Les perles sexistes de cheval annonce

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Kasugaii

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Les perles sexistes de cheval annonce
Posté le 19/02/2021 à 09h49

Comme il existe les perles des fautes d'orthographe, des réflexions sur l'équitation, voici le poste des perles sexistes de cheval annonce.

Sans nom des propriétaires de ces réflexions évidemment.

Pour permettre de rire de l'absurde, et peut-être faire évoluer certaines positions.

Lu aujourd'hui :

Si une nana tient à aller courrir devant une prison d homme, qu elle se plaint car elle se fais cheké/siffler ou Dieu sait quoi, j aurais tendance à lui conseiller d éventuellement changer de trajets.

Je dis une prison mais tu peux prendre une usine, une Lycée de mécanique ou peut importe.

Les choses sont tel qu elles sont, elle arrive, ça lui plait pas, c est à elle de changer ces habitudes.

Moi c est comme ça que je vois les choses.


Ben oui, si une femme passe près d'un endroit où il y a des hommes qu'elle ne vienne pas se plaindre de se faire importuner/tripoter/violer. Elle l'a bien cherché, c'est à elle de changer ses habitudes.

Édité par kasugaii le 19-02-2021 à 09h49

Badmonster

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Posté le 20/12/2023 à 19h23

alecto je comprends tout à fait ton point de vue. Mais parce que, comme tu le dis, même si tu ne souffras pas de telle ou telle situation tu as conscience qu'il y a un problème systémique et tu ne vas pas nier qu'il existe. Donc 0 souci. Et pour ma part, être féministe n'empêche pas de faire des blagues beauf, au contraire, ça passe mieux je trouve parce qu'on sait que c'est vraiment une blague. Pas comme tonton michel qui va faire une blague sur les blondes en disant "mais je rigooooole" alors qu'il est sexiste la moitié du temps.

Ou comme je ne sais plus quelle politique qui avait dit que c'était flatteur d'être sifflée dans la rue. Ben tant mieux pour elle si elle le prend bien, tout le monde n'aime pas ça, avec des raisons légitimes.



groubi c'est une vraie problématique. Il y a des études qui montrent que les garçons ont tendance à sur estimer leurs capacités, et les filles à les sous estimer. Question d'éducation genrée, j'imagine. A fortiori sur une activité physique. Dans ce cas est ce que tu peux expliquer l'activité et amener comme une blague "allez ici on est pour la parité, est ce qu'un binome de filles et un binome de garçons sont volontaires ?" Ou proposer un binome mixte s'il y a des gens qui viennent tout seul ? Ou s'il y a des filles qui ont l'air dégourdi (déjà en se changeant et en portant les trucs on peut voir un peu qui est gaston lagaffe ou pas ) leur proposer directement "ça vous dit ? " avec le sourire ?

Groubi

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Posté le 20/12/2023 à 19h52

badmonster c'est ça, les types font trop les chauds alors qu'ils sont parfois de vraies tanches

Va falloir que je teste ça. Plus ou moins imposer un quota 50/50 ça peut s'essayer !

Alecto

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Posté le 20/12/2023 à 20h06

badmonster
Oui, j'ai clairement conscience que c'est une problématique globale et systémique. J'ai aussi eu la chance d'avoir eu une enfance heureuse où j'ai été éduquée quasi comme mon frère (seule différence : j'avais la quasi interdiction de faire du stop). Je n'ai donc pas eu de barrières concernant mon genre. Et j'ai toujours entendue ma mère nous dire "Apprenez à vivre seul•e avant de vivre en couple, soyez autonomes !", autant à mon frangin qu'à moi. Du coup forcément, en n'ayant pas vécu de situations bancales, ça aide à mieux faire face et je me sais très chanceuse ...


groubi
Ça serait intéressant de voir comment les groupes évoluent suivant ta manière de proposer ! :) et voir aussi du côté de tes collègues masculins qui font la même chose, ont-ils encore plus de mecs fonceurs et encore moins de femmes ?

Groubi

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Posté le 20/12/2023 à 20h14

Rappelez moi de faire un retour à la fin de l'été prochain ^^
Je vais essayer de regarder ça !

