance et pourquoi la plupart des PSA en sont par leur conformité.
En même temps, elle balaie quelques lieux communs ou croyances pour lesquels aucun fondement scientifique solide n'a pu être amené.
Je vous fais un copier/coller!

hate de lire ça!

3.Qualités du cheval d’endurance

Chaque discipline hippique demande au cheval des qualités psychologiques, physiologiques et physiques particulières. Ces qualités peuvent être propres à une race ou un individu (10)

3.1. Races adaptées à l’endurance

L’Homme élève différentes races de chevaux afin de sélectionner des propriétés morphologiques ou locomotrices particulières. Il existe une différence considérable de
morphologie et d'allures entre différentes races (17). Alors que certaines races sont très spécialisées, les races représentées en endurance sont loin d’être homogènes. Chaque race présente des avantages et des inconvénients en fonction de la longueur de la course, de son profil et des conditions climatiques (2).
Néanmoins, lorsque l’on regarde les chevaux classés dans les 5 premiers en endurance l’année 2011, on constate que le pur-sang arabe représente 54.8%, le demi-sang arabe représente 18.9% et l’anglo-arabe 8.9% de l’effectif total (16).
Le pur-sang arabe et les croisements arabes excellent dans ce sport (2, 36, 66).

3.2. Age

Un cheval ne peut commencer un programme d’entrainement intensif avant l’âge de 4 ans. (66). Il est préférable de commencer l’entraînement chez des sujets jeunes pour atteindre le haut niveau, afin que les adaptations physiques et physiologiques se mettent en place. Un jeune cheval de moins de 12 ans se classe plus fréquemment qu’un cheval de plus de 12 ans (4,77) mais plus le cheval vieillit, plus il va vite. Si on combine la vitesse et le taux de classement, le cheval atteint son plus haut niveau entre 9 et 12 ans (2, 77). A partir de 12 ans,
le taux de classement est nettement plus faible et la vitesse diminue progressivement. Le nombre de départs en course est un facteur favorisant les éliminations pour boiterie surtout mais aussi pour raison métabolique.

3.3. Sexe

Les hommes ont généralement des meilleurs résultats sportifs que les femmes (30, 93). Ces différences résultent d’une morphologie, d’une physiologie et d’un système hormonal différent pour les deux sexes. Pour une taille donnée, le pourcentage plus élevé de graisse, un
volume sanguin et un taux d’hémoglobine plus bas ainsi qu’une plus faible capacité de transport de l’oxygène chez la femme, la rendraient moins performante dans les épreuves
d’endurance. Cependant, pour les ultra marathons, les femmes seraient avantagées et résisteraient mieux à la fatigue musculaire que les hommes (8, 93). Mais qu’en est-il chez les chevaux ?
Des études sur les Pur-sang de course aux USA, en France et en Australie montrent que les mâles non castrés présentent un avantage de par leur plus grande vitesse, sur les hongres et les femelles (29, 59). Chez les trotteurs, la supériorité des mâles sur les femelles s’observerait pour les temps, les records, les gains et le taux de classement (59).
Les études scientifiques concernant l’effet du sexe sur la performance des chevaux d’endurance sont inexistantes. Au temps des raids guerriers, les arabes-nomades préféraient
les juments qu’ils jugeaient plus calmes, plus faciles à manier et plus endurantes (2).
Actuellement, les entiers sont naturellement moins performants que les hongres et les femelles (2, 4, 77). En effet, ceux-ci auraient un instinct de survie supérieur les poussant à arrêter la course plus rapidement. De plus, il semblerait qu’ils se laisseraient davantage distraire par le milieu extérieur, se fatiguant inutilement et seraient plus difficiles à gérer (2, 4, 73, 77). Les femelles peuvent être en chaleur le jour de la course, ce qui peut diminuer les
performances. Cependant, si le taux de classement des femelles est légèrement inférieur à celle des hongres, la vitesse n’est pas significativement différentes entre les hongres et les femelles contrairement aux autres disciplines (77).

