midame je réponds avec un peu de délai.
Tu demandais si on avait toujours été sur la même longueur d'onde que le conjoint lors des recherches. Dans nos expériences de recherche, je dirais que, dans les grandes lignes, c'était le cas. Il était néanmoins plus exigeant que moi: certains critères non négociables pour lui me semblaient anecdotiques (je n'ai pas souvenir que l'inverse était vrai sur d'autres critères).
Par contre, je rebondis sur l'achat "de raison" car c'est ce que nous avons choisi de faire quand nous avons acheté notre précédente maison, et c'est sans regret.
On regardait gentiment pour une maison à l'époque, sans être vraiment pressés (mon mari était déjà propriétaire de l'appartement dans lequel nous vivions). On a vu passer une maison assez éloignée de nos aspirations mais à laquelle on reconnaissait un certain nombre d'atouts indéniables. On l'a visitée dans l'idée que c'était sans doute un bien intéressant comme investissement mais pas du tout dans l'optique de l'occuper nous-mêmes.
C'était une vente aux enchères (vente forcée suite saisie judiciaire); à l'époque, il s'agissait d'une formule de vente publique "à l'ancienne", en présence des candidats acquéreurs dans un lieu physique. On s'était mis d'accord sur un plafond et c'est monté un poil plus haut que ce qu'on avait envisagé dans le cadre de cet achat, avec l'objectif qu'on avait pour lui. Tant pis, c'est le jeu. Nous sommes passés à autre chose.
Finalement, il y a eu surenchère post-vente par un autre candidat, ce qui a déclenché l'organisation d'une deuxième séance de vente définitive. On a alors décidé de discuter à nouveau de l'opportunité d'acheter cette maison, mais cette fois dans l'idée d'y habiter quelques années puisqu'elle avait quand même pas mal de points forts pour nous, notamment du fait de sa situation et nos contraintes de l'époque. Nous avons ainsi revu notre budget plafond à la hausse en tenant compte de cette nouvelle perspective et avons remporté la vente lors de cette deuxième séance.
Clairement, on était loin du coup de coeur. Mais nous avions la conviction d'acheter intelligemment, que c'était de l'argent bien investi (qu'il soit question de revente ou de location quelques années plus tard). Nous avons habité la maison (qui a bien répondu à nos besoins de l'époque, et on n'était pas mal installé in fine) et l'avons revendue au bout de 7 ans sans effort avec une très belle plus-value nette. Nous avions vu juste.
Bref, tout ça pour dire que ça vaut parfois la peine d'investir dans un bien transitoire (pour autant que les critères de choix du bien tiennent compte de la perspective de revente ou location à échéance X années).
Ceci étant, vous trouverez peut-être très vite le bien coup de coeur qui coche (presque) tous vos critères et ce sera alors une évidence. Je croise les doigts pour vous!