Montrez-moi difference parage nu et fer

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Ashgranty

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Montrez-moi difference parage nu et fer
Posté le 10/01/2014 à 21h18

Bonjour,

J'aimerai voir en photo les differences entre un parage pour pied nu et un parage pour poser un fer.


Merci :)


EDIT : voir ma réponse en page 23

Edité par ashgranty le 18-01-2014 à 10h52

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Posté le 17/01/2014 à 08h49


Citation :
j'étais septique aussi ... mais j'ai vérifié avec étonnement que le cheval gardait en "mémoire" le mouvement ou même l'action qui allait être douloureux , que cela provoquait une attitude antalgique par anticipation alors que toute cause physique était éliminée .
Je ne dis pas que c'est un comportement réfléchi, plutôt un conditionnement, une association comme lors des apprentissages d'ailleurs, mais bel et bien consécutif au stockage d'infos relative au vécu. Voilà pourquoi j'ai parlé de mémoire.

Chez l'homme, je l'ai aussi vérifié, alors que ses facultés intellectuelles devraient éviter le phénomène. Je pense que l’appréhension de la douleur est en cause ...


Pour ce que j'ai personnellement observé, chez l'homme comme chez le cheval , la récupération des capacités ( fonction de déplacement) n'a été possible que par "une obligation" extérieure d'utiliser la totale capacité récupérée . Cheval et humain étant incapables spontanément de solliciter les fonctions qui auparavant engendraient la douleur.



Tout à fait d'accord, j'ai pu également l'observé chez un des miens

Sissilea2

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Posté le 17/01/2014 à 10h09


frederique3560 a écrit le 17/01/2014 à 00h46:
j'étais septique aussi ... mais j'ai vérifié avec étonnement que le cheval gardait en "mémoire" le mouvement ou même l'action qui allait être douloureux , que cela provoquait une attitude antalgique par anticipation alors que toute cause physique était éliminée .
Je ne dis pas que c'est un comportement réfléchi, plutôt un conditionnement, une association comme lors des apprentissages d'ailleurs, mais bel et bien consécutif au stockage d'infos relative au vécu. Voilà pourquoi j'ai parlé de mémoire.

Chez l'homme, je l'ai aussi vérifié, alors que ses facultés intellectuelles devraient éviter le phénomène. Je pense que l’appréhension de la douleur est en cause ...


Pour ce que j'ai personnellement observé, chez l'homme comme chez le cheval , la récupération des capacités ( fonction de déplacement) n'a été possible que par "une obligation" extérieure d'utiliser la totale capacité récupérée . Cheval et humain étant incapables spontanément de solliciter les fonctions qui auparavant engendraient la douleur.


Quand je parle d"'interprétation" possible, je fais précisément allusion à cela que je vois ici encore, c'est à dire le glissement entre le ou les cas que l'on a observé(s), et une généralisation.

Je suis tout à fait d'accord que la faculté de mémorisation de la douleur existe, autant chez l'homme que chez l'animal. Et que cela peut avoir pour conséquence des comportements d'inhibition. C'est vrai. Mais ce n'est pas obligé, d'une part, et il existe aussi de nombreuses autres possibilités d'interprétation de ce qu'on observe là, et qu'on interprète ainsi.

A ce titre, l'approche homéopathique, pour ne citer qu'elle, présente beaucoup plus de subtilités dans la façon dont on peut "lire" ce qui se passe. Et je ne parle même pas de toutes les autres approches possibles.

Par exemple, simplement la notion de "nostalgie" - c'est à dire une façon de faire "arrêt sur image", lors de ce qui est vécu comme un "déménagement" (au sens propre ou figuré), et qui bouleverse les repères du sujet (notion très subjective, encore une fois). Alors, celui-ci va chercher à perpétuer l'état antérieur, en figeant ou en se figeant sur ce qu'il représentait.

Bon, dit comme cela , c'est peut-être un peu compliqué à comprendre, mais c'est un énorme frein à de beaucoup d'évolutions, y compris très positives (après guérison). Cela dit, toutes les personnes ou animaux ne fonctionnent pas comme cela. Mais pour ceux qui le font, cela peut se traduire comme ce que tu dis, et que tu dis être lié à "la mémoire" de la douleur. (Cela peut aussi être très invalidant, voire dramatique. )

Ainsi, le sujet ne va pas adopter une attitude antalgique par crainte d'avoir mal, par référence à la douleur, mais par habitude : par référence à la répétition, à la familiarité qu'il aura acquise avec tout le contexte autour de son problème antérieur. Une sorte de rituel rassurant dont il ne peut sortir brutalement. L'univers de "malade" aura remplacé, pour lui, l'univers antérieur de "bien portant". Accéder tout d'un coup à un nouvel état - même s'il est, d'une certaine façon, proche d'un état antérieur, peut être vécu à ce moment-là comme un saut dans l'inconnu, et peut réclamer un accompagnement spécifique.

