Achat d’un cheval : histoire triste

 Répondre au sujet
Page(s) : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Auteur
18572 vues - 158 réponses - 3 j'aime - 21 abonnés

Newgrange

Novice

Trust : 48  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 12
Achat d’un cheval : histoire triste
Posté le 25/07/2018 à 15h38

Bonjour,
Après dix ans d’économie je réalise mon rêve avoir un cheval (poney connemara). Le samedi 7 juillet je monte en Normandie (800 km) , je signe et achète Tara. Le virement est fait mardi (5000 euros), mercredi l’éleveur- vendeur professionnel m’informe que le cheval est expédié par un transporteur professionnel (à mes frais), jusqu’à là tout va bien. Vendredi 13 juillet, premier coup de tel du transporteur m’avisant que le cheval n’est pas bien et s’arrête chez un vétérinaire de Mont de Marsant qui lui conseille d’amener le cheval vers une clinique. Vers 18 h , la clinique de Bordeaux m’informe que le cheval souffre de coliques avec peut-être étranglement de l’intestin grêle, qui nécessite une opération (5000 euros) avec un taux de réussite de seulement cinquante pour cent et dans quatre vingt dix neuf pour cent des cas, le cheval a des séquelles et restriction d’utilisation. Suivant les conseils du véto et d’éleveurs l’opération n’est pas faite. Samedi 14, vers 9h, la clinique n’avise que Tara a été euthanasiée. Maintenant plus rien de va, tristesse, désespoir et rage. Tout le monde éleveurs, clinique et transporteurs me disent que c’est moi le propriétaire donc c’est mon problème, pas de chance !. Je trouve cela un peu facile et en me renseignant moi-même sur la législation, la garantie de défaut de conformité s’applique également à la vente de chevaux (comme pour une marchandise) depuis 2013. J’estime que le cheval livré (et même pas) n’est pas conforme à ce que j’ai acheté le 7 juillet , un cheval en bonne santé, donc pour moi le vendeur est bien impliqué dans cette triste histoire.
Qu’en pensez-vous, ai-je raison de demander des comptes à mon vendeur professionnel de chevaux ?

Anaislink

Membre d'honneur
    

Trust : 660  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 3193
0 j'aime    
Achat d’un cheval : histoire triste
Posté le 23/11/2018 à 15h48

newgrange rohh quelle affaire... Bon courage en tout cas. Tien bon. Justice sera faite !

Mundial

Compte supprimé


0 j'aime    
Achat d’un cheval : histoire triste
Posté le 23/11/2018 à 16h32

Sur la responsabilité du transporteur l'article L133-1 du code de commerce dispose

"Le voiturier est garant de la perte des objets à transporter, hors les cas de la force majeure.

Il est garant des avaries autres que celles qui proviennent du vice propre de la chose ou de la force majeure.

Toute clause contraire insérée dans toute lettre de voiture, tarif ou autre pièce quelconque, est nulle."

Pour la plupart des auteurs, la maladie d'un animal est assimilable au vice de la chose, si votre transporteur choisit un avocat compétent en droit des transports, votre action contre lui a très très peu de chance de succès.

Mundial

Compte supprimé


0 j'aime    
Achat d’un cheval : histoire triste
Posté le 23/11/2018 à 16h40

L'autre question est celle de savoir qui supporte la charge du risque du transport. Il semble à la lecture de votre message que votre cheval ait été acheté à un professionnel. Si tel est le cas, il faut alors chercher la solution du côté du code de la consommation et plus précisément aux articles L. 216-1 et suivants.

Il faut alors savoir si la livraison devait être assumée par l'éleveur qui a alors choisi le transporteur et l'a payé ou si vous avez vous-même organisé le transport.

La-rowane

Membre VIP
 

Trust : 198  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 4030
1 j'aime    
Achat d’un cheval : histoire triste
Posté le 23/11/2018 à 16h49

mundial De ce dont je me souviens, le vendeur lui a conseillé un transporteur mais il me semble que c'est elle-même qui a organisé et payé... d'où le fait que je tique un peu sur les propos de l'avocat, mais je ne m'y connais pas beaucoup en droit de conso...

Newgrange

Novice

Trust : 48  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 12
0 j'aime    
Achat d’un cheval : histoire triste
Posté le 23/11/2018 à 18h31

la-rowane
C'est le vendeur qui à proposé le transporteur et organisé le transport,
le payement était a l'arrivé de la ponette !
C'est un des argument du transporteur (pour ne pas faire marcher son assurance), il me demande rien et l'affaire est réglée

Newgrange

Novice

Trust : 48  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 12
0 j'aime    
Achat d’un cheval : histoire triste
Posté le 23/11/2018 à 19h00

mundial
Histoire triste, suite et fin ?

Depuis cet été, l’éleveuse et le transporteur, ils m’ont laissé croire à un arrangement « un peu le transporteur (son assurance), un peu l’éleveuse ( la franchise de l’assurance 200/300€) et moi (beaucoup) » .
Au bout de 3 mois de conversations téléphoniques et envoie de recommandés aucun avancement ou propositions concrètes, j’ai appelé un avocat conseil équin et raconté mon histoire, sa réponse :
« La ponette, souffrant de colique, a dû être euthanasiée le 14 juillet 2018, à la Clinique des Conques. L’animal n’est donc jamais arrivé au point de livraison prévu, à savoir le Centre Equestre de Carmantran, en région toulousaine. Surtout, en tant que vendeur professionnel, ayant de surcroît proposé et désigné le transporteur, vous supportiez tout risque de perte ou d’endommagement de l’animal avant sa livraison.
En effet, l’article L216-4 du Code de la consommation dispose que « tout risque de perte ou d’endommagement des biens est transféré au consommateur au moment où ce dernier ou un tiers désigné par lui, et autre que le transporteur proposé par le professionnel, prend physiquement possession de ces biens ».
En l’espèce, ma cliente n’a jamais pris possession de l’animal qui est décédé au cours du transport. Cet incident est assimilable à un défaut de livraison du bien, prévu et sanctionné aux articles L216-1 et suivants du Code de la consommation. »
De plus les professionnels ont obligation de moyen (ils ne peuvent pas faire n’importe quoi) et obligation de résultat (faire ce pourquoi ils ont été sollicités). Donc pas besoin de faire une faute pour être responsable, ceci est valable pour le transporteur ainsi que pour l’éleveuse.
Après m’avoir baladé un mois de plus, le haras d’andaise et les responsables de trans’horses font les morts. Il est bon à savoir le comportement de ces professionnels (avec de bonnes réputations) , comment ils réagissent en cas de problèmes, en tout cas, en ce qui concerne mon litige.
Aller en justice fait perdre de l’argent et du temps à tout le monde (sauf aux avocats).
Pour ma santé morale, le pus simple serait d’oublier cette histoire mais ne pas faire respecter mes droits, me perturbe aussi.

Mundial

Compte supprimé


0 j'aime    
Achat d’un cheval : histoire triste
Posté le 23/11/2018 à 21h56

A priori, l'analyse de l'avocat est correcte en ce qui concerne l'application du code de la consommation, mais, côté droit des transports, elle me paraît plus discutable. Le droit est fait de discussion et c'est la raison pour laquelle il est intellectuellement intéressant!

Newgrange

Novice

Trust : 48  (?)



  M'écrire un MP

Genre : 
Messages : 12
0 j'aime    
Achat d’un cheval : histoire triste
Posté le 24/11/2018 à 17h26

mundial
En fait, l'avocat demande à l'éleveuse 5000€ plus les frais de la clinique 1000€.
Page(s) : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Achat d’un cheval : histoire triste
 Répondre au sujet