3.4. Qualités psychologiques

Le succès de la carrière sportive d’un cheval est corrélé avec la volonté du cheval, monté ou à la manipulation, de coopérer avec le cavalier et lors de son apprentissage (10, 39). Un cheval d’endurance doit être franc, volontaire et impatient de courir sans être incontrôlable (66). Il doit également être peu émotif. Il ne doit pas être trop vif pour ne pas s’épuiser dès les premiers efforts (2). Les chevaux s’alimentant et s’abreuvant beaucoup en toutes conditions
donc qui sont peu sensibles au stress seront favorisés car ils récupèrent correctement aux vetgates.

3.5. Qualités physiologiques

Les particularités physiologiques de l’effort d’endurance ont été traitées précédemment et seront donc évoquées rapidement. Les qualités physiologiques du cheval d’endurance se déduisent de la nécessité de l’aérobiose. La capacité aérobie peut être développée par l’entraînement mais la capacité d’adaptation est déterminée génétiquement (10).
La capacité aérobie est représentée par l’absorption maximale d’oxygène (VO2max) exprimée le plus souvent en millilitre par minute et en fonction du poids du cheval c’est-à-dire en ml/min/kg. La capacité aérobie s’améliore avec l’entraînement mais la VO2max est essentiellement déterminée génétiquement. Le cheval a une VO2max élevée, jusqu’à 175 ml/min/kg pour un pur-sang et possède un transport et une extraction efficace de l’oxygène (10). Plus la VO2max est élevée, plus le cheval est capable d’effectuer des efforts intenses et prolongés.
La VO2max dépend du débit cardiaque, de la qualité du système respiratoire et de la concentration sanguine en hémoglobine (2, 10, 32). L’étude de FRAIPONT et al. (35) sur 38 chevaux d’endurance, a montré que les chevaux avec de mauvaises performances sont affectés par des maladies subcliniques touchant l’appareil respiratoire, musculo-squelettique ou cardiaque.
Le cheval à l’effort augmente sa ventilation d’environ 50% et la consommation d’O2 à l’effort est supérieure à 30 fois celle au repos. Le cheval a une respiration nasale stricte et
l’intégrité des voies respiratoires supérieures est importante pour assurer un passage d’air suffisant. A l’effort, la fréquence respiratoire augmente afin d’assurer les échanges gazeux nécessaires et une partie de la thermorégulation. Une pathologie de l’appareil respiratoire même minime peut avoir des conséquences énormes sur les performances (2, 20, 35, 68).
Le muscle cardiaque doit être intègre et puissant. Les chevaux de sang sont réputés pour avoir un coeur proportionnellement plus gros (et donc plus efficace) que les chevaux lourds (2, 66, 85). Les chevaux d’endurance doivent avoir une très bonne récupération cardiaque et la
fréquence cardiaque après un effort doit revenir rapidement à la fréquence cardiaque au repos (2, 35, 66, 85). Une étude de ROBERT et al. (83) a été réalisée sur 489 chevaux d’endurance sur des courses de 130 et 160 km. La fréquence cardiaque a été prise pendant la phase de
récupération avant le dernier vet-gate. Le taux d’élimination est plus important chez les chevaux présentant alors une fréquence cardiaque supérieure à 60 battements par minute.
Le cheval d’endurance doit présenter une bonne réponse hématologique lors de l’effort, avec notamment une importante augmentation de sa concentration sanguine d’hématies grâce à la splénocontraction. L’hématocrite peut alors doubler chez le cheval à l’effort (20) Le cheval d’endurance doit être capable d’augmenter son volume plasmatique avec l’entraînement (38).
La diminution du volume plasmatique avec l’augmentation de l’âge expliquerait pourquoi les chevaux âgés ont une thermorégulation moins efficace et sont plus sensibles à la
déshydratation (71). Les chevaux déshydratés avant la course avec un taux d’hématocrite et de protéines totales supérieur sont plus sensibles aux problèmes métaboliques (9, 92). Un déséquilibre hydro-électrolytique avant la course d’endurance est un facteur prédisposant à l’élimination pour trouble métabolique (9).
La thermolyse provoque une déshydratation hypertonique et limite également les capacités aérobies. Les chevaux d’endurance doivent donc avoir un système de thermorégulation efficace.
Comme cela a été développé précédemment, le cheval d’endurance doit avoir un taux de fibre I et IIA plus important afin d’utiliser au maximum la filière aérobie et favoriser les efforts d’endurance et la résistance (2, 10, 68, 79, 85). Le système musculo-squelettique doit être intègre. Le dosage de la CPK peut révéler une fragilité et une souffrance musculaire (2, 19, 32).
Les réserves en glycogène et en triglycérides doivent être également suffisantes car l’épuisement de ces réserves limite la capacité aérobie (2, 20, 68).

