Perso, je rejoins
pcql. Le ray grass n'est pas fait pour survivre à ce genre de climat. Donc va falloir changer.
Tout comme les cultures pour l'homme. Il faut revoir les plantes que l'on utilise et nos manières de cultiver... Ça fait un moment que pas mal de monde (agri et chercheurs) cherchent des solutions pour continuer à manger (car, au final, le fourrage ce n'est qu'un début).
Et il est désormais de notoriété publique,
et je sens que je vais m'attirer des foudres en l'écrivant, que les grandes étendues avec une seule espèce dedans ça ne marche pas face aux aléas du climat qui nous attendent et que ça détruit les sols.
Et quand il n'y a pas de rotations, n'en parlons pas! Le combo champs étendus+monoculture+pas de rotations+sécheresse, dans des milieux inadaptés, on sait déjà ce que ça a donné... Le dust bowl. Ça peut paraître exagéré mais nombre de laboratoire planchent réellement sur la question: comment faire face à un nouveau dust bowl? Tous les paramètres sont présents.
Et arroser, ce n'est que déplacer le problème, temporairement. Et c'est très limite, dans un monde où l'eau est en train de devenir une denrée rare. On commence à la surnommer l'or bleu, en référence à l'or noir.
Qu'on le veuille ou non, les changements climatiques vont nous obliger à revoir totalement notre manière de cultiver. Pour que l'agriculture, vitale, tout en voyant ses impacts écologiques limités au maximum, puisse être préservée des changements climatiques. On n'aura pas le choix que de passer par là.
Et le monde et l'Histoire sont pleines d'idées qu'on commence à remettre au goût du jours et à adapter à nos pays: la permaculture, utiliser les symbiose entre les espèces pour créer des espaces verts, voir humides (parfois au sein même des villes!), redécouvrir ou entraîner des espèces naturellement résistantes au stress hydrique, qui ont besoin de peu d'eau,
foutre Monsanto à la poubelle.
En quelques mots: dégager les plantes trop fragiles et/ou inadaptées