Bonjour,
Après dix ans d’économie je réalise mon rêve avoir un cheval (poney connemara). Le samedi 7 juillet je monte en Normandie (800 km) , je signe et achète Tara. Le virement est fait mardi (5000 euros), mercredi l’éleveur- vendeur professionnel m’informe que le cheval est expédié par un transporteur professionnel (à mes frais), jusqu’à là tout va bien. Vendredi 13 juillet, premier coup de tel du transporteur m’avisant que le cheval n’est pas bien et s’arrête chez un vétérinaire de Mont de Marsant qui lui conseille d’amener le cheval vers une clinique. Vers 18 h , la clinique de Bordeaux m’informe que le cheval souffre de coliques avec peut-être étranglement de l’intestin grêle, qui nécessite une opération (5000 euros) avec un taux de réussite de seulement cinquante pour cent et dans quatre vingt dix neuf pour cent des cas, le cheval a des séquelles et restriction d’utilisation. Suivant les conseils du véto et d’éleveurs l’opération n’est pas faite. Samedi 14, vers 9h, la clinique n’avise que Tara a été euthanasiée. Maintenant plus rien de va, tristesse, désespoir et rage. Tout le monde éleveurs, clinique et transporteurs me disent que c’est moi le propriétaire donc c’est mon problème, pas de chance !. Je trouve cela un peu facile et en me renseignant moi-même sur la législation, la garantie de défaut de conformité s’applique également à la vente de chevaux (comme pour une marchandise) depuis 2013. J’estime que le cheval livré (et même pas) n’est pas conforme à ce que j’ai acheté le 7 juillet , un cheval en bonne santé, donc pour moi le vendeur est bien impliqué dans cette triste histoire.
Qu’en pensez-vous, ai-je raison de demander des comptes à mon vendeur professionnel de chevaux ?
Histoire triste, suite et fin ?
Depuis cet été, l’éleveuse et le transporteur, ils m’ont laissé croire à un arrangement « un peu le transporteur (son assurance), un peu l’éleveuse ( la franchise de l’assurance 200/300€) et moi (beaucoup) » .
Au bout de 3 mois de conversations téléphoniques et envoie de recommandés aucun avancement ou propositions concrètes, j’ai appelé un avocat conseil équin et raconté mon histoire, sa réponse :
« La ponette, souffrant de colique, a dû être euthanasiée le 14 juillet 2018, à la Clinique des Conques. L’animal n’est donc jamais arrivé au point de livraison prévu, à savoir le Centre Equestre de Carmantran, en région toulousaine. Surtout, en tant que vendeur professionnel, ayant de surcroît proposé et désigné le transporteur, vous supportiez tout risque de perte ou d’endommagement de l’animal avant sa livraison.
En effet, l’article L216-4 du Code de la consommation dispose que « tout risque de perte ou d’endommagement des biens est transféré au consommateur au moment où ce dernier ou un tiers désigné par lui, et autre que le transporteur proposé par le professionnel, prend physiquement possession de ces biens ».
En l’espèce, ma cliente n’a jamais pris possession de l’animal qui est décédé au cours du transport. Cet incident est assimilable à un défaut de livraison du bien, prévu et sanctionné aux articles L216-1 et suivants du Code de la consommation. »
De plus les professionnels ont obligation de moyen (ils ne peuvent pas faire n’importe quoi) et obligation de résultat (faire ce pourquoi ils ont été sollicités). Donc pas besoin de faire une faute pour être responsable, ceci est valable pour le transporteur ainsi que pour l’éleveuse.
Après m’avoir baladé un mois de plus, le haras d’andaise et les responsables de trans’horses font les morts. Il est bon à savoir le comportement de ces professionnels (avec de bonnes réputations) , comment ils réagissent en cas de problèmes, en tout cas, en ce qui concerne mon litige.
Aller en justice fait perdre de l’argent et du temps à tout le monde (sauf aux avocats).
Pour ma santé morale, le pus simple serait d’oublier cette histoire mais ne pas faire respecter mes droits, me perturbe aussi.