Je pourrais décrire d'autres modalités de réaction possibles, qui, chacune à sa façon, pourraient expliquer que certains sujets continuent d'adopter des positions antalgiques, dans des cas où l'observateur jugerait que les causes n'existent plus.

Donc, oui interprétation, je maintiens. Et, donc, méfiance : d'autres sont possibles.

Edité par sissilea2 le 17-01-2014 à 10h11



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Posté le 17/01/2014 à 10h49


frederique3560 a écrit le 17/01/2014 à 00h46:
oui , je sais, j'ai un peu exagéré pour montrer le risque possible d'interprétation , un peu comme quand on est enfant on apprend les positions des oreilles et leur signification et qu'on en reste à ce stade


Je viens rebondir là-dessus : c'est, une fois encore, le fond du débat, depuis le début de ce post, et, de façon générale, dans la vie courante.

Il est en effet très tentant de chercher des "trucs" simples et rapides, pour "trancher" de tout. C'est ce que j'appelle un fonctionnement en "bouton-poussoir" : j'appuie sur le bouton vert : ça sonne, sur le rouge, ça s'arrête, tel détail a telle signification, tel autre veut dire ça, etc. Une somme d'automatismes de la pensée et de l'analyse, chacun ultra simple, facile à comprendre, à mémoriser, à s'approprier. Accessibles à un enfant de 5 ans, voire moins, comme tu le dis justement pour les oreilles des chevaux. Et même à des animaux.

C'est la base du marketing.

C'est bien parce que c'est la tendance naturelle de nombreux êtres humains d'aller ainsi vers la facilité, que c'est largement exploité pour entraîner leur adhésion à tout (et quasiment n'importe quoi), et, par là, le geste d'acheter, ensuite, voire, même de "vendre" - par la même occasion.

Mais est-ce pour autant un mode réellement performant d'appréhension du réel, et de développement de ses facultés de discernement ?

Je ne le pense pas, et j'aurais même tendance à penser le contraire : à force d'accepter de fonctionner en "tout ou rien" "vert, j'avance, rouge, je m'arrête", on finit par en perdre le sens de la nuance, l'esprit critique, la faculté de se remettre en question, et finalement, son libre arbitre.

On crie à l'agresseur dès que quelqu'un nous dit quelque chose de nouveau, sans nous rendre compte qu'on est soi-même son propre bourreau, pour avoir accepté de se laisser enfermer sans la prison d'un dogme.

Alors, oui, tu as raison : on n'insistera jamais assez sur tous les risques d'interprétations simplistes et erronées.

Edité par sissilea2 le 17-01-2014 à 10h50



Frederique3560

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Posté le 17/01/2014 à 22h33


sissilea2 a écrit le 17/01/2014 à 10h09:


Quand je parle d"'interprétation" possible, je fais précisément allusion à cela que je vois ici encore, c'est à dire le glissement entre le ou les cas que l'on a observé(s), et une généralisation. j'ai pas généralisé je crois, j'ai juste évoqué la mémoire de la douleur comme une des possibilités

Je suis tout à fait d'accord que la faculté de mémorisation de la douleur existe, autant chez l'homme que chez l'animal. Et que cela peut avoir pour conséquence des comportements d'inhibition. C'est vrai. Mais ce n'est pas obligé, oui bien entendu , c'est heureusement loin d'être systèmatique, juste une possibilité .d'une part, et il existe aussi de nombreuses autres possibilités d'interprétation de ce qu'on observe là, et qu'on interprète ainsi.

aussi poussée soit l'observation, aussi logique soit les "conclusions" , il y aura toujours une part d'interprétation, une part de subjectivité et même d'intuition ... encore une fois s'il suffisait de ranger des symptômes dans un tableau pour établir un diagnostique indiscutable ..

A ce titre, l'approche homéopathique, pour ne citer qu'elle, présente beaucoup plus de subtilités dans la façon dont on peut "lire" ce qui se passe. Et je ne parle même pas de toutes les autres approches possibles.




