17 janvier 2017
Agla-gla-gla une chouette balade au soleil mais avec un pur vent du pôle nord !
Un peu de mal à se motiver mais comme d'hab, aucun regret. D'abord le soleil commençait vraiment à me manquer donc j'étais heureuse de voir ce temps.
Ensuite le vent m'a fait craindre un Velours neuneu mais en fait pas du tout. Dinette était plus excitée que lui pour une fois !
Je pars à pied histoire de pas monter "à froid" pour lui comme pour moi. Et ainsi ma blonde nous a suivis tout le long du pré.
Ensuite je me mets en selle, et loulou a été top.
Au départ on était sur un chemin connu, mais ensuite on a rejoint une petite route tranquille qu'on n'avait pas encore empruntée. Le paysage gelé avec un beau soleil, c'est magnifique !
V'là l'rouquin
La petite route calme serpentait à travers bois, montée, descente, loulou a bien trotté. Pour une route "découverte", j'étais très fière de lui.
On est retombés sur une zone plus habitée, il a été très brave : il regarde partout, mais avance bien. Mon sauvageon commence à bien s'habituer aux maisons, portails, poubelles, bornes à incendie... je n'ai eu aucun blocage.
On est passés à nouveau sur la route bordée des serres de l'horticulture, sans problème. Le voyant si bien disposé, je lui ai fait faire un petit détour pour rencontrer ces 3 chiens de chasse dans leur chenil, avec leur aboiement si particulier.
On continue, au niveau du pré des 3 chevaux qui n'ont même pas henni ; je crois qu'ils ont enregistré mon rouquin. Velours aurait bien été les voir de plus près mais comme je lui demandais de continuer, il s'est exécuté. Mais dès que j'ai baissé mon attention, il s'est engagé de lui-même dans l'allée d'une maison... histoire de revenir voir ces chevaux, l'air de rien... ouais mon coco j'ai compris ton manège
Une petite mise au point plus ferme, et nous voilà repartis.
Et là... le cauchemar. Un monstre je vous dis ! Une bête sanguinaire et assoiffée de sang de cheval !
En traduction humaine, il s'agissait d'un morceau de brise-vue déchiré qui ballotait avec le vent, dans la trouée d'une haie. Voilà la bête :
2 demi-tour, Velours ronflait comme une locomotive, j'ai compris que là, c'était juste pas possible. Bon, ben je suis descendue, et allons-y. Bah c'était pas du chiqué : mon grand couillon ronflait, son nez coulait comme de l'eau, et même en me voyant aller toucher cette chose (ce qui habituellement, suffit largement à dédramatiser n'importe quel monstre), il avait une sainte frousse. Il lui a bien fallu 5 minutes pour oser approcher l'objet de sa terreur.
Ensuite j'ai vu que le monsieur était à son portail et Velours l'avait peut-être entendu d'où le stress accru ? Donc en bons usagers civilisés on va dire bonjour au monsieur (mais oui c'est bien un bipède, cornichon !)
Un dernier passage devant le monstre avant de continuer notre route. On n'était plus qu'à quelques mètres de là où j'avais prévu de descendre de toute façon, donc je suis restée à pied. On a pu comme ça passer lentement et tout près du parc avec les 2 gros chiens noirs qui tuent, avec la fontaine qui fait du bruit. Plusieurs arrêts pour regarder tout ça, désensibilisation allons-y ! On a aussi croisé un camion poubelle, j'étais contente de pas être à cheval, j'ai pu mieux rassurer ce gros bébé qui connaît pas encore ces grands véhicules !
Quelques photos à l'arrivée, pas évident de prendre ce pot de glue ambulant... ça donne toujours des clichés trop près
Visez-moi cet air blasé
trop près...
"bon ben, on rentre ou quoi ?"
Gros plan de Velours avec sa cible à bisous sur le bout du nez
Ma poupette qui nous attendait avec force voix, et même de petits couinements inhabituels qui me font me demander si elle serait pas en chaleur... ça expliquerait qu'elle soit plus fofolle que d'hab aussi...
Demain c'est journée expédition à la clinique pour sa visite de contrôle... espérons qu'on en vienne à bout de cette cochonnerie à son oeil... Ce qui est sûr c'est qu'elle aura pas trop chaud pendant le transport