Il faut que cela cesse ! Drive, Facebook et Cie :)

totox On mesure la violence au degré où ça nous arrange.

tekesuta bah c'est ca c'est pour ca que je parle de curseur? d'expérience.. pour le moment comme j'ai jamais récupéré un cheval traumatisé par un coup de balai au cul comme on l'a fait sur le 2ans, soit, dans d'autres cas, fait autrement c'est clairement non pour moi aussi.. mon curseur évoluera peut être avec les années, j'en sais rien.

totox C'était dit d'une manière dans le sens, la violence, elle est là où on veut la voir. Si on ne veut pas, alors c'en est pas. Un balai au cul, c'est pas violent si c'est une fois dans la vie. Peut-être. Une claque non plus. Un coup de pied non plus.

Mais ta fameuse claque, si tu t'en souviens aussi bien, ce n'est pas pour rien. Et je suis désolée pour toi.

L'idée c'est de ne pas mettre le curseur bas sur des violences considérées normales, parce que, ben si, ça peut marquer. Ca peut marquer de différente manière. C'est enterre la réflexion, la sensibilité, l'émotionnel du cheval. Le balai au cul, ce n'est rien de plus que de la violence pour obtenir la soumission. Une menace. T'avances pas, j'attaque. C'est le pire, pourtant, pour une proie... dont l'instinct dit de fuir en avant - fuir en avant, ici, c'est fuir dans un box. Mais s'il est bien résilient, comme on les aime, il acceptera. Non, il ne tremblera pas devant ton balai. Il se dira juste "ok, je dois faire ça", il ne réfléchira pas car son instinct lui dira que, devant un danger, on réalise l'action qui libère du danger. Et il se sentira soulagé, car il aura la bonne réponse. Pas de quoi s'inquiéter, mais est-ce vraiment la communication que l'on recherche ? Menacer pour avoir du résultat ?

C'est facile sur les chevaux. Sur 95% des chevaux. Mais c'est justement car c'est facile sur eux qu'il ne faut pas en profiter.

Et ça s'apprend. Ca s'apprend, à trouver d'autres méthodes. A communiquer sans menace. A accepter de, oui, laisser poney dans le manège car il est bien trop effrayé pour passer la porte et qu'il a besoin d'un jour de plus pour digérer tout cela. A comprendre que, la violence, ce n'est pas que la mutilation, mais c'est toutes ces petites choses qu'on pensent sans effet, sans gravité, qu'on se permet, car c'est facile, car c'est rapide, car c'est moins fatigant, car on a pas le temps, car on est fatigués, car, pxtain, il m'a fait chxer celui-là, puis demain, il aura oublié.

Quand on veut travailler avec du vivant, il faut prendre conscience de tout ce qu'on leur inflige. Du pire au meilleur. De la gratouille au coup de stick dans la gueule. De l'à-coup dans la longe aux éperons dans les côtes. Rien n'est anodin. Tout a un sens, une signification, un impact, une réponse. Les chevaux sont des êtres d'une sensibilité, d'une pureté, incroyable. Et qui fonctionnent outrageusement bien à la menace, à la douleur, à la peur.

Alors pourquoi banaliser les violences les plus "minimes" simplement car c'est pratique ?

tekesuta mais je ne suis pas en désaccord avec toi et c'est environ 99% de mon quotidien avec mes chevaux. Mais juste un moment, quand il faut, mon curseur " violence " il permet une claque et un coup de balais au cul.

C'est pas faute d'essayer de faire doux, mignon et gentil le reste du temps. Je vais clairement pas m'auto flageller pour une claque, c'est tout. Et du coup JE trouve que c'est violent de s'acharner parfois sur certaines photos ou certains faits totalement sortis de leur contexte, la ou d'autres s'en verront terriblement choqués. Encore une fois c'est même pas un débat, juste un échange d'expérience.

C'est comme ça. C'est humain, y a des choses clairement moches, qui sont de l'ordre de la maltraitance avérée et volontaire, y en a d'autres qui sont plus subjectives. Encore une fois c'est pas pour ça que certains humains sont foncièrement nul, mauvais, méchant, incompétents et que les chevaux sont mal considérés, soumis, traumatisés,..

En fait on peut être en accord avec vos deux pensées sans être contradictoire

Mais après on a jamais spécialement critique les pro qui regardent un cheval. A la base on parle du cheval qui se prend une toise avec une branche !!! Pour franchir le contrebas …

Ça je ne vois pas comment on peut le justifier !