Par exemple, simplement la notion de "nostalgie" - c'est à dire une façon de faire "arrêt sur image", lors de ce qui est vécu comme un "déménagement" (au sens propre ou figuré), et qui bouleverse les repères du sujet (notion très subjective, encore une fois). Alors, celui-ci va chercher à perpétuer l'état antérieur, en figeant ou en se figeant sur ce qu'il représentait.

Chez l'humain je connais ce schéma , mais chez l'animal est-ce vérifié ? (vérifiable d'ailleurs ?)

Bon, dit comme cela , c'est peut-être un peu compliqué à comprendre,non, non,c'est pour simplifier c'est ce qu'on appelle se complaire dans sa maladie, comportement répandu par exemple dans les états dépressifs , le patient trouve une sorte de sécurité dans son statut de malade, la prise en charge lui apporte un "bien être" relatif dont il se satisfait et qui l'empêche d'avancer vers la guérison ou du moins vers une prise en charge autonome de sa maladie mais c'est un énorme frein à de beaucoup d'évolutions, y compris très positives (après guérison). Cela dit, toutes les personnes ou animaux ne fonctionnent pas comme cela. Mais pour ceux qui le font, cela peut se traduire comme ce que tu dis, et que tu dis être lié à "la mémoire" de la douleur. Est-il vraiment possible que ce phénomène de "nostalgie" se produise chez les animaux ?(Cela peut aussi être très invalidant, voire dramatique. )oui, les conséquences peuvent à long terme être lourdes ... aggravation de la pathologie et apparition d'autres pathologies associées, douleurs chroniques alors très difficiles à soulager, et chez l'humain une espèce de "laisser aller" qui fait sombrer presque volontairement plus gravement dans la pathologie quand toute l’existence tourne autour de la maladie, qui devient presque "l'identité", "la personnalité" de l'individu . Mais pour l'animal je ne pense pas que l'on puisse aller jusque là ?

Ainsi, le sujet ne va pas adopter une attitude antalgique par crainte d'avoir mal, par référence à la douleur, mais par habitude l'habitude ou la mémoire de la douleur, pour moi c'est dans le cas dont on parle quasi la même chose . Le cheval a acquis une façon de fonctionner au départ à cause d'une douleur, et il est incapable de fonctionner autrement une fois guéri, impossible de savoir si c'est effectivement par "mémoire" et donc par crainte de la douleur associée s'il modifie sa façon de faire, ou seulement par "habitude" au sens ou il s'est adapté à un moment pour faire face à une situation et que le geste est devenu "réflexe", "automatisme" : par référence à la répétition, à la familiarité qu'il aura acquise avec tout le contexte autour de son problème antérieur. Une sorte de rituel rassurant dont il ne peut sortir brutalement avec la notion de rituel , de rassurant, on suppose comme pour la mémoire que c'est parce que le cheval anticipe par crainte, on va plus loin que si l'on considére juste une habitude installée par répétition, un mouvement réflexe acquis (comme l'est par exemple le recul brutal de la tête si une main se lève pour un cheval qui a régulièrement pris des claques, mouvement qui d'ailleurs relève à la fois de la mémoire et de l'habitude, cette dernière se substituant peut-être à la première à la longue alors qu'au début elles sont intimement liées ... qui sait ... en tout cas l'habitude ne peut s'installer sans mémorisation ) L'univers de "malade" aura remplacé, pour lui, l'univers antérieur de "bien portant". Accéder tout d'un coup à un nouvel état - même s'il est, d'une certaine façon, proche d'un état antérieur, peut être vécu à ce moment-là comme un saut dans l'inconnu, et peut réclamer un accompagnement spécifique. chez l'animal je pense que ce soit possible , mais sans doute pas par "nostalgie" , je pencherais plutôt pour une appréhension face à une situation que l'animal ne reconnait pas (plus) , comme si le nouvel apprentissage (acquis par habitude) avait effacé le comportement d'origine .

As-tu des informations , ou liens sur "l'état nostalgique" chez les animaux ? nostalgie au sens tel que tu l'évoque ici . Sinon on va s’égarer ...



Je pourrais décrire d'autres modalités de réaction possibles, qui, chacune à sa façon, pourraient expliquer que certains sujets continuent d'adopter des positions antalgiques, dans des cas où l'observateur jugerait que les causes n'existent plus.

