cavalierevendee Oui, après ce jour là j'ai enchaîné des séances à pieds pour essayer qu'il arrête de se tracasser de la porte. On est allés la toucher, faire des trucs cools devant, je l'ai laissé en "liberté surveillée" (j'ai pas le droit de lâcher donc il était en licol mais je le laissais aller où il voulait et je récompensais quand il allait vers la porte). Il avait toujours peur mais acceptait d'aller à côté de la porte.
La semaine dernière, alors qu'on faisait ça, un bloc de glace s'est décroché du toit et est tombé juste devant nous (à travers les fenêtres). Il a totalement vrillé, ça a été la panique totale à nouveau.
En fait, je récompense pas. La peur et la façon dont elle s'exprime, c'est un comportement involontaire. C'est pas possible de récompenser un comportement réflexe.
Je travaille donc sur l'émotion. Je clique dès que je perçois un bruit ou quelque chose qui pourrait l'inquiéter. Ça m'est égal, en fait, ce que lui fait à ce moment-là, car le but c'est de faire une association stimulus -> bonbon et casser le lien stimulus -> JE VAIS MOURIR.
J'essaie de le mettre dans des situations où il a assez peur pour réagir, pas assez pour exploser (la vidéo de jeudi par exemple, je suis dans l'erreur, l'intensité est trop forte). Le but c'est que dans sa tête ça fasse "ah j'ai pe... Ah non bonbon, c'est cool !"
En pratique, je clique donc les oreilles qui se dressent, les écarts, les sauts de mouton, les serrages de fesses... J'ai eu un peu de mal à attraper le réflexe de cliquer avant de penser "s'accrocher pour pas tomber" ou dire "oh oh". Plus je réagis en synchro avec sa réaction, moins il réagit. Je ne vise pas un comportement, mais le déclencheur.
Si c'était de la récompense, il partirait en sauts de mouton de plus en plus, étant donné que c'est ça que je clique. Or, ses réactions sont de moins en moins fortes, voire comme aujourd'hui, quasiment inexistante. Bonbon ne veut pas forcément dire renfoncement positif
D'ailleurs le problème, c'est pas la porte en fait. Il a peur d'avoir peur de ce qui pourrait se passer derrière la porte (anxiété, donc). D'où le fait que j'ai plus d'avancées depuis que des blocs de glace se sont suicidés du toit parce que ça a fait des gros bruits aléatoires, ce qui a permis de lui faire comprendre qu'il n'était pas en danger quand il se passait un truc là derrière.