Citation :
Et oui le balai est le prolongement du bras
pour prolonger les indications du bras il existe des sticks, des chambrières mais encore faut-il éviter de chercher à faire mal avec car ce n’est pas la destination de ces outils.
Le balai fait peur, fait mal si on utilise le manche, ce qui est souvent fait d’ailleurs quand l’autre côté ne donne pas le résultat escompté.
Citation :
Outil éducatif

Mais oui, bien sûr…. Comme le martinet d’ailleurs.
Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre comme argument foireux pour tenter de justifier l’injustifiable
malwene
Citation :
L'intention est totalement différente.
Non c’est exactement pareil. Un cheval qui flippe et qui va être forcé avec des coups qui provoqueront suffisamment de peur ou de douleur pour arriver à ses fins.
C’est aussi toute la subtilité qu’il faut avoir dans l’apprentissage et l’usage des éperons, sticks et chambrière. Le cheval ne doit jamais en avoir peur et en connaître le sens, il n’est pas question de faire mal avec, sauf en cas d’extrême urgence comme évoqué précédemment.
bacchetti
S’il y a bel et bien des maltraitances plus ignobles que d’autres ça ne signifie pas qu’il faille fermer les yeux sur les moins préjudiciables.
C’est justement parce qu’on tolère les petites maltraitances du quotidien qu’on ouvre la porte à la dérive. Chacun y appose son propre préférentiel de tolérance et place son curseur comme ça lui chante… mais en fait, un mauvais geste est un mauvais geste et il doit être condamné.
jinssa
Citation :
Sans excuser la violence que subissent certains chevaux (animaux) je trouve qu on ne peut pas s imaginer ce que c est de travailler avec eux toute la journée et de devoir les gérer au quotidien temps qu on ne le vit pas.
Plein de non pro ont leur chevaux à la maison et s’en occupent quotidiennement. Ce n’est pas une question d’être pro ou pas, c’est une question de conscience de soi et de l’autre. On peut tous avoir un geste parfois incontrôlé ou se laisser dépasser par une situation. Tant que ça reste exceptionnel et anecdotique et surtout qu’il en reste un sentiment de culpabilité, on est dans la normalité.
Si par contre côtoyer les chevaux au quotidien amène à banaliser les mauvais gestes et minimiser les craquages, alors il faut d’urgence changer de boulot.
Transpose cela à la gestion des enfants et demande toi si tu accepterais qu’en côtoyant les gamins tous les jours et en nombre ça justifierait de leur coller des baffes ou des coups de pieds aux fesses de temps en temps ? Non. On est d’accord. Et bien avec les animaux c’est pareil. C’est non.
Quand ils ont peur, ne comprennent pas, ne veulent pas, il faut prendre le temps, expliquer, rassurer, démontrer. C'est de la pédagogie.
Citation :
De toutes façons temps que les animaux seront des gagne pain ils seront toujours victime du manque de temps qu on a à leur accorder parce qu on a besoin de rendement.
Voilà, on est d’accord.

Il est bien là le problème. Donc ce n’est pas une question d’être pro ou pas, de voir les chevaux tous les jours, c’est juste que l’aspect du vivant et sentient est secondaire pour certains. Et ça c’est plutôt inquiétant à mon sens.
totox
Citation :
Par la force des choses plus on passe de temps avec les chevaux et qui plus est des chevaux différents et plus on est obligé d'adopter certains comportements qui paraissent limites a celui qui n'a connu que quelques animaux dans un contexte très " cool "(par le temps et le contexte et aussi par le profil de chevaux)
Non, c’est une excuse que de dire « c’est par la force des choses ».
On peut cotoyer des nombreux chevaux chaque jour, avec des tempéraments différents, être confrontés à des situations compliquées, inhabituelles sans avoir comme seule réponse de frapper l’animal avec tout et n’importe quoi. Je cotôye et manipule plein de chevaux différents tous les jours, et cela depuis des dizaines d'années. Ce que vous décrivez je l'ai vu souvent et ça m'horrifie à chaque fois, et j'ai vu aussi des gesn qui savent faire bien les choses et préfèrent reporter un transport, renoncer à un concours, abaisser un obstacle plutôt que de rentrer dans un rapport de force. Et ils réussissent très bien, et ils sont pros ou pas.
Encore une fois, transpose ça aux enfants et je pense que tu serais horrifiée.
Quand j’étais jeune, j’ai été plusieurs semaines dans un élevage de SF.
Un jour un cheval a refusé d’embarquer. Je n’y connaissais rien, donc je regardais tout ça sans participer. Au début, méthode normale, plusieurs moyens normaux… mais le proprio voyant l’heure tourner, a pris l’option balai… le cheval était déjà passé dans le rouge il était planté devant le pont et avait plutot reculé qu’avancé depuis le début l’histoire. L’arrivée du balai ça lui a juste cramé le cerveau mais une fois commencé, le proprio n’a fait qu’insister parce que finalement après les coups de balai il reste quoi comme solution ? C’était vraiment violent. ça m'a choqué et je n'ai jamais cru que ce puisse être la seule façon d'agir en pareil circonstance.
Le cheval était enraciné, l’oeil dans le vide et il a finit en sueur sans avoir bougé d’un millimètre.
Le proprio s’est barré, on a même rangé le van, la bagnole et tous ce qui avait pu être sorti pour forcé le cheval. Le cheval est resté encore hagard planté au milieu de la cour un bon moment avant de « revenir à lui » et quand il a marché à nouveau il a été remis au pré !
Forcer ce n’est jamais la bonne solution, c’est une sale impasse dont le fond peut être bien dégueulasse.