3.6. Qualités physiques

3.6.1. Morphologie

3.6.1.1. Poids et tissu adipeux
La morphologie type d’un cheval d’endurance est mal documentée. De plus, les qualités morphologiques à rechercher peuvent être différentes selon le type de course, le dénivelé ou encore le climat.
L’excèdent de poids constitue un frein à la performance et ce dans toutes les disciplines sportives. Or, le composant le plus variable du poids entre plusieurs chevaux est le tissu
adipeux (64, 97). L’excèdent de masse graisseuse est un handicap pour l’endurance. En effet, le tissu adipeux situé en surface, forme une couche isolante et constitue un frein à
l’évacuation de chaleur et donc à la thermorégulation (61). De plus, cette masse graisseuse augmente le poids à porter par le cheval et a un effet négatif sur les capacités aérobies (64).
L’étude de LAWRENCE et al. en 1992 (62) réalisée sur 61 chevaux partant sur une course de 150 miles, a démontré que les chevaux les plus performants étaient ceux qui avaient le plus faible pourcentage de tissus adipeux et un état corporel inférieur. Cependant, le cheval d’endurance ne doit pas être trop maigre. En effet, une étude réalisée sur 360 chevaux participant à une épreuve de 160 km a montré que les chevaux maigres (note d’état corporel inférieure à 3.5 sur 9 selon le système de notation de HENNEKE) ne finissaient pas la course pour des raisons métaboliques, sans doute par manque de réserves énergétiques (37).

3.6.1.2. Morphologie musculaire
Si l’on compare les chevaux spécialisés en endurance et ceux spécialisés en course de vitesse comme les quater horse, les premiers ont une musculature longue et peu marquée alors que les seconds ont une masse musculaires très développée (20, 65, 98). Il semblerait que les fibres I
n’aient pas tendance à s’hypertrophier avec un exercice d’endurance ce qui expliquerait la différence de morphologie entre un sprinter et un marathonien (76).

3.6.1.3. Taille
Les chevaux d’endurance sont des petits chevaux comparés aux autres disciplines. Ils mesureraient entre 1,40 et 1,55 m selon l’ouvrage de LOVING (66). Une étude de METAYER et al. (73) réalisée sur 31 chevaux d’endurance et 8 chevaux non-qualifiés, a montré que le cheval d’endurance était en effet un petit modèle, mesurant 1,52m en moyenne.
Le cheval d’endurance doit donc être petit afin de limiter le travail pour se déplacer mais pas trop afin de ne pas avoir de trop petites foulées et de rester suffisamment porteur (2, 66, 73).
Plus un cheval est petit, plus sa surface corporelle sera relativement grande et donc plus cela favorisera les mécanismes de thermorégulation (2, 47, 66, 68, 73).