Badmonster

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Posté le 20/12/2023 à 20h40

alecto et puis même sans enfance trop genrée, on a tous notre perception des choses.
Quelqu'un qui apprécie se faire siffler dans la rue va apprécier l'idée de compliment, la validation sociale, peut être que cela va booster l'ego, apaiser un complexe, calmer un manque de confiance, flatter un certain narcissime (liste non exhaustive hein).
D'autres qui n'aiment pas, comme moi, vont voir le côté impolitesse, le fait d'être réduite à son apparence, d'être sexualisée, ou même réveiller des insécurités, cela peut être du harcèlement...


Personnellement je n'ai rien contre le fait qu'on vienne m'aborder dans la rue,
dans la mesure où on a le droit de me trouver jolie et de vouloir me parler, mais j'exige qu'on me considère comme un être humain, une personne. Exigence que l'on peut combler avec un "bonjour" et la politesse la plus basique. Et qu'on me laisse tranquille si je ne souhaite pas poursuivre la conversation.

Édité par badmonster le 20-12-2023 à 20h51



Alecto

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Posté le 20/12/2023 à 20h45

badmonster
Tout à fait, j'ajoute même que la même personne peut, selon son humeur, ses angoisses ou ses troubles du moment adorer ou détester une même situation !
Quand j'étais ano, un compliment me mettait extrêmement mal à l'aise, j'avais l'impression qu'on me mettait au défi d'être [ce compliment]. Horrible.
Alors que maintenant, je sais les apprécier sans leur donner trop d'importance non plus.

Eric61

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Posté le 21/12/2023 à 09h00

Personnellement, métier d'homme, de femme, je n'ai jamais, mais alors jamais utilisé cette expression et je ne pense qu'aucun de mes collègues ne l'utilise plus depuis des siècles...
En vrai, il faudra bien payer ma retraite, donc qu'un garçon fasse un "métier de fille" n’importe peu

En séance d'orientation, les garçons parlent ouvertement du fait qu'ils veulent aller en coiffure ou les filles dans les domaines agricoles. Si l’esthétique reste encore majoritairement féminin, je crois que c'est à peu-près le seul domaine qui ne me parait pas paritaire.

Bien-sûr que si vous ressentez des choses, c'est justifié. Mais je peux vous certifier que les choses ont sacrément changées depuis quelques temps. Moi, je suis en collège, les choses ont changé et pour ma femme qui a des maternelles encore plus.
Tous les chiffres que vous balancez ici concerne déjà le passé, la génération qui arrive ne rentre pas encore dans ces chiffres.

Klavel

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Posté le 21/12/2023 à 12h23

Ça y est, je suis de retour. Est-ce que j'ai lancé une discussion en ayant oublié que je ne serai pas là ? Pas du tout

lyzdekiel
Je comprend et ne t'oblige surtout pas

Perso, j'avoue que je remet "à sa place" sans trop de problèmes. Il y a des paroles que je ne peux pas tolérer et qui sont bannies chez moi. Si ça plaît pas à mon invité, c'est son problème, pas le mien. J'ai renvoyé dans les cordes suffisamment de mecs cis non-éduqués et de TERF pour ne clairement pas avoir peur de casser l'ambiance. Le gros avantage étant que j'ai un copain qui n'hésite pas à couper une tierce personne, ça m'évite d'avoir toute la charge éducative/casseuse d'ambiance.
Mon seul "défaut" en la matière c'est mon côté Amélie Poulain. Si quelqu'un dit une énormité raciste, misogyne, je vais d'abord me dire que c'est de l'humour avant de capter bieeeeen plus tard que la personne pense totalement ce qu'elle dit et après je ne sais plus quand réagir. Ça a dû créer de beaux quiproquos où l'autre devait penser que j'étais d'accord avec, alors que... Non
Là dessus, l'éducation familiale joue beaucoup. On a la culture du débat et aucun sujet n'a jamais été tabou, moi et mon frère avons toujours été encouragé à manifester nos points de vue et à les étoffer. Famille militante, je devais avoir 8 ans à ma première manif (le CPE) et mes parents tenaient à ce que je comprenne tout ce que cette loi impliquait. Ça surprend parfois les personnes extérieures à la famille car on peut passer 2h à débattre avec beaucoup de passion, quitte à faire grimper le niveau sonore, sur l'économie, la politique, le racisme, le sexisme... Même à Noël ou aux anniversaires. Il est toujours temps de débattre.
Dans la famille de mon copain, on ne parle pas politique. Il a été très surpris de voir qu'en 30 minutes dans la mienne, on est parti sur le sujet et qu'on peut y passer des heures, limite se foutre sur la gueule et estimer que c'était une chouette soirée !

