Comportement cheval espagnol

ardennesacheval




Je rebondis sur cette phrase.
Vu ce que tu décris, je penserais plutôt qu'il n'est pas disponible mentalement. Les processus d'apprentissage tous les chevaux les ont mais tant que c'est le désordre niveau comportemental, l'apprentissage n'est pas possible.
une de mes juments à mis 1 an à s'apaiser dans sa relation à l'équitation avant que nous puissions vraiment entamer une travail équestre. Pendant un an, nos séances relevaient plus de la "thérapie", l'équitation était un prétexte mais ne produisait quasi rien, en revanche ça permettait de reconstruire des bases relationnelles : choper des repères d'interactions, poser des rituels d'apaisement, lever les angoisses liées à l'environnement, aux aides, aux outils...

Le stress, l'appréhension, l'hypervigilance, la crainte empêchent d'apprendre.

ce que je peux te conseiller, c'est d'éviter de changer d'approche et de méthode trop rapidement. Le changement participe à l'état de stress de ce type de chevaux. Il faut bien réfléchir à la façon dont tu veux mettre en place les choses, surtout prioriser pour prendre une chose après l'autre. Avoir des objectifs extrêmement accessibles, je dirais même simplissimes, proposer une approche et s'y tenir dans le temps pour que le cheval expérimente la réussite. ne jamais partir du principe qu'il sait des choses (même si tu sais qu'il sait) et reposer toutes les bases dans une approche sécurisante, apaisante, gratifiante.

Ne jamais tenir les choses comme acquises même lorsqu'elles semblent l'être, donc garder une vigilance et une patience de tous les instants.

Ma jument refusait catégoriquement de s'éloigner de moi en longe et était incapable d'effectuer un petit cercle au pas dans le calme que ce soit montée ou en longe. pendant des mois, il a été impossible de marcher simplement au pas tellement tout ce qui l'entourait l'électrisait. Elle appréhendait toutes demandes et rétivait. Elle avait des réponses extrêmes pour quasiment tout.

Je savais que son expérience précédente avec le travail n'avait pas été bien "sympathique" et j'avais l'impression qu'elle s'attendait toujours au pire et se défendait en conséquence. Je peux t'assurer que ses réactions étaient extrêmes, pour des choses souvent bien anodines.
Chaque fois qu'une chose était récompensée, sans qu'elle n'ait eu à en souffrir ou à faire un effort physique, le travail était arrêté ensuite, elle semblait presque "surprise" !
Au fil du temps, la répétition de la réussite dans des choses non coûteuses physiquement, sans tension, sans contrainte, avec encouragement et gratification a fini par lui donner confiance.

Ha oui, déjà arrêter le granulé serait pas mal, surtout s'il est de mauvaise qualité, ça joue beaucoup l'alimentation. Met un bon CMV à la place.
Je pense que oui, s'il n'est pas envahissant tu peux enlever le stick le temps qu'il se détende un peu, pour éventuellement le réintroduire plus tard gentiment quand il aura compris ce que tu attends de lui.

merci à tous pour vos réponses.

Cymoril, je pense que stopper ce granulé serait bien surtout s'il manque de CMV, les jours où "je nourris" ben je ne lui en donne pas (rebellion silencieuse "on" lol)... les jours où sa proprio "nourrit" elle lui en donne... Je ne veux pas la brusquer ça serait improductif, mais sur le long terme j'espère la faire évoluer dans le bon sens (et je voudrais un paddock-paradise pour le mien donc !)

Couagga :
j'ai l'impression qu'il est "disponible" car il progresse à chaque leçon.
Il voit mon cheval partir sans piquer de crise.
Il s'éloigne tranquillement, sort du pré (ya eu une étape quand il a fallu passer la barrière) et on a même fait une balade de 10m ! (là encore, progression : 2m, 5m, 10m) il était serein.
Il a vitre appris mes petits "tics" et codes pour mettre le licol (j'aime pas lever haut les bras, je préfère qu'il mette la tête dedans) les félicitations (il machouille) les moments de relaxation (il met l'encolure horizontale voire un postérieur au repos)

Si je suis "au contact" (avec la main , ou proche, sur un petit geste) je bouge à ma guise chaque partie du corps. S'il y a la baguette il précipite et fait n'importe quoi.

