melyssandre31
Pour te répondre, j'ai moi-même une jument susceptible, facilement émotive et qui peut verser dans la panique. Une jument qui de surcroit n'est pas une fanatique de l'effort et exprime facilement ses désaccords. Question jonglerie entre le travail et le comportement, ce qui relève du "pas envie" et ce qui relève du stress, il y a du boulot

. Elle, comme tous les chevaux que j'ai pu monter, quelque soit l'âge, le niveau et le tempérament, tout à toujours commencé à se mettre en place sur le cercle.
Le cercle c'est le truc le plus progressif et juste, de mon point de vue. Parce que finalement, on ne demande rien de bien complique, juste un tracé

ça parait simple et ça met en jeu toutes les bases, progressivement.
Avoir un cheval correct sur une ligne droite c'est à dire :impulsé, cadencé, stable dans son attitude, dans l'équilibre, la rectitude, l'engagement, le décontraction et de concentration (la base) c'est bien plus difficile pour le cavalier car tout relève de sa technique. Alors que le seul tracé du cercle en lui-même appelle une partie du travail (cadence, stabilité, concentration, décontraction).
Marcher en ligne droite et s'arrêter, ça fait partie des choses les plus difficile à réaliser ! Parce que les chevaux se traversent tous naturellement. Du coup, si tu ne fais que suivre le plus souvent la piste, ton cheval aura la croupe à l'intérieur à une main et à l'extérieur à l'autre. Rectifier cela direct dans la ligne droite sur un jeune cheval, remettre la poussée dans l'axe, c'est du costaud.
Si tu évolues majoritairement sur le cercle, le cheval est obligé, insidieusement, de mettre au travail ses deux postérieurs intérieurs à égalité. Plus on travail sur le cercle, mieux le cheval est dans ses lignes droites. L'inverse n'est pas vrai.