L'incapacité des urgences...

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Maev-ghost

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L'incapacité des urgences...
Posté le 15/01/2016 à 14h58

Coup de gueule de la semaine pour ma part...

Je travaille dans le milieu équestre et je suis actuellement une formation BPJEPS.
Mardi matin je suis en formation et cours de saut puis de plat. J'ai tout le temps les chevaux débiles de chez débiles qui font tout pour dégager, compliqués et partent en vrille pour le moindre bruit. Bref, toujours à serrer un peu les fesses car je passe ma vie dans tous les sens...

Et ce qui devait arriver, arriva... Cheval de 7 ans, trop gazé car vie en box et ne sort que pour être monté, m'éjecte violemment en voyant un monsieur descendre l'escalier face à la carrière. Il est parti sans prévenir pleine bille du trot et s'en est suivi de grosses lançades. C'était tellement violent que mon étrivière est sortie du couteau entraînant ma chute. Et je suis tombée sur ma cheville pliée dans le mauvais sens...
Impossible à bouger et à m'appuyer dessus, la cata...

Bref, mésaventure qui arrive. Une fille de la formation m'emmène donc aux urgences les plus proches. Je suis tombée à 11h30, et ne suis enregistrée aux urgences qu'à 12h30.
Je ne vois l'infirmière qu'à 13h30, et passe en radio. Ils n'ont pas de béquilles et ne voulait au début pas me donner un fauteuil alors que je suis seule donc personne pour m'assister pour me rendre à la radiologie à 400m de là... Premier point noir pour moi. Je m'énerve un peu donc on me donne un fauteuil et on m'emmène aux radios.

Bref, s'en suit une éternelle attente et je ne vois le médecin qu'à 15h soit 3h30 après mon accident. Je n'ai pas mangé donc avec la douleur, l'oedème et un peu l'angoisse faut l'avouer, je suis un peu naze.

Et là je tombe sur Mr incompétent. Il n'y'a pas de fractures aux radios, donc il déduit à une entorse grave. Il décide de me plâtrer avec une résine souple afin de marcher dessus. Il faut donc que je maintienne mon pied à 90° pour mettre le plâtre. Mais avec la douleur, l'oedème et l'attente de plusieurs heures, j'ai juste mal et ne sens plus rien de mon pied donc difficile de savoir ce que je fais avec mon pied. Bref, médecin désagréable qui fait que me pourrir parce que j'arrive pas à maintenir mon pied comme il faut (normal, étant sur le ventre et le pied en compote difficile de voir si il est dans l'axe). Il finit de me plâtrer, me demande de me lever et de marcher. Mais encore impossible de poser le pied à plat par terre sans douleur... Il me renvoit chez moi, me dit de forcer à marcher sinon je ferais une phlébite. Et de revenir dans 5 jours pour l'enlever car je n'ai quasi rien. En gros je suis qu'une chochotte qui ne fait pas d'efforts.

Bref, mercredi douleur horrible, toujours cette impossibilité de marcher et de mettre juste le pied à plat. Le soir je remarque que mon plâtre n'est pas à 90° donc là je tique... De même, pied de plus en plus comprimé et gros.

Je vais dans un autre service d'urgences d'une autre clinique hier. J'arrive à 10h30 et suis prise à 11h. Je tombe sur un médecin consciencieux qui me dit de suite que mon plâtre est très mal fait. En effet, il ne met pas mon pied dans le bonne axe, est trop gros et serré. Pour lui, il ne comprend pas que l'autre médecin n'est pas corrigé le tir et qu'il m'ait laissé partir comme ça. Résultat, oedème énorme et je suis au bord de faire une phlebite. Pour lui, 24h de plus avec et j'avais cette complication.
Il m'en refait un nouveau, me met bien le pied dans l'axe et m'assiste pour le faire contrairement à l'autre. Puis une fois fait, il prend le temps de regarder si j'arrive à poser le pied et marcher gentiment. C'est le cas donc pas d'anti-coagulants.
Il me prescrit 10 jours supplémentaires de plâtre car pour lui l'entorse est très moche et trouve mon oedème du au traumatisme un peu bof. Faudra vérifier dans 10 jours, les ligaments et tendons car il peut y'avoir déchirures.

Bref, là tout va mieux, je peux me redéplacer chez moi en marchant sans béquilles. La circulation est revenue et ça soulage...