Donc, oui interprétation, je maintiens. Et, donc, méfiance : d'autres sont possibles.

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Posté le 17/01/2014 à 23h28


frederique3560 a écrit le 17/01/2014 à 22h33:
j'ai pas généralisé je crois, j'ai juste évoqué la mémoire de la douleur comme une des possibilités
...
oui bien entendu , c'est heureusement loin d'être systèmatique, juste une possibilité


Excuse-moi, alors : j'ai dû lire trop vite.


Citation :
aussi poussée soit l'observation, aussi logique soit les "conclusions" , il y aura toujours une part d'interprétation, une part de subjectivité et même d'intuition ... encore une fois s'il suffisait de ranger des symptômes dans un tableau pour établir un diagnostique indiscutable ..


C'est sûr. C'est pourquoi il peut être intéressant d'utiliser des "outils" qui servent aussi de "testeurs", si je peux dire. Par exemple, une très haute dilution homéopathique ne fera effet que si la souche choisie est vraiment "semblable" au patient. Du coup, s'il y a un résultat observable clairement, on peut aussi en déduire que la souche choisie l'a été à bon escient. C'est un moyen intéressant dans le sens de la validation de certaines hypothèses.

C'est encore plus probant quand on se trompe de dilution et qu'on provoque une aggravation : si l'aggravation est la copie du problème en pire, c'est clair que la souche choisie est vraiment "semblable", et, dans ce cas, décrit le mode de fonctionnement du patient. Cela devient alors une clé de lecture du patient lui-même.


Citation :
As-tu des informations , ou liens sur "l'état nostalgique" chez les animaux ? nostalgie au sens tel que tu l'évoque ici . Sinon on va s’égarer ...


Oui. En homéo, cela correspond à une souche très précise. Elle est présente chez de nombreux chevaux, et aussi chez d'autres animaux. Une des manifestations de cette "nostalgie" est une paralysie, plus ou moins sourde, d'évolution plus ou moins rapide, affectant prioritairement le côté droit (mais ce n'est pas absolu), pouvant prendre l'apparence de paralysies "vraies" (au sens neurologique - donc vérifiable), pouvant affecter même le nerf optique (le sujet devient alors aveugle).

Quelques exemples :

un cheval, PS, en pleine forme, est transporté sur un champ de course qu'il ne connaît pas, pour une course. Quelques pas après sa descente du van, il se met à boiter (côté droit, très souvent) : pas de chaleur, pas d’œdème, aucune cause apparente. Le membre ou la partie du membre affecté est plus ou moins raide. Bref, le cheval est boiteux, l'entraîneur déclare forfait, remonte le cheval dans le van et rentre chez lui. A la descente du van, le cheval, chez lui, ne boite plus du tout.

Idem pour toutes les courses courues dans des lieux inconnus. De guerre lasse, l'entraîneur donne le cheval, qui arrive boiteux, forcément, dans sa nouvelle écurie, mais comme elle devient "chez lui", il s’intègre peu à peu et se "libère". J'ai connu, comme ça, une écurie d'une trentaine de chevaux dans le même cas, tous donnés "cadeaux", alors qu'il aurait suffi d'1 granule bien choisi pour régler le problème.

Une chienne Yorkshire, habituée à dormir sur le lit de ses maîtres met bas. Elle est alors mise dans une caisse avec ses chiots, dans la cuisine. Dans le mois qui suit, elle a de plus en plus de mal à marcher, tombe facilement, tourne toujours du même côté, et finalement ne peut se mettre debout sans tomber. Le véto classique diagnostique une hémiplégie droite. Le véto homéopathe, lui, voit typiquement ce tableau de "nostalgie" (déménagement du lit dans la caisse). Prescription du produit adapté: les gens l'achètent en sortant, le donnent aussitôt, et en arrivant chez eux, 30 km plus loin, la chienne est redevenue normale.

J'avais un cheval qu'on m'avait donné, qui fonctionnait ainsi : j'avais prévenu le club où je l'avais mis en pension : surtout ne changez rien, pour lui, sans me prévenir. Un jour, on m'appelle : mon cheval est couché dans son box, il est raide, il râle et ne peut pas se lever. Je m'y précipite. On était en plein été, chaud et sec. Le cheval avait été changé de box, pour être mis dans celui immédiatement mitoyen. J'avais bien dit : aucun changement. "oui, mais, tu comprends, là, c'était juste à côté, il avait le même vis à vis, les mêmes copains, et, en plus on devait faire des travaux ... "

Bon, le cheval, en me voyant a retrouvé quelques "marques", et s'est un peu détendu. J'ai réussi à le faire se lever. Sachant que ce "tableau" est amélioré par une ambiance humide et tiède, j'avise un tuyau en plein soleil, et fais doucement couler de l'eau tiède sur le dos de mon cheval qui continue de se détendre petit à petit.

