Compétition et cheval "au naturel"

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Tornade76690

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Compétition et cheval "au naturel"
Posté le 03/01/2020 à 14h20

Bonjour,

Je crée ce sujet pour pouvoir discuter, débattre, partager autour de la compétition, quels que soient la discipline, le niveau... avec des chevaux "au naturel". Je mets ce terme entre guillemets car pour l'instant, il ne m'en vient pas de plus pertinent mais si vous en voyez un plus parlant, n'hésitez pas !

Je suis moi-même cavalière de ce qu'on pourrait appeler du loisir sportif, c'est-à-dire que je suis propriétaire d'une jolie SF de 13 ans maintenant avec laquelle je fais un peu de tout : dressage Amateur 3, CSO Amateur 2 avec objectif Amateur 1 et pourquoi pas plus si mon mental me le permet (ma jument peut, c'est vraiment pas elle le souci !), balade, randonnée (on a fait la Manche, la Somme, la Suisse Normande), travail à pied (liberté, longe, longues rênes).

Là où je commence à me rapprocher de l'équitation "au naturel", c'est dans l'approche et la gestion de ma jument : elle a toujours vécu au maximum au pré, dans la mesure des terrains disponibles et de la météo, puis j'ai été amenée, par la force des choses, pour sa santé, à la déferrer et elle est donc maintenant pieds nus depuis 18 mois. Je me suis ensuite intéressée aux méthodes d'éducation la Cense et Andy Booth (très proches l'une de l'autre) pour améliorer mes résultats en compétition (en lien avec la préparation mentale et la sophrologie). Et enfin, je me suis penchée sur son alimentation et, grâce à la compréhension de l'écurie où elle est en pension l'hiver, j'ai pu supprimer les céréales de son alimentation et la passer au foin en grandes quantités que je complète, à mes frais, avec un correcteur de foin sans céréales, ce qui m'a permis d'améliorer encore son bien-être et donc la qualité de son travail.

Voilà où nous en sommes, de façon très résumée. Avec tous ces changements, j'ai vraiment constaté une amélioration de son physique, de son mental et donc une amélioration de ce qu'elle me propose au travail, aussi bien sur le plat que sur les barres (stabilité, rondeur, poussée, "soumission", qualité de saut...). Concernant les résultats en compétition, c'est très fluctuant mais aussi très dépendant de mon mental, que j'ai très délicat et sur lequel je travaille, et donc nos résultats ne sont pas révélateurs de ce dont ma jument est capable. Et je ne suis techniquement pas parfaite, ce qui ne l'aide pas non plus ! Si vous voulez plus de détails, j'ai créé un compte Instagram, reflexions_cavalieres, qui explique en détail le pourquoi et le comment de ces décisions ainsi que les résultats que j'ai pu observer et les conclusions que j'ai pu en tirer.

De plus, on constate que de plus en plus de cavaliers de haut voire très haut niveau s'orientent vers une recherche de plus de naturel dans la gestion de leurs chevaux :
La famille Hécart et Julien Epaillard : https://jump-inside.com/tous-mes-jeunes-chevaux-sont-deferres-julien-epaillard/
Marion Skalli et son Rialto
Luca Moneta https://www.facebook.com/lucamonetahorsemanship/

Je pense qu'une évolution vers une équitation en compétition plus respectueuse de la nature et de la physiologie du cheval est possible. Et vous, qu'en pensez-vous ?

Tornade76690

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Compétition et cheval "au naturel"
Posté le 28/04/2020 à 23h02