J'aimerais donc me retourner pas d'un point de vue juridique envers l'hôpital car trop compliqué, mais au moins faire part de ma mésaventure qui aurait pu dégrader mon état de santé alors qu'il s'agit de quelque chose d'assez bénin de base. Où puis-je me plaindre pour ma mésaventure? Leur faire un courrier? Ou rapporter ma mésaventure à une institution supérieur pour dénoncer le comportement négligeant et incompétent de ce médecin?

Merci à ceux ayant pris le temps de lire. Moi qui suit une hyperactive, qui bosse 10h par jour et monte 4/5 chevaux chaque jour, c'est l'horreur d'être arrêté ainsi chez sois...

Peeves

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L'incapacité des urgences...
Posté le 15/01/2016 à 17h25


janemagdalen a écrit le 15/01/2016 à 16h59:
J'ai connu ça ! Accident à cheval il y a 2 ans et demi. Mon chien tombe dans un trou et repart violemment en saut de moutons, moi je saute pour éviter la chute, résultat un énorme "crac" et moi qui hurle sous la douleur. Je retire ma botte, cheville noire, et une pomme de terre m'a poussé a la place de la malléole interne. Ma mère m'emmène aux urgences de l'hôpital où elle bosse, arrivée 9h30, enregistré 10h30 (et encore "vous êtes passées en prioritaire car votre maman travaille dans l'hôpital" ). Ils ont refusés de me donner un fauteuil , bon là ça va j'avais prévu les béquilles dans la voiture.

14h30 le radiologue m'appelle et part en coup de vent, moi comme une con avec mes bequilles et ma cheville a essayer de le suivre comme je pouvais, il a fallut que je pousse une gueulante dans le couloir pour qu'il s'arrête et qu'il m'attende un peu. Il me fait mes radios, et là sans que je comprenne rien on me dit opération d'urgences, toute la cheville est fracturé, possibilité d'handicap. Je demande a voir mes radios (tellement cassé de partout la nana elle sait les lire mdrr) et là je vois "juste" une multiples fractures de la malleole interne. Monsieur l'interne qui limite m'insulte en me disant qu'il avait raison et que c'était lui qui décidait, j'ai levé la voix en disant que je refusais l'opération tant que je n'étais pas sur de savoir ce que j'avais exactement. Et là par magie, le radiologue qui vient et qui confirme mes dires (CAD : fracture malleole interne) et qui sort a l'interne d'aller voir ailleurs.

Opération s'en suit, 8h sur la table, je me reveille (largement mouvementé, j'ai cassé une cote a une infirmière avec un coup de pied ... ) , et le fameux interne qui revient me voir tout mielleux me disant que j'allais être hospitalisé une semaine car a cause du drain et tout le blabla il voulait pas se taper des aller retour chez moi..


En bref: tu fais une chute de cheval, tu vas aux urgence, tu passe vite car ta mère travaille la bas (de quoi te plains tu?), tu attend un peu car ta pathologie n'est pas une urgence vitale.
Tu passe a la radio, l'interne l'examine et te dis que tu as une fracture de la cheville et que tu nécessite une opération, forte de tes connaissances médicales tu rétorque que c'est une fracture de la maleole (pour info la maleole appartient techniquement a la cheville), la radiologue arrive pour superviser son interne, elle confirme la fracture et l'opération, et tu te fais opérer.
Ou est l'erreur?

ÉDIT: et d'où l'interne devrait se taper des aller retour jusqu'à chez toi??

Pardon je suis désagréable mais ça me tue ca!

Édité par peeves le 15-01-2016 à 17h29



Maev-ghost

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Posté le 15/01/2016 à 17h31


castorounette a écrit le 15/01/2016 à 17h24:
je suis infirmière depuis plus de 6 ans dans un hôpital public. Donc contrairement à certains sur ce post je connais plutôt bien ce que nos charmants petits patients ne voient pas...

d'abord les médecins ont obligation de MOYENS pas de résultats. ils ne sont pas Dieu et donc sont soumis au stress, ne sont pas omniscients, à la fatigue,...

nos médecins quand ils sont de semaine (1/mois en général) ils comptabilisent 90h de présence (parfois plus) dans le service et sont d'astreinte (donc potentiellement rappelables 24h/24) donc oui parfois certaines choses passent à l'as on est d'accord : ils sont fatigués et c'est bien normal! les autres semaines ils sont présents environ 7h/jour (sans les gardes)
quant aux internes : ils apprennent leur métier. Quand on apprend on peut se planter. Tant mieux pour elles si certaines miss parfaites ne se sont jamais trompées...

alors pitié un peu d'indulgence pour nos médecins qui font (pour 95% d'entre eux) tout leur possible pour poser des diagnostics corrects dans des conditions pas toujours évidentes (insultes, agressions physiques, impatience, manque de personnel,...)
merci pour eux!