Etc, je peux en citer des tonnes, y compris le poulain nouveau-né qui ne peut avaler (ben oui, pour qui fonctionne comme cela, la naissance est un fameux "déménagement" et la nostalgie de la matrice n'a pas été inventée par Freud ! )

Donc, oui, un homéopathe avisé qui aura perçu ce "terrain" chez un sujet prendra la précaution de surveiller s'il ne vient pas "paralyser" l'évolution vers la guérison et le retour à l'état de pleine santé.

Et, je le répète, l'homéopathie fera le distinguo entre cette "nostalgie", et, par exemple, la peur d'un trauma, l'appréhension d'une autre nature qu'on pourrait dire de la survenue du trauma, ce qui n'est pas la même chose, et qui n'est pas forcément lié à la peur de la douleur physique. Cela peut être la peur d'avoir peur. Comme quand on passe un passage à niveau et que le train arrive : la peur qu'on a ressentie peut nous obséder et nous faire revivre l'événement, y compris loin de tout passage à niveau. En homéo, les symptômes sont différents. On a aussi le côté un peu obsessionnel de dépendance à la situation de malade, etc. Oui, tout cela existe, et a des réponses spécifiques.

Pour le cheval qui relève la tête parce qu'il a pris des claques : cela peut être, comme tu dis, la mémoire ou l'habitude, mais cela peut être aussi, simplement, la peur d'être touché, qui est un symptôme qui peut apparaître suite à certains trauma. J'ai connu un cheval comme ça. Lui, le trauma d'origine, c'était un tatouage à l'intérieur de la lèvre supérieure. Mais il ne l'a pas dit, bien sûr. Il se laissait très difficilement approcher, pour mettre le licol, et quand il était mis, ça allait, mais ouf, moment difficile : il semblait terrorisé. L'examen homéo a mis en évidence le lien avec le tatouage : 3 granules bien choisis, et en 2 h, l'affaire était réglée. Comportement redevenu tout à fait normal. Donc, ce n'était pas la peur de la douleur elle-même, dans le lieu du tatouage, puisque lui mettre le licol n'approchait pas les mêmes zones, mais simplement la "peur d'être touché" qui est le symptôme qui a été induit par le tatouage vécu comme un traumatisme.

J'arrête là : ça peut nous emmener très loin !


Edité par sissilea2 le 17-01-2014 à 23h31



Ashgranty

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Posté le 18/01/2014 à 10h51

Du vecu dans un centre equestre : Grand Poitiers
expérience commencée en 2010...

Point en 2012 :

Tous les usages sont-ils possibles pieds nus ?
Peut-être, mais nous ne sommes pas capables de le dire. Ce que nous savons c'est que les usages "club" : apprentissage des G1 à G7 sur terrain sable ou herbe), compétition CCE club, TREC club et amateur le sont, avec protection quand en TREC le terrain est réellement hostile.

Est-ce facile ?
Finalement, non... Accompagner un cheval pour qu'il fonctionne sans fers peut être un long chemin. Il ne suffit pas d'enlever les fers et de laisser faire la nature. Nos chevaux ont été accompagnés : parage progressif, exercices sur le dur ou sur des galets, etc. Nos chevaux sont parés toutes les 4 semaines. Ce parage n'est pas un geste à la portée de tout le monde. Il nécessite de sérieuses (et rares) compétences. Entre deux parages, nous veillons à l'hygiène des pieds et nous faisons attention aux utilisations sur sols agressifs (usage éventuel de chaussures).

Quels sont les avantages ?
Une fois la bascule faite ils sont très nombreux.
Les inconvénients de la ferrure n'existent plus : perte du fer, danger en cas de coup (entre chevaux, avec des cavaliers, des personnels), atteintes (en activité ou lors de transports), adhérence.
Le pied fonctionne, le cheval adhère : nous sommes en milieu urbain et nos circulations à l'intérieur du centre sont en goudron.
Globalement une cavalerie pieds nus est facile à gérer.