Bon, p'tet je vais faire grincer des dents mais autre chose... Les chevaux ils en ont rien à péter de la rentabilité de l'écurie où ils sont, rien à péter de leur ISO, rien à péter d'être sur un petit concours ou sur une énorme échéance, de devoir être bien vendu, etc... Ils sont trop cons (ou trop intelligents) pour s'en rendre compte. Il n'y a que nous pour y donner de l'importance.
Pro ou pas pro, cheval de petit amateur qui fait des promenades ou cheval de J.O dont rien que la saillie du papa a coûté une blinde, du point de vue du cheval ça change pas grand chose. Tout ce qui va compter pour lui ou tout autre animal c'est s'il ne souffre pas (physiquement ou moralement), si ses besoins sont remplis ou pas. Les histoires de rentabilité, de lots, de qualif', de commerce, de prix, d'investissement, de salaire, de temps à leur consacrer pour être rentable, de plannings, de chronos, ce sont des préoccupations purement humaines.
Ça reste juste un cheval, rien qu'un cheval. Ce qu'on décide d'en faire c'est notre choix et des erreurs on en fait tous... Rien de plus normal.
Mais je vois pas comment on peut justifier qu'un cavalier aussi réputé que Todd fasse peur à un cheval qui ne semble pas être le futur crack des CCE. Il est pro, il a mené des chevaux sur des épreuves autrement plus balèzes. Il devrait être en mesure de gérer cette situation qui n'a rien d'exceptionnel ni d'urgent ou de dangereux autrement... Du point de vue du bourrin, que ce soit pour la Club 4 de Nojeant-le-Rotrou ou une Am. Élite, ben... Ça fait juste un cheval qui a peur du contre-bas mais a encore plus peur de la branche.

Qu'on puisse mal réagir dans l'urgence je veux bien, si Pompom a décidé de traverser la nationale ou de bouffer Jean-Kévin, par exemple. Mieux vaut réagir trop fort que finir avec un gosse défiguré et Pompom encastré dans un 38 tonnes. Mais mince... C'est juste un cheval qui flippe un peu, là. Et le circuit de la peur chez les proies, comme expliqué par tekesuta n'est pas du tout comparable à la capacité de réflexion humaine après un événement stressant (encore que, quand le stress est vraiment intense et violent...). On ne peut pas comparer une baffe chez l'humain à une baffe chez le cheval, nous ne fonctionnons pas pareil. De même que si je dis à mon cheval que demain je vais en monter un autre que lui et que je lui demande pas son avis, il va probablement en avoir rien à foutre de ce que je raconte et attendre que j'ai fini mes borborygmes pour avoir sa bouffe... Alors que mon mec, pour la même raisons, y'a des chances qu'il soit à cran quelques temps et c'est pas en lui faisant un gâteau que ça ira mieux

Et puis même, hors urgence/grosse peur y’a quand même d’autres moyens d’éducation que de frapper son enfant. J’ai pris des fessees et même une ou deux claques enfant, j’en suis pas traumatisée, c’est pas pour autant que c’est la bonne solution

Après, nous sommes le fruit de notre éducation, qu'elle soit "générale" ou équestre.
C'est encore parfaitement accepté ce genre de comportement en équitation. Le cheval qui se prend une rouste parce qu'il ne veut pas avancer, le balai au cul et autre, je l'ai déjà vu faire un certain nombre de fois. C'est ancré dans les mœurs.
Du coup c'est d'autant plus difficile d'aller contre et de montrer/chercher une autre solution. Mais c'est sûr que si battre le cheval est considéré comme acceptable, on va pas chercher d'autre solution.

Notre devoir, c'est de cultiver cette indignation pour réussir à garder à l'esprit que ce genre de chose n'est pas normal, et qu'on doit faire évoluer les pratiques vers autre chose.
Parce que si tout le monde voit la vidéo en disant "ouais, bon" ben le schmilblick risque pas d'avancer.

Mais c'est vrai que face à certains blocages du cheval c'est parfois compliqué de garder la tête froide, et surtout si le temps manque.
C'est peut-être ça qui c'est passé pour cet incident là : parce que le stage, il y a un temps de stage et à la fin, si tu prends ton temps comme tu dois le faire, il est possible que le cheval rentre jamais dans l'eau.

N'empêche que les contre-bas pour sauter dans un gué, c'est très dur pour un cheval, c'est une difficulté qui aurait du être anticipée bien avant.
Déjà le cheval entre franchement dans l'eau quand la pente est douce, le mien par exemple, tu peux toujours courir. Tant que tu ne lui a pas prouvé en entrant avant lui qu'il n'y avait pas de trou et que le sol est stable, il n'ira pas dans l'eau de lui même. Et même comme ça, s'il peut éviter, il va le faire. Alors sauter dedans, mais tu rêves. Et si tu viens par derrière avec une baguette, c'est pas dit que tu ramasses pas tes dents. Comme de juste, en fait.

