Je ne vais pas tout reprendre ce que tu as écris, car, dans le principe-même, nous ne parlons pas de la même chose : moi, je parle du cheval, et rien que de lui.
Les moyens pour répondre à ses besoins découlent de la compréhension fine des besoins du cheval. A ce titre, je considère que tout est possible,
du moment que cela répond exactement aux besoins du cheval.
A l'inverse, ce que je lis ici, de ta part ou d'autre, et pas qu'ici, d'ailleurs, c'est une sorte de "guerre de religions", où on parle surtout de choses très générales, en se servant, pour alimenter son discours d'un cheval générique, théorique, et qui, au final, n'a pas vraiment de réalité, pour chaque propriétaire. Celui qui l'intéresse, lui, c'est avant tout son propre cheval, et c'est d'abord dans la compréhension de celui-ci, qu'il pourra trouver la réponse quand à la meilleure façon de le servir.
|  |
Exemple avec le parage de pierre enoff, on enlève tout ce qui dépace de la ligne blanche a coup de rogne pied a 45degrés, la clairement a moins d'un sol hyper mou la paroi n'est jamais en contact/ en appuis avec quoi que ce soit (je suis pas fan du tout car la paroi a son rôle a jouer) comment tu veut ferrer ça ? (Me parle pas de silicone ou autre ça n'a plus rien a voir avec une ferrure classique ) |
|
|
Pour ferrer "ça", comme tu dis, il faut faire ce qu'on appelle "une ajusture combinée" sur la pince du fer. Tu en as un exemple particulièrement marqué sur la page "fourbure" de mon blog.
|  |
Un parage naturel va diminuer la surface de paroi en contact avec un sol parfaitement lisse et plat comme l'est le fer donc si tu fer avec ça tu n'a plus qu'une partie fine de paroi qui est en contact avec le fer, alors qu'un parage a plat va chercher a avoir la plus large partie possible de la paroi parfaitement plane pour avoir la place de mettre les clou et qu'il y est une plus grande surface possible qui pose sur le fer.
Je doit pas être très clair pardon |
|
|
Si, j'ai compris. Mais, d'une part, les effets de ce que tu décris là sont bien plus importants, et, ensuite, ne sont pas forcément ce qui convient à tous les chevaux.
Tu comprends ce que j'essaye de te dire, là ?
Le propos n'est pas de faire ou pas telle ou telle chose : roll ou pas, enlever ou pas les barres, aplanir ou pas ceci ou cela ... et encore des milliers d'autres gestes ou pratiques, non, ce qu'il faut, c'est de faire exactement ce qu'il faut pour le cheval dont je m'occupe, à l'instant où je m'en occupe.
Cela veut dire, que oui, parmi toutes les possibilités, il y tout ce dont tu parles, et tout le reste, mais il y a d'abord et avant tout ce que cela lui fera à lui, et, avant cela ce dont il a besoin.
Moi, ce qui m'intéresse, c'est de lui apporter ce dont il a besoin. Juste cela, et uniquement cela.
Si ce cheval-là me montre qu'il a besoin d'un roll, je le lui ferai sans aucun problème, mais s'il me montre qu'il a besoin d'un fer, je le lui mettrai aussi, sans aucun problème. Et, de toute façon, je ne lui ferai pas n'importe quel roll, ni ne lui mettrai n'importe quel fer : fer, roll, ou autre, je ferai en sorte que cela lui convienne parfaitement, en fonction de l'ensemble de sa réalité, au moment où je m'en occupe.
C'est à la fois simplissime, comme approche, car uniquement basé sur le cheval lui-même, en particulier, et pas de façon générale, et aussi hyper compliqué, car cela réclame de savoir gérer de nombreux aspects parfois méconnus.