Quels sont les inconvénients ?
Nous apprenons à utiliser des chevaux plus sensibles au sol sur lequel ils évoluent. En extérieur, il nous faut plus faire attention aux trajectoires quand les sols sont hostiles. L'utilisation de chaussures reste encore difficile pour les cavaliers, même si les nouveaux modèles sont plus simples à utiliser. Il faudra encore attendre quelques années pour que des chaussures efficaces ne soient disponibles.


Point en 2013 : http://podologueequin.files.wordpress.com/2013/10/point-gestion-cavalerie-pieds-nus-ce-poitiers.doc


http://cecapoitiers.blogspot.fr/2011/01/point-daccueil-locomotion-pieds-nus.html

Frederique3560

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Posté le 18/01/2014 à 22h21

merci pour ces liens .

intéressante initiative .

Finalement ils se sont quand même rapproché d'1 "courant" en particulier . Mais la diversité des intervenants évitera sans doute les écueils d'1 point de vue trop "unique" .

Frederique3560

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Posté le 18/01/2014 à 23h14


sissilea2 a écrit le 17/01/2014 à 23h28:





Citation :
As-tu des informations , ou liens sur "l'état nostalgique" chez les animaux ? nostalgie au sens tel que tu l'évoque ici . Sinon on va s’égarer ...


Oui. En homéo, cela correspond à une souche très précise. Elle est présente chez de nombreux chevaux, et aussi chez d'autres animaux. Une des manifestations de cette "nostalgie" est une paralysie, plus ou moins sourde, d'évolution plus ou moins rapide, affectant prioritairement le côté droit (mais ce n'est pas absolu), pouvant prendre l'apparence de paralysies "vraies" (au sens neurologique - donc vérifiable), pouvant affecter même le nerf optique (le sujet devient alors aveugle).

Quelques exemples :

un cheval, PS, en pleine forme, est transporté sur un champ de course qu'il ne connaît pas, pour une course. Quelques pas après sa descente du van, il se met à boiter (côté droit, très souvent) : pas de chaleur, pas d’œdème, aucune cause apparente. Le membre ou la partie du membre affecté est plus ou moins raide. Bref, le cheval est boiteux, l'entraîneur déclare forfait, remonte le cheval dans le van et rentre chez lui. A la descente du van, le cheval, chez lui, ne boite plus du tout.

Idem pour toutes les courses courues dans des lieux inconnus. De guerre lasse, l'entraîneur donne le cheval, qui arrive boiteux, forcément, dans sa nouvelle écurie, mais comme elle devient "chez lui", il s’intègre peu à peu et se "libère". J'ai connu, comme ça, une écurie d'une trentaine de chevaux dans le même cas, tous donnés "cadeaux", alors qu'il aurait suffi d'1 granule bien choisi pour régler le problème.

Une chienne Yorkshire, habituée à dormir sur le lit de ses maîtres met bas. Elle est alors mise dans une caisse avec ses chiots, dans la cuisine. Dans le mois qui suit, elle a de plus en plus de mal à marcher, tombe facilement, tourne toujours du même côté, et finalement ne peut se mettre debout sans tomber. Le véto classique diagnostique une hémiplégie droite. Le véto homéopathe, lui, voit typiquement ce tableau de "nostalgie" (déménagement du lit dans la caisse). Prescription du produit adapté: les gens l'achètent en sortant, le donnent aussitôt, et en arrivant chez eux, 30 km plus loin, la chienne est redevenue normale.

J'avais un cheval qu'on m'avait donné, qui fonctionnait ainsi : j'avais prévenu le club où je l'avais mis en pension : surtout ne changez rien, pour lui, sans me prévenir. Un jour, on m'appelle : mon cheval est couché dans son box, il est raide, il râle et ne peut pas se lever. Je m'y précipite. On était en plein été, chaud et sec. Le cheval avait été changé de box, pour être mis dans celui immédiatement mitoyen. J'avais bien dit : aucun changement. "oui, mais, tu comprends, là, c'était juste à côté, il avait le même vis à vis, les mêmes copains, et, en plus on devait faire des travaux ... "

Bon, le cheval, en me voyant a retrouvé quelques "marques", et s'est un peu détendu. J'ai réussi à le faire se lever. Sachant que ce "tableau" est amélioré par une ambiance humide et tiède, j'avise un tuyau en plein soleil, et fais doucement couler de l'eau tiède sur le dos de mon cheval qui continue de se détendre petit à petit.

