|  | ok, merci pour cette réponse complète .
Tout est conditionnement .. ça dépend quel sens on donne au mot ; trop tard pour en discuter ici , mais peut-être une autre fois pour pas encombrer non plus et rester trop longtemps HS .
Je respecte ton point de vue, surtout sur le fait d'assurer la responsabilité (et donc la sécurité /besoins fondamentaux, à tous point de vue) des animaux domestiques.
Là où je mettrais un bémol, c'est sur le fait que, aussi respectueux que l'on veuille être avec eux, c'est quand même une satisfaction personnelle que l'on assouvie en prenant en charge un animal .
La quête que tu as entreprise et l'objectif final que tu espères atteindre, c'est TON projet , même si tu le fais sincèrement pour tes animaux . Quand tu as obtenu la réponse à un stimuli, c'est aussi une réelle satisfaction , on connait tous cette jubilation du résultat quand l'animal est vraiment à l'écoute et apporte la réponse attendue. Même si tu mets en place ce dressage pour à priori leur imposer le moins de contraintes possibles, c'est quand même une forte pression, une grande disponibilité qui est imposée . Mettre en place une communication sans aides artificielles demande à mon sens même beaucoup plus d'efforts au cheval comme a l'humain .
Pour ce qui est du cheval "qui fait exprès" , dans la mesure ou on admet qu'il puisse faire des choix (opter pour une stratégie je crois que tu as dis ça comme ça ) , oui je considère que le cheval est capable d'actions faites dans un but précis . Je ne dirais pas "réfléchie" car comme tu dis ces actes sont la résultante soit d'un conditionnement inculqué , soit "d'associations" dues au hasard (je mâchouille la longe et je me retrouve détaché , une fois, deux fois, trois fois et c'est acquis ), et pour ce qui est du caractère renforçant du comportement humain , je partage bien sûr (voir dernier message à Pilgrim) .
je crois que j'ai répondu à tout .
Bonne nuit |
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Je suis complètement d'accord, nous ne faisons rien gratuitement et il est évident que ça vient répondre à des choses en moi que d'avoir ces animaux auprès de moi. Le point de départ est là. Pour la suite, justement le véganisme est un véritable garde fou pour permettre de toujours mettre l'animal au coeur de tout ça et ne jamais l'oublier. Je dois en permanence repenser les choses, à chaque seconde, pour savoir qui je sers: moi ou eux ? et qu'est ce que je fais avec ça.
La frontière est fine et il est évident que parfois je la dépasse au cours d'une année mais je sais que la direction que je prend est celle qui asservis le moins de tout ce que j'ai pu voir.
Elle permet de penser à comment vit on avec des animaux domestiques en évitant de les asservir, de projeter sur eux un inconscient trop prégnant et de se satisfaire d'eux au point d'aller jusqu'à de la perversité.
Pour mon projet, il m'est venu il y'a quelques semaines en fait, alors que j'ai mes chevaux depuis bien plus longtemps. C'est la résultante de ma longue réflexion pendant l'écriture de mon mémoire et la constatation de l'imperfection voire du danger de l'environnement domestique sur l'organisme du cheval qui m'ont poussé à me dire qu'il était peut être temps d'aborder un détachement émotionnel par rapport à mes chevaux car si je trouve un endroit contenant tous les critères pour pouvoir les lâcher, il faut que je puisse saisir cette opportunité sans être affecter par mes affects et mes envies, justement ;)
La satisfaction obtenue après une bonne réponse de la part de mes chevaux est toujours dirigée vers eux, c'est à dire la satisfaction de voir qu'ils sont encore plus autonomes, expressifs...etc.
C'est à dire qu'à la manière dont je fonctionne j'ai beaucoup plus de contraintes et de stress imposés à moi même, j'ai beaucoup plus de coûts que d'avantages... Mais, j'ai l'avantage d'être en cohérence avec moi même et de constater que j'asservis, au moins physiquement, le moins possible ces animaux.
C'est un peu un labo d'expérimentation que je mène pour savoir et comprendre comment gérer au mieux un animal domestique en dehors de son environnement d'origine sans l'utiliser contre lui même et contre sa volonté tout en lui permettant un certain épanouissement.
Chaque année, j'apporte un petit lot de réponses en plus.
Après, il est évident qu'il serait plus simple pour moi d'être absolument contre le fait d'avoir des animaux de compagnie, ça serait bien plus simple. Mais j'aime creuser, décortiquer, comprendre et ressortir quelque chose d'intéressant afin de mener une réflexion globalisée. Ma conclusion sera peut être celui ci mais j'aurai largement des arguments pour étayer les choses !
manana, non je ne suis pas un prédateur. Cette croyance... n'est qu'une croyance justement. Mais je n'ai pas envie de rentrer dans le débat et je t'invite à lire ce qu'en dise les scientifiques qui eux aussi débattent beaucoup sur la question. Plus le débat avance, moins nous sommes des prédateurs et moins nous sommes les supérieurs qu'on croit tous être.
Le véganisme n'a rien à voir avec le débat sur naturel VS artificiel.
Le reste j'ai répondu à tes réponses au dessus !