|  | Comparer un chien à un loup revient à comparer un humain à un singe |
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Je suis d'accord avec Misskiss avec qui nous avons apparemment les mêmes références.
Le chien descend du loup, celui-ci ayant trouvé bénéfice à rester près de l'homme pour des restes de nourritures, quand l'homme a profité des alertes du loup en cas de danger, et de l'effet "nettoyant" du passage des loups.
L'homme a donc sélectionné les loups les plus gentils et proches de l'homme, cette sélection basée uniquement sur le tempérament à engendré des modifications physiques (variations de couleurs, oreilles tombantes...).
4 sous espèces de loups ont donné naissance aux chiens actuels.
Le loup et le chien actuel (sauf peut-être quelque races restées très primitives), ont des différences physiques (cerveau plus lourd chez le loup, forme des antérieurs, axe de l'oeil par rapport à la marche et surtout une différence fondamentale d'ADN "on ne trouve pas chez le chien le gène qui code les hormones nécessaires au passage de l'âge adulte. L'absence de ce gène garde le chien dans un perpétuel état d'enfance (néoténie). En particulier, l'aboiement n'existe que chez le louveteau (...), alors que le chien reste "bloqué" au stade de l'aboiement.
La disparition de ce gène explique pourquoi la transformation est irréversible, rendant les chiens sauvages incapables de revenir à l'état de loup. (Jöelle CaveRivière, Planète Chien)".
Plus tard le chien a trouvé son utilité auprès de l'homme pour la chasse, la garde, etc et a été sélectionné pour ses capacités dans ces différents domaines.
Plus tard, à partir du 15e siècle, le chien de compagnie connaitra un véritable engouement chez les nobles , et se démocratise au 19e, où commencera la sélection basée sur le physique, avec les dérives que nous connaissons aujourd'hui dans certaines races.
La théorie basée sur la dominance et la notion d'"alpha" est basée sur des observations faites dans les années 40 sur des meutes de loup. Ces études ne furent pas menées sur un long terme, et la plupart des affirmations tenues alors ont été démenties par des études plus récentes, les observations s'étant basées sur des périodes de chasse, sans tenir compte du temps passé hors chasse.
Les conclusions pour certaines erronées de l'époque n'ont jamais eu de validation sur les chiens, ce qui rend absurde la comparaison.