3.6.1.4. Peau et couleur de robe
La peau et la couleur de robe interviennent dans les mécanismes de thermorégulation. La peau intervient dans l’isolation et la perte de chaleur par évaporation. La quantité de glandes sudoripares peut varier d’une espèce à une autre et au sein d’une espèce. Ainsi, les chevaux nordiques adaptés au froid ont moins de glandes sudoripares et sont donc moins capable d’évacuer la chaleur produite pendant un effort sans une période d’acclimatation (61). Ce
phénomène s’observe aussi lorsque l’on compare le nombre de glandes sudoripares plus élevé chez les zébus que chez les vaches européennes (41)
Les chevaux de sang sont réputés avoir une peau plus fine avec des vaisseaux sanguins très apparents comme c’est le cas chez le pur-sang arabe (2, 36, 61, 66). Cela favorise ainsi les transferts caloriques vers l’extérieur au cours de l’effort et diminue le temps de refroidissement.
L’étude de STACHURSKA et al. (91) sur 1103 pur-sang et 796 pur-sang arabes a montré qu’il n’y avait pas de différence significative pour la performance en course de galop entre les chevaux gris et non gris, mais il n’existe pas d’étude similaire chez le cheval d’endurance pour lequel la thermolyse joue un grand rôle dans la performance.
Le pelage intervient dans le transfert de chaleur par conduction et convection (61) de par ses propriétés structurales, optiques et isolantes (74, 96). Différentes études ont montré au sein de plusieurs espèces, que les animaux de couleur noire présentaient davantage d’intolérance à la chaleur (1, 44, 45). Ceci s’expliquerait par le fait que les pelages foncés absorbent davantage
les ondes courtes que les pelages clairs, augmentant alors le gain de chaleur (34, 41, 61). C’est pourquoi certains admettent que les chevaux gris présentent un avantage pour les courses d’endurance car ils présentent un gain de chaleur inférieur pendant la course (61, 66).
Cependant, le gain de chaleur ne s’explique qu’en partie par la couleur du pelage. En effet, le gain de chaleur solaire dépend également des caractéristiques optiques, structurales et isolantes du pelage et des caractéristiques optiques de chaque poil. Ainsi, une différence de 40% de gain de chaleur solaire peut être observée entre deux animaux de même couleur (96).
La relation entre la couleur du cheval et les transferts de chaleur n’est pas simple et on ne peut donc pas affirmer qu’un cheval de couleur claire présente une meilleure thermolyse qu’un cheval de couleur foncée.

3.6.1.5. Avant main
60 à 65% du poids est porté par l’avant main (67). La conformation de l’avant main aurait donc une grande importance. L’encolure du cheval a un rôle de balancier cervico-céphalique.
Il dynamise l’impulsion et assure l’équilibration du mouvement (25). L’encolure du cheval d’endurance doit être assez longue afin de jouer son rôle de balancier correctement notamment au galop sans pour autant surcharger l’avant-main (6, 25, 66).
Certains indiquent néanmoins que l’encolure ne doit pas dépasser plus d’1.5 fois la longueur du dos (42). Si l’encolure est trop longue, la force de levier développée est trop importante et gêne l’équilibre par rapport au centre de gravité (66, 85).
Il est préférable que l’épaule soit inclinée, c’est-à-dire horizontale, car cela permet une économie d’énergie malgré l’augmentation du rythme des foulées (2, 66, 73). L’étude de
CANO et al. (17) a montré que la plus grande différence entre le cheval andalou, l’angloarabe et l’arabe, est l’inclinaison de l’épaule. L’Arabe a une épaule plus horizontale ce qui contribuerait à la très grande performance de celui-ci en endurance en diminuant le risque de développer une boiterie (17). Plusieurs études ont montré qu’une épaule longue diminue le risque de fracture des antérieurs chez les chevaux de course (3, 70).
Il semble qu’un thorax profond favorise une bonne ventilation (2, 36, 66, 85, 88). Les pursang arabes sont réputés pour avoir un thorax plus profond et pour ainsi avoir une meilleure ventilation avec un coeur et un poumon proportionnellement plus grand.