komilb1a2open je suis cavalière propriétaire depuis plus de 20 ans, ce qui ne prend donc pas en compte mes années de club avant. Je sors en amateur depuis 20 ans, je suis mauvaise et je l'assume, parce que bien que j'adore le concours, je suis capable de me paralyser au sens propre avec mon stress. Je suis propriétaire de mon actuelle jument depuis ses 4 ans, elle en a 13, elle restera avec moi jusqu'au bout comme tous les autres chevaux t poneys dont ma famille et moi avons été et sommes propriétaires.
Ma jument n'est pas pieds nus par manque d'argent, bien au contraire, mais parce que c'est la seule solution pour qu'elle ne soit pas boiteuse. Et si vous voulez tout savoir, elle est suivie et ses pieds nus sont validés par Christopher Stockwell qui suivait l'élevage de la Vallée de Villault à ND d'Estrée (je ne vous le présente pas je pense), qui suit des chevaux chez Pénélope Leprévost et qui a opéré 3 fois Diamant de Sémilly de coliques ;)
Évidemment, je choisis mes écuries aussi en fonction des sols mais avec ses pieds nus, ma jument s'en sort aussi bien sur de la carrière TC que dans les champs de patate ou sur les chemins de balade empierrés. J'ai d'ailleurs souvenir de notre premier indoor dans un manège catastrophique où le sol ressemblait à un champ de labour alors qu'il venait tout juste d'être refait (d'où le fait que j'y sois allée d'ailleurs) et où les chevaux avaient le choix entre traverser les obstacles car ils ne trouvaient pas leurs appuis, soit mettre la rehausse pour être sûrs de passer au-dessus. Ma jument a choisi la deuxième option et sur les photos, elle a une vraie belle marge malgré ses pieds nus ( moi j'ai volé t eu du mal à la suivre).
Du coup, je ne vous parle pas non plus de Luca Moneta et ses chevaux ferrés des antérieurs ou pieds nus, vivant au pré le plus souvent, éduqués la Cense parfois même repris de justice comme Connery.
Je ne vous parlerai pas non plus d'Epaillard et ses chevaux pieds nus, ni de la famille Hecart, adepte du pieds nus aussi.
Et concernant la vie au pré, je n'évoquerai donc pas les 15000 € investis par mes parents dans l'aménagement d'un pré (lice béton partout, stabilisation des sols à certains endroits stratégiques, construction d'un abri de luxe, abattage et élimination de tous les arbres ressemblant de près ou de loin à un érable...) pour accueillir le retraité naviculaire de ma sœur et sa future copine ainsi que ma jument pour des vacances ponctuelles, puisque la vie au pré, à vous en croire, ne coûte rien...
En fait, vous mélangez tout et vous interprétez : ce topic a pour but de parler de compétition et respect des besoins naturels fondamentaux du cheval et de la possibilité de se rapprocher le plus possible de l'état naturel du cheval. Je n'ai jamais dit que ça n'avait pas un coût et je n'ai jamais dit que ceux qui utilisent des éperons et des RA sont des tortionnaires. Je dis juste que c'est possible de combiner compétition au moins à niveau amateur et conditions de vie les plus proches possibles des besoins fondamentaux naturels du cheval, à savoir marcher beaucoup, manger beaucoup de fibres et avoir des contacts sociaux. Je suis d'ailleurs persuadée que l'équitation, y compris de haut niveau, va être obligée d'évoluer dans ce sens vu la préoccupation grandissante de l'opinion publique envers le bien-être animal. Et d'ailleurs, ça a déjà commencé avec l'interdiction bientôt pour tous des PB double coque, du contrôle de la bouche et des flancs du cheval en sortie de piste etc
Ça avance doucement mais sûrement et des cavaliers comme Luca Moneta sont, à mon sens, des exemples à suivre.
Je vous remercierai donc de bien vouloir cesser de faire le troll agressif sur mon topic et soit de le quitter, soit de modérer vos propos et accepter la discussion argumentée et cordiale.

Countli

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Compétition et cheval "au naturel"
Posté le 29/04/2020 à 02h20

tornade76690 La fin de ton message m'interpelle car je me posais la question suite à l'intervention de notre cher ami.

Je me demande si on va continuer d'aller crechendo dans la difficulté en compétition et donc de demander plus aux chevaux et d'y voir une incompatibilité avec un cheval au naturel ? Je ne suis du genre à banir tout ce qui est coercitif mais ça m'interroge quand je vois certaines photos ou certains parcours à haut niveau...

Il y a certes beaucoup plus de remise en question aujourd'hui et d'obligations vis à vis du respect du bien être de l'animal mais il y a tellement d'autres enjeux face à ça... L'argent principalement mais j'imagine aussi que tous les cavaliers, même s'ils le souhaitaient ne pourrait pas avoir leurs chevaux en groupe dans des parcs suffisamment grands avec des bons professionnels à leur côtés notamment pour l'entretien des pieds, etc.

C'est une vraie question que je me pose et ça serait intéressant effectivement de connaître l'avis de vrais pro du milieu avec chacun son point de vue découlant de sa situation.

Je ne prone pas le pieds nus sans mors et surtout ne rien demander au cheval qui pourrait le contraindre un minimum mais j'avoue m'être détourné du haut niveau car ça ne correspond plus à ma vision des choses. Et pourtant il y a comme tu dis de grands hommes et femmes de cheval dans ce milieu mais j'imagine qu'il y a tellement de contrainte que pour l'instant tout ça n'est pas compatible.

Pama

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Posté le 29/04/2020 à 10h08

komilb1a2open Et Luca Moneta alors ? Il ne prouve pas qu'on peut y arriver sans multiplier les artifices ?