Et bien entendu, je comprend et je sais que les conditions sont difficiles, les patients pour la plupart imbuvables et irrespectueux.
D'ailleurs, je ne comprend pas tous ces gens qui manquent de respect au personnel soignant pour le moindre prétexte, qui viennent pour un rhume ou une égratignure. Ou viennent le dimanche soir aux urgences pour se faire faire un arrêt de travail pour la semaine.

Perso je déteste passer par les urgences car je ne veux pas encombrer le système, mais surtout c'est pas la solution optimale. Mais quand y'a pas le choix, hé bien, j'ai envie d'être un minimum prise en charge convenablement.
J'ai eu affaire à 3 hopitaux aux urgences. Celui relaté dans le post ici. Mais à deux autres qui m'ont très bien prise en charge et à qui je n'ai rien à repproché.
J'ai juste l'impression que dans celui où j'ai été mardi, il y'a pas mal d'erreurs commises (notamment chez des proches qui ont quelques mésaventures aussi) et qu'il faudrait peut être revoir un peu la façon de faire.

Dahliot

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Posté le 15/01/2016 à 17h36


ballerineds a écrit le 15/01/2016 à 16h26:
La fracture était visible... Le personnel n'a pas compris pourquoi elle renvoyait ma nièce...

D'ailleurs, petite anecdote de la même soirée: un papy hospitalisé a voulu appeler sa femme, les portables ne captant pas ma mère interpelle ladite interne pour voir si c'est possible d'appeler d'un poste fixe. Réponse paniquée "heu mais heu je le connais pas moi ce monsieur!!!"

Elle va faire long feu dans le métier.


Je vais te dire sincèrement...Mon service peut accueillir jusque 34 patients. Certains ne restent que 24H....Je peux t'assurer que malgré que j'ai une bonne mémoire...Je ne retiens jamais le nom de tous les patients ! Quand une famille me demande, je suis parfois obligée de regarder sur le listing. Surtout que l'on travaille par 'secteur' donc si je n'ai pas le patient en charge la journée, j'ai forcément plus de mal à retenir son nom !

Alors franchement...Lui en vouloir pour ça...C'est bof ! On va être beaucoup à devoir changer de métier.

Édité par dahliot le 15-01-2016 à 17h37



Klavel

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Posté le 15/01/2016 à 17h42


maev-ghost a écrit le 15/01/2016 à 17h24:

Merci de ne pas transformer mes propos et de me faire passer pour la nana qui veut "pourrir la vie des autres pour calmer ma frustration" comme l'a souligné Klavel.

Je ne crois pas t'avoir visé toi, si? Parce que je ne crois pas avoir lu que tu voulais faire capoter la carrière d'une interne, donc médecin en formation

Édité par klavel le 15-01-2016 à 17h44



Philippon

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Posté le 15/01/2016 à 18h35


ballerineds a écrit le 15/01/2016 à 15h49:
Ma nièce est tombée de cheval le 26 décembre.
Arrivée aux urgences à 18h.
Prise en charge à 1h du matin.

L'interne en médecine: "rien à la radio, simple entorse du genou. Si vous avez encore mal dans 15 jours allez voir votre médecin traitant."

Le lendemain, appel de l'hôpital: "Mademoiselle vous avez une fracture du tibia..."

Comment une interne n'a pas décelé une fracture que n'importe quel dégénéré aurait pu voir en regardant la radio?

Un courrier est en préparation. Espérant qu'elle se fera souffler. C'est inadmissible.