Il est moins en hypervigilance qu'avant car je pense qu'il devait se sentir "responsable" de sa jument, là avec mon hongre ultra-placide ça lui fait du bien. Des fois il bondit et mon cheval le regarde l'air de dire "mais quelle mouche te pique ?"

Quand je le sors, il est tendu, observe l'environnement, mais se calque sur moi, je le rassure, je fais 2-3 exos connus, ensuite grat-grat, broute-broute ça le relaxe. Et on rentre avant qu'il s'inquiète à nouveau.

pour "changer d'approche"' je suivrai ton conseil, de toute façon je fais d'une façon que j'ai éprouvée, qui marche, qui est progressive, j'ai réussi tous mes débourrages même si c'était des poneys, ânes et mon ardennais bien qu'anxieux est encore d'un caractère différent de ce PRE (ça me fera une expérience de plus)

Enfin je suis maîtresse d'école en maternelle donc pour moi les séances d'apprentissage et les progressions sont un domaine connu, tout comme "mettre en situation de réussite" et surtout coopérer car mieux vaut un petit objectif atteint ensemble dans la bonne humeur qu'une séance avec de l'agitation ou des échecs.

Dans les réactions "extrêmes" de ta jument je vois un peu le PRE quand il s'agit de le longer...

et je vois aussi qu'il est content de ne plus être "laissé de côté" car il accourt en hennissant dès qu'il me voit. Comme quoi, à boire, à manger, un copain, ce n'est pas suffisant pour tous les chevaux.

Tu sais ma jument a toujours été très connectée, c'est une personnalité très attachante et très fine. Mais submergée par ses émotions. Elle avait "juste" besoin d'être rassurée, apaisée, écoutée pour arriver à mieux se contrôler et faire confiance.
C'est une jument qui a eu une expérience de travail post débourrage très brutale. Et du coup, ton PRE, il me fait un peu penser à ça. Les marques sur le chanfrein c'est assez caractéristique d'outil coercitif. Genre caveçon à mâchoire ou particulièrement serré sur lequel les actions étaient puissantes...

Les chevaux soumis de la sorte n'ont finalement rien le temps de comprendre au travail, ils en garde probablement juste un souvenir de terreur et sont donc incapables de restituer de bonnes choses, d'être calmes, dès qu'ils retrouvent une liberté d'expression. Ils flippent, appréhendent, sont fébriles et sur la défensive.

oui cela me fait vraiment cette impression.

Je trouve ce cheval intéressant, il fait plein d'efforts, d'ailleurs s'il ne faisait pas attention à moi et s'il se barrait à fond dès qu'il panique il y a bien des fois où j'aurais mordu la poussière. Et oui on dirait qu'il a tâté du caveçon car il prend toujours garde à ne jamais appuyer son nez dans le licol... il se "préserve" le pauvre.

Mon âne a été débourré "à la dure" et au début il était violent dans ses contestations...s' il voyait une flaque d'eau à 30m, demi-tour, arrachage de longe, galop jusqu'au pré... là je peux dire qu'il ma fait chuter pas mal de fois ! finalement on a réussi à communiquer et c'est devenu un super âne d'extérieur pour les enfants... qui passait partout même les gués :D (qui l'eût cru !) le bourrin brutal est devenu un gentil âneton sympa !

j'espère que Potrillo suivra le même chemin que les autres. Déjà mon ardennais n'est plus un guerrier mais devient un cheval sympa (quoique, pas encore un cheval familial) Un de ces 2 là sera ma relève équestre, à moi de bien les former.

Je reviens d'aller nourrir Lotus, pendant ce temps j'ai massé Potrillo sur la tête, il a de plus en )plus le réflexe de la laisser basse pour "profiter" ! En progrès ! (au lieu de la lever pour se soustraire)

Et les oreilles sont ok en liberté, quand je pense que "personne" n'a pu lui toucher pdt des années, il avait des défenses violentes suite à extraction d'une dent mal placée.