Nan, le seul truc qui me fait peur c'est les militants.
Je supporte pas cette ambiance que je trouve totalement délétère à base de "on va y aller à 150 pour dire à Bidule qu'elle a utilisé un mot à tort" sur 40 minutes d'intervention. Je ne prend presque jamais la parole sur les RS, ou avec un gros stress, sur les sujets militants, tellement j'ai l'impression qu'il faut tendre à une perfection permanente. On a beau dire "il faut deconstruire le sexisme, le racisme, le validisme...", on ne permet pas vraiment aux gens de ne pas être totalement éduqués et s'ils font une erreur, c'est parti pour le bordel...
Je ne suis pas vraiment d'accord non plus avec l'assertion "les concernés d'abord", ça dépend du sujet. Ni avec la culture du call-out. Dans l'idée, le call-out a une potentielle utilité, mais dans les faits... J'ai vu des gens se faire balancer car... Pas au point sur les tâches ménagères. J'en ai rien à foutre que Dudu ait pas fait la vaisselle chez 4 personnes. Et la manière d'utiliser le call out se met souvent en franche opposition avec la notion de justice réparatrice que tout le monde brandit. Je trouve le concept absolument génial et j'ai pu rencontrer plein de victimes, comme moi, qui aimerait que cette justice existe. Mais on ne la permet pas.
Je trouve le milieu militant violent, tout simplement, et particulièrement en interne. J'ai plus peur des gens de "mon camp" que des gens qui me détestent car femme queer handi
Dernièrement un gamin a voulu, je suppose, me blesser en m'envoyant ce qu'il pensait être un taunt sur mes prises de médicaments. J'avoue que j'ai regardé ça avec la même émotion que mon chat devant un jouet poisson : "ça s'agite mais j'en ai rien à foutre, je ne comprend même pas le but de la manœuvre".
Donc je ne m'engage jamais vraiment, ça m'évite des prises de tête inutiles. En tout cas pas en groupe sur le terrain des idées. Je gravite autour et ne prend la parole que dans un cadre safe ou si j'estime que ce que j'ai à dire peut être intéressant.
Je ne me sens donc pas en décalage avec les hommes alliés qui n'osent pas prendre la parole ou se sentent à risque de le faire. On le leur demande beaucoup mais quand ils le font, il y a TOUJOURS quelqu'un pour demander s'ils veulent un cookie ou pour leur dire de ne pas prendre la parole des concernés. Faudrait savoir...
En tant qu'ancienne victime puis aidante auprès de victimes, mon principal cheval de bataille ce sont les violences sexuelles. Je me renseigne énormément dessus, je me met à jours... Si ma dernière expérience ne s'était pas transformée en baroud d'honneur, j'aurai peut-être continué à parler avec des anciennes victimes jusqu'à trouver un angle d'attaque pour monter une asso ou que sais-je. Ma santé mentale m'a clairement exprimé le faut que j'étais allée trop loin pour mes propres limites, ça ne se fera pas. Je le ferai pour mes très proches mais pas plus... Mais je prépare tout un récit sur cette expérience et ce que j'en ai ressorti. Le truc qui me bloque ? Cette même peur. Je sais d'avance qu'on va me faire chier et me tomber dessus, potentiellement en masse, car j'ai très envie de mettre un coup de pied dans la fourmilière.
Ça, ça date de ma décennie punk dans les squats et sa philosophie DIY : "si ça n'existe pas, fais le toi-même".
Je vais clairement bien m'entourer... Et ça m'amène à la création qui est quand même mon métier. Pour le court-métrage sur lequel j'ai travaillé, on ne prenait beaucoup de risque niveau racisme. La personnage principale est racisée. C'était facile de tomber dans un cliché raciste donc facile d'en sortir. Bien qu'on nous ai dit que choisir une peau foncée c'était pas facile techniquement et qu'une blanche serait plus simple... Ça m'a choqué, honnêtement. Plutôt qu'apprendre tous à gérer les peaux noires, métis etc... On préfère se cantonner aux seules peaux blanches car "plus simple". C'est pas plus simple, les peaux reçoivent toutes la lumière de la même façon, il faut apprendre à les gérer, c'est tout.
Mais sur mon gros projet perso, je suis face à un écueil. Mes personnages sont pour beaucoup mauvais et pas politiquement correct, colériques, manipulateurs (oui je pleure des larmes de sang sur mon scénar avec ces personnages). Un de mes personnages principaux est une femme noire. Je tenais à ce que ce rôle soit investi par une femme et je n'avais aucune raison de la faire blanche... En tant que femme blanche, elle serait juste badass, on est dans la logique de la femme qui veut son indépendance et qui fera tout pour se soustraire à la domination. Mais une fois noire, est-ce qu'elle ne correspond pas au cliché de la "femme noire en colère" ? Je crains que si. Est-ce que je vais en faire un homme noir ou une femme blanche ? Non. J'aime ce personnage, j'aime le fait que ce soit une battante, que son histoire, dépendante de sa couleur, justifie sa recherche de liberté à tout prix, même en la monnayant à prix fort.
Donc non, ce ne sera pas une histoire parfaite. Et les histoires parfaites me font chier... J'ai essayé de regarder Heartstopper, la série queer à succès. C'est, militantismement parlant, "parfait". Et ben c'est niais et chiant, j'ai l'impression qu'on me vend du queer baiting même pas subtile. Dès les 5 premières minutes c'est le jackpot : deux personnages qui parlent de Bidule qui a fait son coming-out transgenre mais a changé d'établissement car la directrice le mégenrait et a utilisé son deadname... En DEUX phrases... Super, on joue au scrabble, en fait, faut sortir le plus de mot "woke" à la minute. La subtilité, c'est pas pour les tapettes, apparemment.