Vous avez déjà vu des radios?
Non parce que j'en vois quand même pas mal, et sur beaucoup on voit très peu le trait de fracture... surtout si la radio est faite vite! (plus on attend, plus le trait s'élargie car le système immunitaire nettoie les débris d'os)
Après là c'etait peut etre evident... mais comme dit plus haut, les radiologues ont bien plus d'experience que les internes, de même qu'une infirière d'urgence qui en voit tous les jours depuis des années, ou qu'un chirurgien

Littlevenus

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Posté le 15/01/2016 à 18h39

Faire des procédures pour des trucs qui ont été réparés je vous vous dire où ça va mener : les professionnels auront de plus en plus peur de déclarer leur faute, s'ils se font virer y aura encore moins de personnel plus de boulot pour les autres et donc plus d'erreurs !
Je ne suis pas en médecine mais j'ai une maman infirmière et je fais des études dans le médical où y a aussi des erreurs (là typiquement le scandale à Rennes sur un essais clinique j'aimerai pas être à leur place.. ) les erreurs sont souvent la faute au système (manque de temps etc) et rarement la faute d'une seule personne

Pourtant c'est clair c'est tentant d'avoir la rage, suite à ma mésaventure et pire la perte d'un proche qui n'aurait jamais du mourir ainsi et qui est morte seule dans sa chambre sans que personne daigne prévenir la famille parce qu'ils voulaient pas assumer.. j'ai compris qu'ils avait m.. dans le dosage des anticoagulants ! Sur le coup j'étais tellement tenté d'aller faire un scandale.. ben je l'ai pas fait car cela ne la fera pas revenir et je pense qu'entre eux ils ont déjà été sacrément mal pour pas refaire la même erreur.

Lucioledechue

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Posté le 15/01/2016 à 18h39


peeves a écrit le 15/01/2016 à 17h25:


En bref: tu fais une chute de cheval, tu vas aux urgence, tu passe vite car ta mère travaille la bas (de quoi te plains tu?), tu attend un peu car ta pathologie n'est pas une urgence vitale.
Tu passe a la radio, l'interne l'examine et te dis que tu as une fracture de la cheville et que tu nécessite une opération, forte de tes connaissances médicales tu rétorque que c'est une fracture de la maleole (pour info la maleole appartient techniquement a la cheville), la radiologue arrive pour superviser son interne, elle confirme la fracture et l'opération, et tu te fais opérer.
Ou est l'erreur?

ÉDIT: et d'où l'interne devrait se taper des aller retour jusqu'à chez toi??

Pardon je suis désagréable mais ça me tue ca!


Idem, je ne vois pas non plus où est le souci

l'interne avait raison, il fallait opérer d'urgence. Malléole et cheville baahhhh, c'est du kif kif bourricot hein

Quant à l'hospitalisation post op, c'est tout à fait normal, c'est pas comme un plâtre sans chirurgie où on rentre chez soi une fois qu'il est posé.

Lenahaha

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L'incapacité des urgences...
Posté le 15/01/2016 à 18h51

Perso, j'ai pas de bonne expérience avec les hôpitaux français ...

A 14 ans, la benne d'un tracteur lâche avec un concasseur en fonte dedans, j'ai le pied en dessous.

Direction les urgences, radio de suite et on me met en attente dans une salle. Il est 10h.
A 17h, je suis toujours seule et je n'ai pas vu âme qui vive. Le médecin arrive enfin, j'ai un pied de la taille d'une patate, la douleur m’irradie toute la jambe, j'ai même pas eu un Doliprane. Le mec me sort en rigolant qu'on m'a oublié ... OK ...

Ensuite, il me sort que mes radios sont illisible mais que ça doit pas être grand chose. On plâtre 10 jours et je reviens au urgences "pour voir". Pas de piqûre anti-phlébite, heureusement, une des proprios de l’élevage est médecin et me fait une ordonnance.

10 jours plus tard, je retourne aux urgence. Je tombe sur une médecin qui n'ouvre même pas mon dossier. Elle déclare que je n'ai rien et déplâtre.

2 mois passe. Mon pied est déformé. Je peu pas marcher, c'est l'horreur. A la fin de l'été, je rejoins mon père sur Paris qui m’emmène voir son médecin traitant.

Le mec a tout de suite identifier les fractures multiples. J'ai des morceaux dans tout les coins, c'est l'horreur, faut re-casser et opérer.

Un autre coup, j’emmène une amie aux urgences, sa jument s'est cabrée sur un paddock et elle a eu la bonne idée de chopper son pommeau. Donc doigt broyer et qui regarde dans le mauvais sens.
On tombe sur une infirmiere qui prend sa main et lui tripote les doigts dans tout les sens. Forcement, ça fait mal ... Elle a dit très poliment a ma copine de la fermer, que ça ne méritais pas tout se foin.