Après ça je vais peut-être attaquer le pschitt, ça aussi "il n'a jamais supporté le vaporisateur", si c'est comme les oreilles : d'ici 5 leçons ça sera plié. Pour cela j'ai récupéré des vieux vapos, vides.

Hier je suis sortie en balade avec Lotus.
J'avais oublié la clé de la grande porte, on est sorti par le portillon.
Potrillo n'a fait que hennir, s'exciter, appeler (heureusement il a une voix de souris, des petits hennissements pointus, il n'a pas réveillé tout le quartier)

Au retour 2h plus tard il hennissait encore par moment.

Comme quoi changer une petite chose (la porte de départ) pour lui ça change "tout" ...

donc va falloir retravailler les séparation mais par le portillon

Ajd j'ai sorti Lotus de la pâture après lui avoir fait un "carré" dans l'herbe derrière la haie. Potrillo était déboussolé. Chez les voisins, à côté, un des 2 chevaux était de sortie aussi donc celui qui restait seul ne faisait pas le malin non plus.

Tant qu'il n'a pas son licol Potrillo reste indifférent si on lui demande quelque chose. Pas l'habitude de "dialoguer" en liberté. Va falloir changer ça.

En revenant le chercher j'ai fait des aller-retour, avançant quand il était calme et demi-tour s'il hennissait. Je ne sais pas si ça aura une incidence car il est encore focalisé sur ses congénères sans se sentir vraiment sécure auprès de l'humain.

Ensuite on est allé dédramatiser le rondelonge. J'avais pas encore fermé la porte qu'il galopait de droite et de gauche au bout de sa longe comme un poisson ou bout d'un hameçon (de 2m)

Donc je l'ai juste massé, gratté, relaxé, jusqu'à ce qu'il soit serein. Et des 2 côtés. Il a fini par se poser. Ensuite j'ai révisé le contrôle des épaules, hanches, reculer, dès que je touchais les hanches il repartait comme un fou en cercle. On a donc fait bcp de "relaxation" et une fois le cerveau reconnecté il s'est souvenu qu'il fallait juste faire un pas en croisant soigneusement son postérieur devant l'autre.

En sortant il s'est focalisé sur lotus derrière la haie, prêt à péter en l'air. On a donc révisé pas rapide/ pas lent/ arrêts et quand il y a des "ratés", corriger son attitude : s'il dépasse, qu'il se calme, immobile en faisant face. S'il est trop près, rétablir la distance de sécurité en reculant.

Ensuite ya fallu passer la porte malgré le bruit étrange et terrible... Lotus qui s'empiffrait se fichait pas mal de lever la tête pour qu'on le voie dépasser donc il y a eu un moment de suspense quand Potrillo prêt à se sauver a osé regarder derrière les feuilles... heureuse surprise c'était son coloc ! haaaa ouf

On a donc fait 180m de "promenade" (en au moins 30 min) entre observation en mode périscope, coups d'oeil à lotus pour savoir ce qu'il fallait faire (rien, juste profiter de la vie !) observation de près (il a quand même reniflé un bac à fleurs, un rocher, une barrière et une porte ! )

quelques brout-brout timides. Quelle tristesse que ce cheval n'ait jamais brouté autre chose que l'herbe de son pré depuis des années ! Là il a goûté plusieurs sortes de branches, d'herbes longues et courtes, Comme un poulain il est partagé entre regarder le paysage, renifler les nouveautés, surveiller Lotus du coin de l'oeil pour se rassurer.

On a donc fait un petit tour, observé la rivière. On est passé hors de vue de Lotus et le stress a monté d'un cran. J'ai massé jusqu'à ce qu'il se relaxe et on est rentré en décomposant le passage de porte. Pas la peine de précipiter en faisant demi-tour comme si j'allais lui mettre le ruban électrique au c*** ! Je l'ai avancé pas à pas, ensuite fait tourner lentement.

