C'est marrant car je vous lis
agathe90 et
lanamour et je réalise que je suis à fond a profiter lol
Quand j'avais mal aux bras je voulais le poser tout le temps, je le refilais à d'autres bras mais je restais avec lui. On s'en tient au rythme de survie niveau ménage et taches ménagères, clairement je suis à 200% avec mon fils. Il dort avec moi, sur moi ou contre moi, tout le temps. J'ai plein de trucs en retard ou inachevés mais s'il s'est endormi dans mes bras, je m'installe plus confortablement et j'attends qu'il se réveille, éventuellement je dors moi aussi. Et j'aime tellement ! Son papa, c'est pareil. On met tout en pause pour s'occuper de notre petit bonhomme et profiter à fond, parce qu'on a la chance de pouvoir le faire, il est tout seul, ça ne tient qu'à nous.
Et aucun regret quant à ça. Je n'ai pas vraiment de temps pour moi, mon me time c'est le brossage de dents et fil dentaire

la j'ai repris le tennis une fois par semaine. Mon mari va plus régulièrement au sport et se fait quelques sorties, moi je fais toutes les sorties avec bébé et je ne veux pas les faire sans lui ! Je ne le vis absolument pas mal, je ne me sens pas contrainte ou privée. C'est le modèle que je connais, de tout faire avec bébé, il me semble naturel du coup. C'est vrai que vers ses 2 mois j'ai eu une sorte de baffe dans la figure en me disant (pour un truc bête genre aller récupérer un colis, le truc que tu fais en 2/2 quand t'as pas d'enfant) : " ah mais maintenant genre faut que je l'emmène à chaque fois en fait ? Dès que je veux faire un truc il faut que je le prépare et que je le prenne avec moi ". Et puis après une demi heure de panique intérieure en me disant " oh la la mais c'est super relou en fait " ben c'est passé et finalement ça se fait bien
Mais peut être aussi que c'est ce qui me fait autant douter d'un deuxième enfant, quand je vous lis, que j'écoute les mamans en général et que je vois que ce que j'ai la chance de pouvoir vivre, c'est rare, que tant de mamans ont l'impression de ne pas avoir pu profiter à 100%... j'ai peur que ce soit ce que je ressente vis à vis du deuxième enfant tout court, et vis à vis de Raphaël si le deuxième enfant venait trop tôt. Il faudra indéniablement que je fasse le deuil de ce petit cocon privilégié que nous nous sommes créés, car de toute manière un jour il s'évaporera, avec l'entrée à l'école ou la reprise du travail ou X facteur de la vraie vie. Je prends conscience de ma chance et je dois peut être remettre l'église au milieu du village et réaliser que je suis toujours en lune de miel avec mon bébé depuis 9 mois !
quevaetjulie c'est moi qui vous remercie toutes pour vos témoignages, c'est tellement riche, ça m'aide à y voir plus clair, à cibler mes priorités, à anticiper.