Etc, je peux en citer des tonnes, y compris le poulain nouveau-né qui ne peut avaler (ben oui, pour qui fonctionne comme cela, la naissance est un fameux "déménagement" et la nostalgie de la matrice n'a pas été inventée par Freud ! )

Donc, oui, un homéopathe avisé qui aura perçu ce "terrain" chez un sujet prendra la précaution de surveiller s'il ne vient pas "paralyser" l'évolution vers la guérison et le retour à l'état de pleine santé.

Ce que tu décris est plus que "paralyser" l'évolution vers la guérison, c'est carrément une pathologie "crée de toute pièce" ... inquiétant phénomène .

Et, je le répète, l'homéopathie fera le distinguo entre cette "nostalgie", et, par exemple, la peur d'un trauma, l'appréhension d'une autre nature qu'on pourrait dire de la survenue du trauma, ce qui n'est pas la même chose, et qui n'est pas forcément lié à la peur de la douleur physique. Cela peut être la peur d'avoir peur. Comme quand on passe un passage à niveau et que le train arrive : la peur qu'on a ressentie peut nous obséder et nous faire revivre l'événement, y compris loin de tout passage à niveau. En homéo, les symptômes sont différents. On a aussi le côté un peu obsessionnel de dépendance à la situation de malade, etc. Oui, tout cela existe, et a des réponses spécifiques.

Pour le cheval qui relève la tête parce qu'il a pris des claques : cela peut être, comme tu dis, la mémoire ou l'habitude, mais cela peut être aussi, simplement, la peur d'être touché, qui est un symptôme qui peut apparaître suite à certains trauma. J'ai connu un cheval comme ça. Lui, le trauma d'origine, c'était un tatouage à l'intérieur de la lèvre supérieure. Mais il ne l'a pas dit, bien sûr. Il se laissait très difficilement approcher, pour mettre le licol, et quand il était mis, ça allait, mais ouf, moment difficile : il semblait terrorisé. L'examen homéo a mis en évidence le lien avec le tatouage : 3 granules bien choisis, et en 2 h, l'homéopathie peut agir ainsi, avec effet quai immédiat ? l'affaire était réglée. Comportement redevenu tout à fait normal. Donc, ce n'était pas la peur de la douleur elle-même, dans le lieu du tatouage, puisque lui mettre le licol n'approchait pas les mêmes zones, mais simplement la "peur d'être touché" qui est le symptôme qui a été induit par le tatouage vécu comme un traumatisme.

J'arrête là : ça peut nous emmener très loin !

oui c'est sûr ...


Edité par frederique3560 le 19-01-2014 à 20h54



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Posté le 18/01/2014 à 23h22


frederique3560 a écrit le 18/01/2014 à 23h14:
l'homéopathie peut agir ainsi, avec effet quai immédiat ?


Oui et même absolument immédiat, parfois : au moment où le granule touche la langue ou la muqueuse. J'en ai fait l'expérience plusieurs fois, sur des animaux, sur moi-même ou d'autres. Cela permet d'arrêter une hémorragie, si le granule est parfaitement adapté. Ou une colique, etc. Oui.

Edité par sissilea2 le 18-01-2014 à 23h23



Frederique3560

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Posté le 18/01/2014 à 23h39

ça c'est nouveau pour moi, je croyais qu'on travaillait sur le "terrain" du sujet en traitement de fond , pas pour les sujets en état de "crise" .
Je crois bien me souvenir qu'un pédiatre homéopathe avait voulu que mon fils qui faisait des otites à répétition ne soit plus "en crise" (et soigné par allopathie) avant d'entreprendre un traitement de fond . Il n'avait pas proposé de traiter l'infection par homéopathie.

désolée , j'utilise "mon" vocabulaire , je ne suis pas pro en homéopathie , mais j'ai un peu utilisé quand même .

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Posté le 19/01/2014 à 00h24


frederique3560 a écrit le 18/01/2014 à 23h39:
ça c'est nouveau pour moi, je croyais qu'on travaillait sur le "terrain" du sujet en traitement de fond , pas pour les sujets en état de "crise" .
Je crois bien me souvenir qu'un pédiatre homéopathe avait voulu que mon fils qui faisait des otites à répétition ne soit plus "en crise" (et soigné par allopathie) avant d'entreprendre un traitement de fond . Il n'avait pas proposé de traiter l'infection par homéopathie.

désolée , j'utilise "mon" vocabulaire , je ne suis pas pro en homéopathie , mais j'ai un peu utilisé quand même .