Un autre coup, ma mère qui fait une allergie médicamenteuse. Je l’emmène au urgences a 2h du mat'. Il n'y a personne a l’accueil, j'appuie sur le bouton d'urgence et une nana vient en nous disant qu'on s'occupera de nous quand ils auront le temps. Arrive 4h du mat' sans voir personne. Une dame est arrivée avec son mari. Personne n'est venu ... Je pars dans les couloir a la recherche de quelqu'un.

Ils étaient en train de jouer aux cartes dans une chambre ... On se foutrait pas un peu de ma gueule?

Ma sœur qui accouche sans péridurale donc un peu bruyamment ... J'entend une infirmière dans le couloir qui fait "elle a pas bientôt fini la gueularde?". Y'a que moi que ça choque?

Ou alors celle qui conseille a ma sœur de mettre un glaçon dans le dos de son bébé d'un jour si "il fait trop chier".

Je vous épargne l'hospitalisation de fin de vie de ma grand-mère qui a tourné a la torture ou l'aventure chimio de mon père.

Pour finir, quand j'ai eu mon gros accident, j'avais de multiples fractures mais personne n'a pensé a regarder ce qu'il se passait dans mon cerveau malgré des fractures au crane et au visage.
J'ai fait un hématome intra-crânien qui a dégradé mon œil et mon nerfs optique, j'ai perdu ma vision latéral a cause de leur connerie assumer. On m'a sortie que comme j'allais enchaîner les opérations du visage, ils auraient bien eu le temps de voit venir. C’était pas le cas visiblement ...

Pour le suivie de ma tumeur, je n'accepte d’être suivie que par ma sœur. Pas question que j'aille voir des guignoles pareils.

Ma soeur vois de ces trucs dans son service, elle pète les plombs. Elle a des collègues qui se prennent pour la main de Dieu et elle pourrait en raconter ...

Heureusement qu'il y a le sacro-saint secret médical.

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Posté le 15/01/2016 à 18h52


peeves a écrit le 15/01/2016 à 16h03:
Des dégénérés et des incapables?
Non simplement des gens en formation...


Complètement d'accord, et des gens surmenés et stressés.
Ok il est question de la santé de chacun mais l'erreur est humaine, et malheureusement le risque 0 n'existe pas.
Et il y a des mauvais médecins mais comme dans toutes professions.

Venusdu29

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Posté le 15/01/2016 à 18h59

Il y a pas si longtemps j'ai aussi eu une expérience pas très cool aux urgences:

Je suis tombé de cheval le vendredi 18 décembre en fin d'aprem, arrivée aux urgences vers 17h30 il y avait du monde mais c'était pas blindé non plus. Bref j'avais super mal et pourtant je suis pas douillette, le temps d'être enregistré il était vers 18h30, là on me donne un doliprane.

Je vois plusieurs personnes défiler (2 internes puis 2 infirmières) qui me disent que ma clavicule est cassée, puis qu'elle est déboitée: ils me mettent sous morphine.

Le chirurgien arrive vers 20h30 et me dit qu'il faut faire des radios mais "qu'il finit dans 30min, donc faut que ce soit fait avant". Soit, mais j'y peux rien moi. Le temps de faire les radios évidemment il était plus de 21h, 2 nouvelles internes arrivent, me disent qu'il n'y a plus de chirurgien parce que l'un est en week-end et l'autre en vacances. Elles me mettent une sorte d'attelle et me disent d'appeler le chirurgien au plus vite le lundi parce qu'elles pensent qu'il faudra poser des broches, pas d'autres consignes.

Lundi matin 9h j'appelle les 2 hôpitaux de la ville en leur expliquant qu'on m'a dit aux urgences qu'il fallait absolument que je vois un chirurgien au plus vite (bon je me doutais que j'aurai pas de RDV hein mais bon...), on me passe un chirurgien qui peux me prendre le mercredi.

Pendant le RDV il me dit que vu l'état de mon épaule, il y avait aucune hésitation à avoir quant à l'opération, que c'était inadmissible de m'avoir laissé comme ça plusieurs jours que ça a empiré la blessure et il est atterré quand je lui dit qu'on ne m'a pas dit de ne surtout pas bouger pendant ces quelques jours, que selon lui j'aurai du être totalement immobilisée.