Tornade76690

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Posté le 29/04/2020 à 13h03

countli A mon avis, ce n'est pas la difficulté des parcours qui pose problème. Les éleveurs ont fait le taf et les chevaux de 5* d'aujourd'hui n'ont rien à voir avec les chevaux de 5* d'hier. Aujourd'hui, on a des parcours certes gros mais surtout hyper techniques dans le sens où tout s’enchaîne très vite, y'a des vrais choix de foulées et de trajectoires à faire, les obstacles sont hyper légers voire creux pour certains, les barres fines avec des taquets plus plats, ça tombe plus facilement. Du coup, les chevaux qui s'en sortent à ce niveau sont des chevaux avec énormément d'influx et de réactivité, une montée de garrot et un passage de dos qu'avaient moins les chevaux d'avant.

Pour moi, le vrai souci, c'est la multiplication des concours de haut niveau : aujourd'hui, y'a un gros international tous les week-end ! Et du coup, c'est un peu le serpent qui se mord la queue pour les cavaliers de haut niveau : mieux je tourne à ce niveau, plus on me confie de chevaux mais pour tourner à ce niveau tous les week-end, il faut plein de chevaux parce que si on n'en a que 2 ou 3, on a vite fait de les casser à force de toujours les faire tourner etc etc etc

Et ce souci, il est pas lié à l'équitation en elle-même, il est lié à la mondialisation, l'augmentation de la qualité et de la quantité des transports (route, aérien...) qui fait que maintenant, quand on a un peu de moyens, on peut envoyer son cheval aux quatre coins du monde par avion. Y'a pleiiiiiin de cavaliers pro européens qui embarquent la moitié de leurs écuries en hiver pour s'installer à Wellington le temps de l'hiver pour continuer à tourner en concours sous le soleil. C'est typiquement le genre de truc qui ne se faisait pas jusqu'à très récemment.

Donc cette nécessité d'aller vers une équitation plus respectueuse du cheval et de ses besoins naturels de base, elle passe aussi peut-être par une décroissance du système et un retour à des saisons de concours plus courtes, avec des vraies pauses hivernales, un autre système de qualification aux grandes échéances...

Et les événements actuels nous montrent bien que cette décroissance est nécessaire pas seulement dans le monde de l'équitation mais dans le monde en général.

Countli

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Posté le 29/04/2020 à 13h24

tornade76690 Il est certain que le rythme est très important. Après pour la difficulté des parcours j'aurais toujours un souvenir du grand prix Hermès, 2016 je crois, j'ai eu la chance de me faire offrir des places et franchement le parcours était tellement dur, il y avait eu 2 sf je crois, bcp d'abandons, les chevaux beaucoup trop à l'effort, pourtant c'était vraiment les meilleurs mondiaux. Les gens retenaient leur souffle à chaque passage, on craignait vraiment qu'il y ai une chute, un cheval blessé, bref pour moi ce n'était pas du beau sport. Alors oui la c'est clairement le chef de piste qui est en tord j'imagine mais ça montre clairement qu'on veut en faire trop aussi...

Tornade76690

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Posté le 29/04/2020 à 13h27

countli Oui, parfois les chefs de piste se ch*ent dessus... Mais ça arrive aussi bien en pro qu'en amateur. Et alors en club, j'en parle même pas ! Je suis allée voir plusieurs CSO club, heuuuuu C'est tout sauf formateur
Un bon chef de piste, c'est celui qui arrive à avoir 1/4 de SF pour aller au barrage et pas trop d'éliminés.

Countli

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Posté le 29/04/2020 à 14h17

tornade76690 Pour avoir déjà vu des concours clubs/amateurs où le tour est le même pour les jeunes chevaux, les clubs 4, 3, 2, 1, Elite et le GP 110 oui clairement il y a un truc qui ne va pas... Mais comme tu disais pour moi c'est lié à la surconsommation du concours aussi.

Dans la grande majorité des clubs on envoie les cavaliers en concours alors qu'ils ne sont pas prêts, qu'ils tiennent à peine à cheval (franchement parfois ils tombent juste parce qu'ils ont été déséquilibrés dans un virage...) sur des chevaux pas adaptés. Mais faut consommer du concours, faut valider les galops, faut se qualifier pour Lamotte (là aussi j'en ai eu des frayeurs sur des tours où tu as vraiment peur pour le cavalier et le cheval alors que c'est une club 3). Alors oui c'est pas le cas de tous les clubs mais faut pas se leurrer c'est le cas de beaucoup, et moi la première en tant qu'ado j'adorais sortir en concours, on y était presque tous les week ends.