Oui, je sais : l'homéo en urgence est très peu pratiquée.

Il a fallu voir, un dimanche où j'étais chez mes cousins, la tête de la pharmacienne de garde qu'on a dérangée pour un tube de granules ... ça ne lui était jamais arrivé !

Le gosse de mes cousins avait une otite aiguë : un granule, et c'est passé en quelques minutes.

Ce genre d'approche peut tout à fait être dans le "terrain" !! C'est à dire que la défaillance du terrain peut se traduire par un truc aigu ! Dans ce cas, c'est bien en travaillant sur le terrain que le truc aigu passe aussi. Mais cela va aussi vite !

Par exemple, une jeune fille dont le "terrain" la prédispose à des douleurs de règles ... ben, un granule adapté, et hop, en gros, 1/4 h après, terminé.

Quand ma sœur était en train d'accoucher, sous monitoring, dans un hôpital qui était tout à fait d'accord pour qu'elle prenne de l'homéo, la sage-femme commentait sur l'écran les effets des granules : "boudu, vous avez endormi le petit ! " Pour cela elle avait, en priorité, des granules de son "terrain"

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Posté le 19/01/2014 à 01h09

J'ai eu affaire à un homéopathe "uniciste" il y a 25 ans. Je craignais 3 mois avant la naissance de mon fils une crise d'athme ou autre pb respiratoire que j'avais coûtume d'avoir... Quand je suis allée le voir, je n'avais absolument aucun pb. Après 1/2 heure de consultation, questions etc... il m'a fait aller chercher à l'autre bout de Paris dans la seule pharma où on pouvait à l'époque le trouver, un remède unique dans une version très diluée. Il m'a dit que la prise de ce remède allait me déclencher une petite crise de ce pour quoi je venais le voir, puis que je serais tranquille... sceptique, j'ai qd même tenté... Eh bien il avait dit juste ! Le soir de la prise... tous les symptômes (sans aller jusqu'à la crise d'asthme mais juste avant...) Le lendemain, plus rien... et pendant des mois (années) je n'en ai plus eu...

Du coup j'ai fait suivre mon fils jusqu'à 5 ans par une pédiatre homéopathe. Jamais eu besoin d'antibio pendant toute cette période. Même plus tard, vers 8 ans, je lui ai stoppé net une gastro avec de l'homéopathie...

Donc en effet, ça marche... seule difficulté : trouver la personne qui fera le bon diagnostic et la bonne prescription ! ... Là encore !

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Posté le 19/01/2014 à 18h24

On en revient toujours au même hein !

Existe-t-il des sites qui permettent d'en savoir plus en profondeur sur l'homéopathie ?

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Posté le 19/01/2014 à 19h11


misstralala a écrit le 19/01/2014 à 18h24:
On en revient toujours au même hein !

Existe-t-il des sites qui permettent d'en savoir plus en profondeur sur l'homéopathie ?


Eh oui, c'est toujours la même chose !

Pour ta question à propos des sites traitant d'homéo, il y en a beaucoup, mais c’est peut-être difficile de s'y retrouver, quand on est complètement débutant. J'avais essayé de répondre un peu aux premières questions ici.

J'y ai mis aussi des liens vers des traductions de l'ouvrage fondateur d'Hahnemann, qu'on trouve en téléchargement libre, en ligne. Mais il n'y a pas la dernière édition (la 6ème) : voici un lien vers la version en français de cette 6ème édition qui a été mise en ligne en 2012 par le Dr Broussalian.

Tu découvriras son site par la même occasion (planete-homéo.org) mais il y en a beaucoup d'autres.

Le problème, c'est de "piger" le principe de fonctionnement, à la base. Certaines personnes y arrivent immédiatement, et d'autres jamais. C'est pour cela qu'il faut éviter, je pense, de chercher à aller trop vite, tant qu'on n'a pas complètement compris le "mécanisme" de base : la fameuse "loi de similitude". Par rapport à l'approche classique, c'est une vraie révolution du mode de réflexion.

Misstralala

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Posté le 19/01/2014 à 19h23

Merci Sissilea, je vais regarder tout ça ! :)
Ma famille est trèss (trop) dans l'allopathique, personne ne croit à l'homéopathie (beaucoup travaillent dans le médical), mais malheureusement pour eux, du côté de mon copain, tout le monde ne jure que par ça, donc ça m'intéresse beaucoup.
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