|  | et donc, ce poulain , l'homéopathe en a conclu quoi ? |
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Eh bien, dans la mesure où un certain "élément-clé" d'un certain terrain avait été mis en évidence, cela a permis de savoir que ce "terrain" correspondait à ce poulain, ou que ce poulain fonctionnait selon ce tableau, comme on veut.
Du coup, la compréhension des autres aspects du terrain en question (= matière médicale) a permis à la fois de confirmer que le poulain lui correspondait bien, mais, aussi, de comprendre ses tendances et fragilités.
Cela a alors permis à sa propriétaire de le gérer en fonction de cela. C'est à dire, déjà, d'éviter des choses gênantes, pour lui, et de savoir voir, dès que le moindre signe de déséquilibre se manifestait, pour corriger immédiatement.
C'est un peu compliqué à décrire, ici, sur un forum.
Mais, par exemple, si un "terrain" a comme modalité aggravante d'être mouillé, et au contraire, est amélioré par une boisson chaude (je dis des choses sans rapport avec le poulain, là - juste comme exemple) , il n'est pas difficile, ensuite, de savoir que si son cheval fonctionne ainsi, il y aura des chances pour qu'il accuse le coup, après avoir été mouillé. Et si on cherche à le soutenir, lui présenter de l'eau tiède l'aidera à coup sûr, et bien mieux que de l'eau froide.
Par exemple, comprendre qu'une certaine qualité des poils était en lien avec l'évolution d'un kératome dans le sabot (exemple pour rejoindre le thème de ce post) est typiquement le genre de chose que l'homéopathie permet, et qui est très utile. Par ce moyen, on a pu traiter un cheval qui devait subir une trépanation du sabot et 1 an de box. Le voilà, quelques mois après le diagnostic, lors d'un concours international. Bien sûr, sans que son sabot ait été trépané ni rien du tout.
Chez ce cheval, le fait de savoir que dans le "tableau" qui régissait son problème de kératome figurait aussi cette donnée à propos des poils a permis de faire le lien - c'était corrélé : quand la tendance visible au niveau des poils s'aggravait, elle le faisait simultanément au niveau du kératome, et inversement, car agir sur le kératome en homéo, agissait sur les poils en même temps (et les autres aspects du tableau).
Ce qui veut dire que, pour ce cheval, si ses propriétaires n'avaient pas cherché à lui donner une belle robe à coup de produits cosmétiques, mais avaient cherché à comprendre sa signification par le langage de l'homéo, ils auraient pu maintenir leur cheval avec une robe splendide, à peu de frais, et en traitant simultanément ce qui n'était, au départ qu'un
risque de kératome, associé à ce tableau. C'est progressivement que le kératome s'est formé, et qu'il a atteint un stade où il a posé problème, donc, boiterie, examens, diagnostic, et carrière compromise.
Si un tel cheval avait été "compris" au sens homéopathique au stade poulain, et donc, accompagné dans ce sens, il y a fort à parier que cela aurait évité la survenue du kératome, ou largement atténuée, ou plus tardivement. Puisqu'elle est partie intégrante des "fragilités" natives du poulain. En les gérant dès le départ, on les limite d'autant.
Le principe est donc là : à partir de ce qu'on observe, comprendre le "terrain", qui, lui-même renseignera sur le sujet.