couagga
(pour poursuivre notre échange qui remonte déjà à quelques pages)
Ma réponse à Tam, que tu cites, rebondissait sur le message précédent, donc en effet je n’ai pas re-précisé tout ce que je venais d’écrire concernant le rapport global au changement, et le fait que ça n’était pas spécifique à l’enfantement, car cela aurait été redondant.
Par contre, j’ai bien écrit dans le passage que tu mentionnes que le message de lanamour ne conforterait
que ceux qui ne voulaient pas d’enfant par peur des changements dans leur vie.
Ce qui implique qu’il y a tous les autres, qui ne veulent pas d’enfants pour plein d’autres raisons, et que ce message ne va conforter dans rien du tout parce qu’il n’a rien à voir avec leurs raisons et ressentis.
En fait, je voulais juste dire que je ne partageais pas la vision de tam sur la lecture des messages de lanamour (ou d’autres sur ce post) : qu’on veuille des enfants ou pas, qu’on ait des enfants ou pas, un message qui annonce des bouleversements peut aussi bien nous attirer, nous donner envie de tenter l’expérience décrite, que nous faire fuir. C’est tout.
Je ne sais pas si c’est plus clair comme ça.
Encore une fois, je n?ai jamais présenté la maternité comme une forme d?accomplissement.
Au contraire, je suis plutôt du genre à penser que toute forme d?injonction ou de jugement, dans un sens ou dans l?autre, ne concerne que celle ou celui qui l?émet, et que globalement le meilleur moyen d?être « accompli » dans la vie c?est d?essayer d?être le plus en accord avec ce qu?on ressens, enfantement compris.
D?ailleurs moi-même je ne me sens pas plus accomplie parce que j?ai des enfants : je ne suis pas que mère, ça fait partie de moi mais ça ne me définit pas, et je pense que si la nature ou les hasards de la vie avaient fait que je n’ai pas d’enfant, j?aurais tout autant été moi-même, j’aurais tout autant œuvre à mon accomplissement, juste j?aurais pris des chemins différents.
Après, pour ce qui est du poids du jugement social sur le non-désir de maternité, je ne doute pas qu’il est lourd.
Mais quand tu es mère, tu portes aussi le poids du jugement de tout ceux qui pensent que c’est de l’égoïsme/de l’inconscience sociale et écologique de faire un enfant de nos jours et qui t’accusent d’être responsable des maux de la terre.
Bah, ok

c’est une opinion qui en vaut une autre, elle ne me touche pas plus que ça parce que, encore une fois, je pense que les jugements, quels qu’ils soient, ne parlent que de ceux qui les émettent.