Tout ça commence à venir Il redescend plus vite en pression, il se relaxe plus vite (machouille, souffle, met le nez au sol)

Il y a juste eu un ou 2 moments où il "force" vers moi, le poitrail en avant (quand il stresse il a tendance à se "coller") je l'ai remis doucement à sa place et la 2ème fois, un peu plus fort. Il s'est reculé vite mais sans paniquer, il a compris que si je gronde il suffit de se remettre "bien" et il n'y a pas de représailles, que des récompenses une fois qu'il est à sa place.

ensuite mise du chasse-mouches en liberté : il ne baisse pas la tête mais se laisse faire.

Il a attendu serein que j'aille chercher Lotus en reniflant, perplexe le greenguard. Je lui ai proposé de lui en acheter un mais je ne crois pas que ça lui fasse plaisir. il devait être intrigué par l'odeur de lessive (son licol ne passe pas souvent à la machine).

Que de nouveautés aujourd'hui. Et que de réussites aussi !

C'est bien tout ça! Comme quoi il a simplement besoin de temps, il ne connait rien d'autre que son pré au final!

Tu lui fais quoi comme massage pour le détendre?

je continue le conditionnement que j'avais commencé pour lui toucher les oreilles : je masse le front, il baisse la tête (cercle vertueux puisqu'un cheval stressé lève la tête donc je pars du principe que baisser la tête est le premier pas pour destresser) clic, bonbon = il est obligé de mâcher donc mobilisation instinctive et gourmande de la mâchoire.

ensuite je caresse partout en commençant de son bon côté, le gauche, caresses assez appuyées comme le jeu de l'amitié Parelli, ensuite je gratte les endroits qu'il aime bien, ensuite il frétille du nez et enfin il finit par baisser la tête, soupirer et/ ou machouiller.

ensuite je fais pareil côté droit.

C'est des"câlins" que je fais aussi "pour rien" dans le parc, juste des moments sympas entre nous.

cliquer pour baisser la tête m'avait aidée avec mon gros Oskar. Au début il se forçait à baisser (en fronçant les sourcils sous l'effort ! ouarf ) et au fil du temps ça a accompagné le relâchement postural et mental (comme tout est lié chez les chevaux !)

Hier j'ai vu que Potrillo avait plein de simulies aux oreilles.
C'est parti pour lui mettre de la crème. Dès qu'il a senti l'odeur il s'est mis sur la défensive. Dents serrées, grimace, tête en l'air. On a fait "touche/ clic/ bonbon" (les bonbons sont des granulés de foin, comme ça il y a droit à autant que j'en ai besoin !)

ensuite des câlins, des touchers doux d'oreilles sur l'extérieur du pavillon, ensuite j'ai doucement touché l'intérieur. Il prenait vraiment sur lui donc j'ai pu retirer ma main de moins en moins vite et il a eu plein de clic-croquette.

Après je lui ai mis la crème. Ok pour la "bonne " oreille.

On est ensuite passé à l'oreille du côté où il a été opéré. C'est allé relativement vite et dès que j'ai pu mettre un peu de crème tout en haut, je l'ai laissé là-dessus car je le sentais fatiguer sous la tension de l'effort.

aujourd'hui, suite.

Dès qu'il a vu le vaporisateur, il a fait la tête. on a fait comme d'hab, touche-clic-croquette, ensuite je l'ai touché avec l'objet, puis passé sur tout le corps.

Après j'ai vaporisé derrière moi, premier réflexe, s'enfuir au galop... bon il commence à comprendre mon signe pour le "récupérer" quand je demande qu'il s'arrête et me fasse face. Ca vient de plus en lus vite.

Il essaie aussi de rester sur place quand il voit que je ne lui demande rien (j'agis ou bouge sans le regarder, d'une attitude indifférente). Mais les vieux réflexes d'avancer le nez et soustraire la croupe sont encore bien là.

On a donc alterné contact avec le flacon et éloignement + pschitt, avec force récompenses. De temps en temps le vent m'aidait en amenant sur lui le brouillard d'eau que je venais de vaporiser. Ca sentait encore légèrement le produit et l'odeur le faisait renâcler comme si cela l'écoeurait. (non mais quelle chochotte !)