3.6.1.6. Dos
Il est préférable que le dos soit court. En effet un dos court est réputé comme étant un dos solide (2, 36, 66, 73, 94). De plus, les chevaux avec un dos plus long ont des foulées plus longues et moins fréquentes ce qui augmente le travail énergétique à fournir pour un effort d’endurance (73). Le pur-sang arabe a un dos plus court car il ne possèderait que 17 vertèbres dorsales et 5 vertèbres lombaires contre respectivement 18 et 6 pour les autres races (36).
Il est préférable que le garrot soit saillant, sans excès pour éviter les plaies dues au harnachement. En effet, plus le garrot est saillant, plus les processus épineux sont hauts ce qui permet aux muscles du dos durant l’extension ou de l’encolure durant la flexion d’exercer des bras de levier plus efficaces.

3.6.1.7. Arrière main
L’étude des différences morphométriques entre les Arabes de show et d’endurance réalisée par CERVANTES et al. (18) a montré que la différence la plus significative se situait au
niveau du triangle postérieur formé par la pointe de la hanche, la pointe de la fesse et le grasset. Ce triangle postérieur joue un grand rôle dans la propulsion (73). Le bassin d’un cheval d’endurance est incliné permettant au cheval d’engager ses postérieurs facilement sous sa masse et d’économiser de l’énergie au galop.

3.6.1.8. Membres
D’après Jean-Marie DENOIX (7) « la qualité du cheval, c’est le dessus jusqu’au genou et au jarret. En dessous c’est la longévité ». Plus les rayons osseux proximaux sont longs, plus les corps musculaires sont longs. Le raccourcissement de ces corps musculaires entraînent un grand déplacement actif et permettent une plus grande amplitude de déplacement passif de par le plus grand allongement généré (25). Une angulation des membres idéale répond à deux
objectifs (25), qui sont la solidité et l’efficacité de l’appareil locomoteur. L’efficacité et l’amplitude du mouvement dépend de la position en station des rayons osseux alors que la résistance de l’appareil locomoteur dépend de l’équilibre et de la répartition des contraintes sur l’appareil ostéo-articulaire et musculo-tendineux.
Les chevaux d’endurance sont plutôt prêts du sol avec des membres courts. Un avant-bras court favorise les gestes rasants et donc participe à l’économie d’énergie (66, 73).
Les chevaux d’endurance auraient une flexion du coude et du carpe plus réduite ce qui diminue l’élévation des antérieurs et contribue également à une diminution du travail musculaire (17, 73).
Le cheval spécialisé en endurance a un fémur long et un jarret fermé ce qui favorise la propulsion et les mouvements horizontaux (73).
L’angle du paturon est idéalement de 45 à 50°. Les petits angles favorisent les maladies naviculaires et les angles plus importants sont inacceptables en endurance car cela solliciterait trop les tendons (67). Cependant, cette dernière affirmation est controversée. En effet, selon Jean-Marie DENOIX (25), les chevaux bas-jointés contrairement aux droit-jointés ont plus de tension sur leurs tendons, notamment sur le perforé. Pourtant, c’est souvent le cheval droit jointé qui fera une tendinite du perforé car son tendon n’est pas habitué à travailler.
Le pur-sang arabe est réputé avoir des membres solides de par sa forte densité osseuse et ses articulations larges ce qui est un atout en endurance (2, 36, 42, 66) mais les chevaux de trait auraient en réalité une densité osseuse supérieure de 20% (67).
Le cheval d’endurance doit avoir de préférence de bons aplombs (2, 7, 36) et les pieds doivent être solides.

3.6.2. Allure

En endurance, l’allure doit être la plus économique possible. Ce n’est donc pas la qualité de l’allure est recherchée mais son efficacité. Elle doit être régulière, symétrique et peu relevée.
L’allure doit être la plus rasante possible c’est-à-dire avec le moins de mouvement dorsoventral.
Les chevaux qui billardent, qui harpent, qui relèvent les genoux ou qui frappent le sol se fatiguent inutilement.
Un cheval d’endurance performant a donc des foulées rapides au trot et une cadence régulière au galop. Il a une forte puissance propulsive qui limite son activité dorso-ventrale et favorise les déplacements longitudinaux (METAYER, ANCELET, LOVING, CANO, BIAU).