Bref au final, j'aurai pu m'en sortir en 3 semaines et j'en ai pour 2 mois.... ( plus qu'un!)

Tinangebleu

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Posté le 15/01/2016 à 19h26

Yoouuuuyouuuu




Pounki

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Posté le 15/01/2016 à 20h07

mon expérience des urgences :grosse fumeuse ,a l'époque poids plume 48 kg violente douleur subite haut du dos a droite. Je pense a un nerf coincé ,ma voisine (ou ma fille est allée chercher du synthol) est élève infirmière et viens jeter un coup d'oeil,ecoute mon coeur et me dit va aux urgences et ne mets pas de ceinture de sécurité

Je me fait tirer l'oreille mais y vais quand mème ,arrivée là l'infirmière me demande de résumer ,me dit vous étes essouflée (ah bon) pneumothorax radios illico

l'interne arrive regarde je n'ais rien ,le radiologue :elle a quelque chose au poumon,débat l'interne l'emporte .Une perf d'anti douleur pour ce nerf coincé,des daffalgans au cas ou et ...dehors

ma voisine me voyant revenir insiste je dois y retourner si j'ais encore mal .

Bref nuit tranquille ,en descendant l'escalier douleur ,cigarette douleur,bouge trop douleur.Bète et disciplinée je prend du daffalgan et vais faire les magasins pour la rentrée avec 3 enfants turbulents

Au retour répondeur saturé de messages de plus en plus inquiets de l'hosto :il faut que je revienne illico quelque chose au poumon

en fait le matin le pneumologue apres avoir regardé mes radios a demandé ,le n° de ma chambre!!! ils se sont pris un savon d'enfer ,m'avoir envoyé dans la nature avec un pneumothorax partiel et ils ont priez pour pas que ça s'aggrave d'un coup

Donc l'élève infirmière(ma voisine) l'infirmière qui m'a acceuillie et le radiologue avaient raison seul l'interne s'était planté

Peeves

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Posté le 15/01/2016 à 20h35

Il était une fois, quand j'étais petite, je suis allée une fois aux urgences pour un douleur au poignet.
J'ai passé une radio, l'interne n'a rien trouvé. Le radiologue, avec ses années d'expérience, a lui su voir la fêlure. J'ai été bien plâtrée, et deux semaines plus tard mon poignet était parfaitement guérit!
L'interne s'est trompé, mais il a été corrigé par son supérieur et il a surement appris de cette petite erreur sans conséquences.

Comme quoi les urgences peuvent aussi bien fonctionner et ne sont pas totalement incapables. Elles sont parfois/souvent autant un bon lieu d'apprentissage pour les étudiants que de soin pour les patients. Il faudrait raconter nos histoires positives, parce que le négatif a tendance à tout envahir.

Je suis étudiante en médecine et en ce moment en stage.
A l'hôpital des erreurs sont faites en permanence, c'est la nature humaine. Elles sont le plus souvent minime mais pas toujours. Il faut essayer au maximum de les éviter, en donnant par exemple plus de moyens a l'hôpital qui est dans un état catastrophique actuellement, mais elles ne disparaitront jamais tant que les soignants seront humains.
Un jour peut être que des robots nous soignerons, mais si on désire un tant soit peut d'humanité, les erreurs médicales font partie du jeux je crois.

Lilou32

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Posté le 15/01/2016 à 20h47

Maev-ghost
Ne t'inquiètes pas, je ne parlais pas de toi mais je parlais en général

Plume29

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Posté le 15/01/2016 à 21h13

J'ai envie de dire tu as pas eu de chance

ça dépend des hôpitaux et du personnel, perso je suis aller 2 fois aux urgences dernièrement: une fois pour une entorse, oui ça a été long mais bon prognostique vital loin d'être engager donc ça me choque pas, et une fois pour une luxation et une fracture. Là j'ai été prise en charge rapidement parce qu'il fallait remettre ma cheville en place. bon aussi parce que je suis arrivée avec les pompiers sûrement.

Par contre lorsque les pompiers m'ont demandés où je voulais aller j'ai donner le nom de du meilleur hôpital du coin, en précisant que l'autre ce serait vraiment à contre coeur.
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