dru Merci
il est bien plus beau qu'à son arrivée le loulou, il a eu des phases difficiles physiquement.
C'est le moment du flash-back !
Avril 2019 : Essai de la bestiole !
14/04/2019
Arrivée de l'animal, au Havre à l'époque. Aucun sérieux de la gérante là bas, mon vieux a manqué mourir d'une colique de vers, mon jeune était hyper angoissé, deux heures au paddock à peine et le jour où il se fout debout : oh il sortira pas au paddock comme ça il comprendra.
Bon.
Maigrichon le loulou ... Vous voyez la petite porte à sa droite ? Hé bien un enfant sortira en hurlant MAMAN à un moment, et hop le cheval qui part au galop, adieu licol pas cher.
On part en juillet pour une écurie de dressage.
Ete 2019
On travaille ensemble, progrès certes, mais en méthode très "dressage moderne". Epuisant à monter, moi je suis en surpoids donc je suis épuisée au bout de 10 mins. Il commence à tousser ici. Quand je le monte seule j'ai le droit à deux demi-tours qui me font tomber.
On part début septembre dans nos écuries actuelles, avec mon vieux trotteur qui lui passait l'été dans un grand pré proche de la plage.
De septembre 2019 à Mars 2020 : Depuis l'été dans l'écurie de dressage j'y suis très attachée, c'est un cheval adorable à pied.
Niveau santé : Il tousse toujours, on fait un lavage broncho-alvéolaire, c'est là qu'on le repère comme asthmatique modéré. Traitements... foin trempé... il se stabilise. Il engorge souvent, perd du poids... On teste pas mal de choses, j'en fais même un post ici.
J'entame finalement un protocole de naturopathie qui se concentre sur le digestif et le respiratoire.
Niveau travail : Je montouille... le prof de l'écurie de dressage vient deux fois et me dit qu'en gros je fais n'importe quoi depuis mon départ. Cela se passe plutôt bien avec lui. En cours avec mon nouveau prof, ça se passe plutôt mal, je m'épuise à le monter, j'ai l'impression d'être galop 1. Les demi-tours continuent. Je fais un stage avec un prof excellent qui trouve le cheval brillant mais me trouve en gros profondément nulle (ce qu'il m'a avoué en d'autres termes quand je l'ai revu cette année avec un niveau plutôt différent). Quand je monte seule c'est un peu mieux ; trop peu exigeante peut-être ?
Cela devient de pire en pire ; je n'arrive plus à partir au galop ("couche toi en arrière et tire ! ça ira mieux !" Pour compenser mon coup de bassin qui serait la raison de cette rétivité). Je n'arrive plus à partir au trot ("Donne lui un coup de stick. Encore. Encore"). C traverse la carrière en coup de cul et finit sur un beau demi-tour. Bim l'air-bag.
Mon prof remonte dessus. Bim le prof.
Séance du lendemain, des chevaux rentrent de balade, et bim le prof de nouveau.
Résultat ? "Je suis très pessimiste, on aurait pas du te le vendre. Il faut que tu le vendes mais seulement à un pro."
J'y réfléchis vraiment, je me dis que je vais devoir m'y résoudre.
Résultat : (et suspense pour l'instant, je rédigerai la suite plus tard
) On se met d'accord pour que je lui laisse pendant un mois, et si rien ne va je le vendrai ensuite. Mois pendant lequel mon prof reste très pessimiste. Il pense qu'il ne changera jamais. Bon, je fais confiance mais je cogite, je cherche des solutions.
Protocole de naturopathie enclenché.
On fait une comm animale : Verdict ?
Ce cheval a été mis dans un moule depuis petit, il est terrorisé, dégage de la tristesse, il a besoin de découvrir une vie de cheval, qu'on respecte sa volonté. Cela colle au ressenti de mon prof qui dit avoir l'impression de le violer en le montant. On se dit qu'il est aussi possible de le laisser simplement au pré à ne rien faire, qu'il fasse tondeuse, et qu'on le récupère plus tard doucement. Même si je peux venir m'en occuper gentiment.
J'envisage de prendre un cheval à confier pour ne pas me frustrer. On prévoit même l'essai.
Et c'est là que commence le premier confinement, qui changera beaucoup de choses.
Suspense, et photo de mon doudou actuellement