Et je me permet de dire "tappette" car quiconque traîne sur le FA sait où je me situe en la matière. Ya un gros drapeau arc-en-ciel sur ma fenêtre.
Pour le reste, même avec mes écueils et méconnaissance, j'essaie juste de m'aligner avec moi-même. Je ne vais pas investir une notion qui m'est inconnue ou essayer de tout lire sur tous les sujets en un temps record pour être parfaite. Je ne le suis pas, je pense que je m'améliorerai toute ma vie... J'ai fait des erreurs, j'en referai sûrement, j'essaie d'apprendre d'elles pour ne pas les reproduire.
L'avantage (si, si) d'être tombé sur des cas, c'est que ça m'a quand même amené pleins de trucs. J'ai l'énorme chance d'avoir des capacités de résilience assez performantes. J'ai eu droit au pédocriminel, au conjoint toxique et violent moralement, un one-night devenu manipulateur, aux violences intra-familiale... Je me suis remise de tout. Du coup j'ai quasiment pas peur. J'ai eu une très large majorité de relations très chouettes, les autres sont comme des erreurs de parcours, des statistiques... Comme une loi des probabilités. Ça m'a appris à percevoir le danger, comme dit ma psy "c'est quand on a été au contact étroit de ces gens qu'on les reconnaît et qu'on a une alarme", mais à garder la pleine maîtrise dessus Et je crois que je préfère avoir vécu ça que rien du tout. C'est presque instinctif, maintenant, et je ne me trompe presque jamais. Si j'écoutais moins mon côté Amélie Poulain
En un sens, c'est presque une chance (presque et je dis ça uniquement car, pour une raison que j'ignore, je me remet de tout) autant pour moi que les autres. Quand je parle avec un•e autre victime, iel n'a pas besoin de m'expliquer les mécanismes etc... Je le sais et on se sait. Et la littérature n'a jamais réussi à bien les expliquer. J'ai pas besoin de me prendre la tête sur ce qu'il faut dire et ne pas dire : c'est tout aussi instinctif. Face à la culpabilité, au "j'aurai dû/ j'aurai pas dû...", pas besoin de poncif à base de "c'est pas ta faute, je te crois". On s'en fout : tout internet le lui dit, si cette personne parle à une inconnue, c'est que ça ne suffit pas de lire des slogans. Et je pense que l'avoir vécu dans sa tête, dans sa chair, c'est ce qui permet de dégager les slogans tout-fait pour ne pas lire/entendre une énième histoire de violence mais voir/écouter une histoire singulière et unique. Et amener l'autre à aller voir des gens réellement compétent (psy, asso...) qui sauront voir l'unicité de cette personne et de son histoire.
Alors en un sens, je suis contente que certains aient essayé de me broyer. Déjà, ils n'ont pas réussi. Et au moins, ça a servi à quelque chose.

eric61

Citation :
Tous les chiffres que vous balancez ici concerne déjà le passé, la génération qui arrive ne rentre pas encore dans ces chiffres.