Pour comparer un peu aujourd'hui je vis au Canada et j'ai tenté de reprendre quelques cours. L'optique est vraiment différente, déjà parce que la discipline de prédilection est le hunter, c'est plus exigeant. J'ai fais des essais dans 4 clubs, et que ce soit des cours petits niveaux ou avancés, tout le monde a une position correcte et surtout personne n'est pressé d'apprendre (pas assez à mon goût d'ailleurs). Ils sortent en compétition que s'ils ont le niveau et sur les épreuves adaptées. Après il y a des choses qui me dérangent aussi, ils sont pas très dressage, tu saute à chaque cours (en gros il y a quelques foulées de trot assis et de cessions à la jambe pendant la détente), si tu veux faire du dressage il faut prendre des cours de dressage. Ils sont persuadés qu'en Europe nous sommes tous bons en dressage d'ailleurs. A chaque fois j'avais que des compliments juste parce que j'arrive à trotter à peu près assise alors que bon, on va pas se leurrer je suis pas une cavalière phénoménale.

Mais bon, tout ça pour dire qu'à petit niveau (je ne sais pas comment ça se passe ensuite) ils prennent plus le temps et les concours ne sont pas forcément un aboutissement en soit (pourtant j'ai pris plusieurs cours dans une écurie assez compet). Si tu veux aller plus loin de toute façon il faut louer un cheval en général (et là on en revient à la question de la sélection par l'argent). Mais ceux que j'ai croisé dont c'était le cas, certes ils ont l'argent pour louer le cheval mais derrière l'équitation est propre, l'entrainement est régulier et le cheval respecté. D'ailleurs pour en revenir au sujet initial, la plupart des chevaux de club et même de propriétaire qui sortent en concours ou qui montent tous les jours selon le propriétaire (en gros pas juste pour de la balade 1x par semaine) vivent dehors à l'année, ils sont rentrés en cas de tempête, pour des soins, ou autres. Et au Canada je ne vous fait pas un dessin, l'hiver est long et froid. Pour ce qui est du fer/pieds nus je dirais que le ratio est 50/50, mais dans l'écurie où j'ai monté le plus longtemps, plus axée compétition, ils étaient nombreux à être ferrés des antérieurs (vu qu'ils vivent en groupe).

Tornade76690

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Posté le 25/05/2020 à 11h16

J'ai continué à pousser ma réflexion sur les conditions de vie de ma jument. Je vous mets des photos de l'évolution de l'état de ses antérieurs. Pour info, 30 juin 2019, les pieds sont quasi parfaits, 01 février 2020 après les 10 jours de box ferme d'avant Noël et au tout début de son accident de marcheur, on voit que l'antérieur droit commence à se dégrader avec une pourriture profonde de fourchette et un début de cloques sur les glômes et 20 mai 2020, après le confinement qu'elle a passé entre son box et un petit paddock. C'était même pire que ça mais au 20 mai, elle avait 10 fours de pré pour elle et ça a bien aidé les pieds à se régénérer.
Cette dégradation est clairement due à un manque de mouvement, elle n'a pas assez marché, le box n'était pas assez propre, les pieds pas assez entretenus.
Donc ma décision est prise, elle ira en pension en paddock paradise chez ma podologue. Je préfère sacrifier mon confort personnel pour le sien et je suis certaine que ça ne m'empêchera pas de continuer à progresser et à sortir en concours.
En plus de ça, j'ai trouvé un top coach, issu du classique mais formé la Cense, exactement ce que je recherchais !







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Posté le 29/05/2020 à 11h19

Déjà deux séances avec mon nouveau coach, j'adhère complètement
Pour la première fois depuis que j'ai ma jument, on ne critique pas sa sensibilité mais on en fait une qualité. Elle est hyper réceptive à ce qu'on lui propose, elle cherche toujours à bien faire et malgré sa sensibilité et sa réactivité, elle n'a aucune réaction surdimensionnée, même quand les faisans viennent crier derrière la haie en plein pendant notre séance (et je peux vous dire qu'on a tous sursauté, le coach, moi et et la jument ).
Mon travail du week-end prolongé, c'est de travailler la connexion. On a déjà le contrôle des pieds et la confiance, reste plus qu'à la rendre connectée à moi sur des temps de plus en plus longs.
Et ça fait tellement de bien d'entendre des compliments sur son cheval. Je suis sûre que ça va nous convenir à toutes les deux.
Objectifs des prochaines séances, le pansage et la préparation sans bouger une oreille, se mettre à cheval sans qu'elle ne bouge, monter dans le van dans le calme...
On est encore loin de faire des parcours en licol mais on veut de vraies bases solides pour bien préparer la suite et je ne suis absolument pas pressée