Je vous cherche le lien direct vers toute la thèse (moi, j'ai juste le pdf téléchargé).

Voilà!

http://theses.vet-alfort.fr/recherche.php?texte=+TRIBOUT+&annee_deb=&annee_fin=&submit=Rechercher

Bravo à Melle Tribout au passage!

Ouais ça y est enfi la chance nous sourie!!!!
Mon ami avec qui je devais courir au début le 14 me propose de passer le prendre!!! J'ai juste a appelé l'organisatrice pour l'engagement et hop c'est dans la poche!
Du coup je l'avais laisser tranquille cette semaine ... Donc la je vais le bouger en espérant qu'il ne boîte plus dans les cailloux, mais sur la course il paraît qu'il n'y a pas ou très peu de cailloux
Par contre j'ai une question... Dimanche 15 soit un jour après la course il y a un petit rassemblement de cavalier dans mon village que j'avais prévu de faire mais du coup j'ai peur que cela fasse beaucoup? C'est 30km avec un rythme tranquille :)
Nadinegari je lirai la thèse que tu as trouvé ce soir la je vais sortir le gros en espérant qu'il soit calme et que la pluie ne soit pas de la partie!

emma71 a écrit le 07/09/2013 à 13h35: Par contre j'ai une question... Dimanche 15 soit un jour après la course il y a un petit rassemblement de cavalier dans mon village que j'avais prévu de faire mais du coup j'ai peur que cela fasse beaucoup? C'est 30km avec un rythme tranquille :)

Franchement, même si une 20 ce n'est pas grand chose, je ne pense que lui faire enquiller 30 bornes le lendemain, même à un rythme cool, ce soit une bonne idée...

Super merci! J'avais peur qu'on me critique par apport a ça donc j'ai préfèré demander et puis il a la pêche ça lui ferait que du bien, merci :D

emma71 a écrit le 07/09/2013 à 13h57: Super merci! J'avais peur qu'on me critique par apport a ça donc j'ai préfèré demander et puis il a la pêche ça lui ferait que du bien, merci :D

Heu, j'ai peu être mal formulé ma phrase, j'ai un doute en te lisant...
PAS de sortie le lendemain de sa course, surtout sur 30 bornes. Moi, je leur fous toujours la paix, deux ou trois jours après, même sur ces petites courses.
Je les mets au pré, qu'ils marchent à leur rythme et selon leurs besoins pour dissiper les courbatures.

nadinegari a écrit le 07/09/2013 à 14h01: Heu, j'ai peu être mal formulé ma phrase, j'ai un doute en te lisant... PAS de sortie le lendemain de sa course, surtout sur 30 bornes. Moi, je leur fous toujours la paix, deux ou trois jours après, même sur ces petites courses. Je les mets au pré, qu'ils marchent à leur rythme et selon leurs besoins pour dissiper les courbatures.

en effet j'avais bien compris l'inverse, donc je reste sur mon idée de base soit de ne pas la faire. merci!

emma71 a écrit le 07/09/2013 à 19h54: en effet j'avais bien compris l'inverse, donc je reste sur mon idée de base soit de ne pas la faire. merci!

Oui, excuse moi! A la relecture, je me suis rendue compte que j'avais oublié le "pas" dans "je ne pense pas"...

nadinegari a écrit le 07/09/2013 à 20h35: Oui, excuse moi! A la relecture, je me suis rendue compte que j'avais oublié le "pas" dans "je ne pense pas"...

Il y a pas de soucis
Dis moi par contre je vais courir un cheval qui à 4 ans, le mien a 6 ans, au niveau de l'allure se sont les même? j'avais un doute ...
edit: je suis allée voir le reglement shf, et les 4 ans se courent entre 10/12 et les 6 ans 12/15... en gros je peux pas courir avec mon amie?

emma71 a écrit le 07/09/2013 à 20h41: en gros je peux pas courir avec mon amie?

Si, faut que vous couriez toutes les deux à 12!