D'ailleurs la solution trouvée n'a pas de sens parce que la prochaine fois, c'est le même problème c'est évident. Et cette fois ci il n'y aura personne pour battre le cheval et le forcer. Au final, ça n'aura rien changé.

Après il faut reconnaître que quand je vois la vitesse à laquelle on règle certains soucis, mon cheval et moi, c'est un peu déprimant. Et allez plus vite en forçant les choses, c'est une sacrée tentation. Mais c'est à ça que sert un pro, normalement : te donner des pistes techniques pour passer la difficulté sans battre ton cheval.

Parce qu'au bout du compte, s'il suffit de frapper à tour de bras, on peut tous le faire, hein. ça n'a rien d'un exploit. Et nul besoin d'un stage pour faire ça

La vidéo du cheval qui se fait cravacher à coup de branche me choque et rien n'excuse pour moi cette façon de faire. Il y a d'autre manière pour réussir... Prendre son temps. Mais ces gens ne savent pas prendre le temps.

Ça me fait remonter un mauvais souvenir d'ailleurs...

J'étais en stage dans une écurie chez un cavalier pro. Le propriétaire de l'écurie venait d'acheter une jeune jument qui avait une peur terrible d'entrer dans la douche. Tout était macadamé et la jument été ferrée. Il a demandé à une stagiaire d'aller chercher une cravache pour fouetter la jument afin qu'elle entre dans la douche. En plus de nous faire faire quelque chose de mauvais, il nous mettait en danger car il nous demandait de rester derrière la jument. Et comme ça ne fonctionnait pas, il m'a appelé pour tenir la jument à sa place, a pris la cravache de l'autre stagiaire et s'en est occupé personnellement. La jument en est même tombée au sol et s'est éraflée la hanche et la cuisse tellement elle été pétée de trouille et cherchait à se débattre. J'en ai discuté avec le cavalier pro -mon maître de stage- qui m'a dit que c'était pas normal du tout mais que ça ne l'étonnait pas venant de cette personne. C'est pour moi de la maltraitance.

Il y a des gens qui devrait arrêter le milieu du cheval et s'acheter une moto. C'est clairement pas fait pour eux.

Sans compter qu'il y a tout de même une certaine hiérarchie dans ce milieu. "Machin maître" a dit... alors ça doit être bien on fait.
Et combien de fois si tu oses qqch à contre-courant, ne te fais-tu pas critiquer par toute une clique qui te fout une pression du groupe? Genre si tu ne suis pas la norme tu es mis de côté.

Et là je peux comprendre que l'effet grégaire entre en action, c'est très difficile de se faire exclure pour tout.

Ex réel: écurie de sauts, tu ne sautes pas? Ben tu viens pas à la balade organisée du dimanche... au bout d'un moment tu as le choix ne plus supporter cette hiérarchisation et d'aller voir ailleurs, mais tu ne sais pas si dans l'autre pension ce système est en place ou pas.

badmonster

Peut tu me mettre le lien du post de haut niveau
Stp

Je le trouve pas

15karafunky : il est dans Concours cheval

La série tv réalité continue...

C'est pathétique!

Dernier article de Grand Prix (c'est vous dire si on est tombés bas dans cette histoire... Du grand journalisme sportif)

"La cavalière ayant publié la vidéo virale de Mark Todd avait été avertie pour mauvais traitement…


La cavalière ayant partagé la vidéo de Mark Todd poussant son cheval à entrer dans un gué à l’aide d’une branche d’arbre pendant une stage avait reçu un avertissement de la part de son ancien employeur pour avoir “frappé et donné des coups de pied” aux chevaux et s’être livrée à des “brimades”. Nos confrères de Horse&Hound ont été contactés à ce sujet et eu accès à une lettre envoyée en avril 2019 à la cavalière par ses anciens employeurs. Il s’agit d’un compte-rendu de leur discussion, au cours de laquelle la jeune femme a été décrite comme étant à l’origine de cyber harcèlement et mauvais traitement sur cinq chevaux. Le courrier faisait office de dernier avertissement avant licenciement, s’agissant de la deuxième convocation de la cavalière pour des faits similaires selon la propriétaire de la structure madame MacKenzie. De son côté, la cavalière incriminée a répondu qu’elle ne souhaitait pas commenter les allégations portées à son encontre et qu’elle n’avait aucun souvenir des incidents qui lui sont reprochés. "

Oui bon, après, ça devient n'importe quoi. Pour Mark Todd, on a une preuve flagrante de son geste alors que pour la cavalière, ce ne sont que des dires