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Compétition et cheval "au naturel"
Posté le 17/10/2020 à 12h11

Quelques nouvelles !
Nous avons trouvé une nouvelle maison, une petite pension familiale où les chevaux sont au maximum dehors à l'herbe et rentrés seulement la nuit au box aux mauvais jours ou en cas de très grosses intempéries.
Elle doit s'y sentir bien car elle s'est métamorphosée ! Déjà physiquement, elle n'a jamais été si ronde, musclée, belle, alors qu'elle n'a que de l'herbe, pas encore de foin, et juste 1,5 L de son CMV Reverdy Cereal Free. On bosse en général 5 fois semaine, en ce moment moins car je refais une poussée de Lyme et donc une crise d'arthrite...
Nous prenons un cours semaine avec notre coach et les progrès sont énormes, elle ne montre plus aucun signe de stress au travail. Nous en avons profité aussi pour la rééduquer à la tondeuse, au van. La connexion est bien acquise, les mouvements de base aussi, donc on a pu commencer à combiner le tout et entamer le vrai travail monté : varier les hauteurs d'encolure, l'amplitude des foulées, la fermeture de l'angle tête encolure, avoir une impulsion constante sans avoir à jamber dedans en permanence, bref, une vraie légèreté.
Mon coach l'aime beaucoup, il la trouve très bonne élève et très volontaire, il m'encourage énormément et valorise le travail que je fais, ça change vraiment la vie.
Sur les barres, il y a une grosse rééducation à faire mais ça commence à porter ses fruits ! Elle arrive à s'arrêter au-dessus d'une barre au sol ou légèrement surélevée, à pied ou à cheval, plusieurs dizaines de secondes, ce qui montre qu'elle a bien compris qu'une barre ne mange pas. C'était un exercice totalement impossible il y a quelques mois encore.
Bref, je suis ravie. On envisage un retour en concours pour la prochaine saison. Mon coach la voit déjà sur Amateur 1, moi j'ai du mal à m'y voir car j'ai énormément de mal à me faire confiance mais je la lui confierais les yeux fermés !

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Posté le 17/10/2020 à 13h24

Je vous partage une petite découverte récente, la cavalière Ilaria Sutera, jeune cavalière pro en CSO qui a fait le choix de faire vivre tous ses chevaux, sans exception, le plus possible dehors. Elle a évidemment des box au cas où, d'ailleurs l'un d'eux est occupé en ce moment par un PS rescapé des courses après avoir été exploité malgré des soucis cardiaques.
Vous pouvez la retrouver sur Facebook et Instagram !

Listoire

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Posté le 19/10/2020 à 00h19

D'autres cavaliers de haut niveau ont aussi choisi de mettre leurs chevaux au pré.
Pas forcément pieds nus par contre.
Dans le milieu du complet c'est Marie-Charlotte FUSS qui a mis ses chevaux au vert en début d'année et Julie SIMONET dont les chevaux vivent dehors depuis toujours.

En CSO, Julien EPAILLARD est en train de passer tout le monde pied nu et Luca MONETA qui n'est plus à présenter dont les chevaux vivent aussi au pré.

Museane

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Posté le 19/10/2020 à 09h24

De mon côté, j'ai dû referrer mon cheval des postérieurs, il ne supportait finalement pas d'être pieds nus.

Tornade76690

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Posté le 19/10/2020 à 12h10

listoire Oui, Marie-Charlotte Fuss, j'en ai entendu parler aussi, je ne connais pas Julie Simonet en revanche. Et Moneta et Epaillard, évidemment

museane s'il n'est pas confortable, effectivement, il faut protéger. Après, une bonne alternative, ce sont les fers en caoutchouc type Easy Shoe, ça protège le dessous du pied et ça permet quand même à la boite cornée de conserver sa mobilité puisque le "fer" bouge avec la paroi et les talons, pas seulement horizontalement mais aussi verticalement. Le souci, c'est le prix assez élevé et il faut trouver un maréchal qui sache les poser

Lau7796

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Posté le 19/10/2020 à 12h22

Cheval déferré depuis 4 jours pour moi, destiné à de la compétition CSO
Il est au pré en troupeau en journée / box la nuit
Il a toujours à manger (foin la nuit et herbe la journée) et ses rations sont sans céréales

Pour le moment on est en pleine transition pieds nus, en espérant que ça aille !
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