Parce qu'ils ont entre 4 et 14 ans. C'est logique. Le "passé" se sont les adultes actuels dont les très jeunes mais aussi les dinosaures qui n'écoutent rien et n'évoluent jamais. Dans ma génération on les appelle des Boomer dont la définition a opéré un glissement de la génération du baby-boom, au fait d'être obtu et convaincu de leur supériorité par le seul âge/genre/whatever. Et on leur dit souvent "OK"

Édité par klavel le 21-12-2023 à 15h00



Cherchour

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Posté le 21/12/2023 à 12h27


ladygodiva a écrit le 20/12/2023 à 14h28:
je me souviens qu'adolescente, si on insistait pour que les filles s'expriment...c'était le meilleur moyen pour que je me renferme dans ma carapace. D'une part j'avais l'impression d'être une bête curieuse car fille et d'autre part j'étais vexée comme un pou
Inciter oui, insister c'est tout de suite lourd sur ce type de sujet.

Idem

Par contre je me souviens d’une prof d’espagnol qui avait pris du temps pour ouvrir le débat et savoir ce que ça gênerait en nous le fait de devoir parler.
Ça avait permis de bien balayer le sujet et de créer une sorte d’esprit de soutien au sein de la classe.

Eric61

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Posté le 21/12/2023 à 13h48


klavel a écrit le 21/12/2023 à 12h23:

@eric61

Citation :
Tous les chiffres que vous balancez ici concerne déjà le passé, la génération qui arrive ne rentre pas encore dans ces chiffres.

Parce qu'ils ont entre 4 et 14 ans. C'est logique. Le "passé" se sont les adultes actuels dont les très jeunes mais aussi les dinosaures qui n'écoutent rien et n'évoluent jamais. Dans ma génération on les appelle des Boomer dont la définition a opéré un glissement de la génération du baby-boom, au fait d'être obtu et convaincu de leur supériorité par le seul âge/genre/whatever. Et on leur dit souvent "OK"


Le problème, c'est qu'on est tous le boomer de quelqu'un...

Eric61

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Posté le 21/12/2023 à 13h51

cherchour
Il y a plein de programmes dans le genre maintenant, ils sont souvent départementaux et je ne les connais pas tous, mais en national, il y a "unplugged" qui n'est pas qu'un programme contre les addictions mais des séances basées sur les compétences psychosociales.
C'est plutôt bien fait à mon sens. Ca n'aborde pas vraiment la sexualité parce que le public est trop jeune, mais ça remet en place les relations entre pairs.

Klavel

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Posté le 21/12/2023 à 13h55

Cherchour

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Posté le 21/12/2023 à 14h41

eric61 oui c’est vrai et pour coup c’est très intéressant

j’avais commencé à travailler avec une collègue sur ce type d’atelier mais elle a malheureusement quitté son poste avant que le projet n’aboutisse

A mon époque collège/lycée je crois que c’était beaucoup moins répandu

Eric61

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Posté le 21/12/2023 à 14h53

cherchour
En fait, c'est toujours comme ça, le projet est introduit dans un département pilote, ensuite il s'étend progressivement et ensuite les crédits disparaissent et il est remplacé par autre chose sans qu'on ne sache vraiment pourquoi. En fait, c'est aussi une histoire de changement de ministre, chacun voulant marquer son territoire...
Ca fait en gros depuis une petite dizaine d'années qu'on a ce genre de projets.

Cherchour

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Posté le 21/12/2023 à 15h01

eric61 dans notre cas on voulait créer des ateliers similaires mais sans forcément passer par le département. On avait l’interco qui suivait, plus mission locale (bon département indirectement) et d’autres structures
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