Ensuite une pause grat-grat puis on a repris la leçon, avec cette fois une goutte vaporisée dans le poil de l'épaule. Au fil des progrès j'ai vaporisé une demi-pression puis une pression complète.

Pendant ce temps Lotus nous regardait avec intérêt mais sans sembler comprendre où était le problème

J'ai senti qu'il fatiguait et je suis allée panser le mien. Il y a eu un moment d'inquiétude quand Potrillo a v qu'il était du mauvais côté de la clôture, mais on ne s'est pas occupé de lui et il a apprécié d'être "côté herbe"... donc s'est calmé.

après j'ai repris la crème dans les oreilles : cette fois j'ai fait l'oreille sensible jusqu'au milieu.

Super leçon une fois de plus. Dommage que les mouches nous aient harcelés, mais la différence avec/ sans le produit anti-mouches n'en sera que plus flagrante, espérons qu'il comprenne le lien de cause à effet.

C'est bien tout ça! Il progresse vite finalement, il avait simplement besoin que tu prennes le temps de t'occuper de lui!

oui il progresse d'un petit pas à chaque leçon.
mais ya vraiment tout à faire dessus.

Hier ramassage de crottins.

Potrillo avait une balafre suppurante au poitrail encore. En passant je mets une tartine de crème. Il a pris ça comme un affront terrible et s'est sauvé. Plus possible de l'approcher. J'ai fermé la porte du paddock devant l'abri et je l'ai "harcelé" jusqu'à ce qu'il se laisse faire.

Il semble avoir compris que je ne lui ferai pas de mal car il me fuyait mais sans violence et au pas. Je marchais en calquant mes mouvements sur les siens, avancée quand il fuyait et reculer quand il s'arrêtait.

Il cherchait du réconfort dans la vue des autres chevaux mais les voisins étaient dans leur abri donc il était visuellement seul. Lotus de l'autre côté de la cabane. A un moment il a tenté des demi-tours en pirouettant au galop mais je l'ai contré. Il boudait en faisant sa grimace espagnole comme les espagnols le font si dédaigneusement, en pinçant les lèvres.

A force de l'amadouer, je lui ai touché l'épaule, puis il s'est relaxé et je suis partie, ouvrant la porte. Il s'est précipité dehors puis est revenu voir ce que je faisais.

J'ai sorti Lotus à brouter derrière la haie, en laissant le panier bien en évidence au milieu du pré, Potrillo a d'abord pleuré à la porte, ensuite brouté près de la porte, ensuite il s'est peu à peu éloigné, jusqu'à brouter près du panier et finir par aller dans l'abri ! (quelle indépendance ! lol) De temps en temps il piquait un galop pour aller voir derrière la haie, ensuite il reniflait le panier !

quel bébé ! enfin je veux dire quel cheval affectivement insécure

Par contre j'étais là avec Pascal et il ne s'occupait pas du tout de nous, pour lui l'humain n'est pas "rassurant" !

tout le crottin a été ramassé j'avais le dos cassé !

Pdt ce temps la proprio de Potrillo était tranquillement chez elle elle ne ramasse apparemment ni rumex, ni séneçon, ni crottin, pas étonnant que le pré empire d'année en année. Et elle ne veut pas de paddock paradise non plus. Ca devient lourd.

Enfin j'ai rentré Lotus, il s'était tellement empiffré d'herbes hautes qu'il était repu et faisait une petite sieste derrière la haie :)

Puis je suis allée voir ma "coloc" de pré.... lui raconter quel entretien j'avais fait dans la pâture... ça n'a pas eu l'air de l'intéresser.... lui dire qu'il va falloir téléphoner au fournisseur pour acheter le foin qui nous manque : elle m'a dit de le faire ! moi qui pensais partager les tâches ! j'ai pas envie de tout faire à sa place mais pas de foin rentré = chevaux qui vont crever de faim cet hiver donc je suis bien obligée...

Ca commence à me taper sur les nerfs...