cabochons
Demain, c’est le jour de son autre DP, elles vont faire de l’equifeel ensemble. Compliqué de m’imposer...
Par contre, il est tout à fait possible de lui demander qu’on y aille ensemble la semaine prochaine !
Elle va forcément passer, donc elle pourra me montrer afin que je puisse regarder comment elle s’y prend avec lui, en lui disant que peut-être désormais il y a des choses que je fais qui ne lui plaisent plus, ou quoi ou qu’est-ce.
Ce qui serait très étonnant au bout de trois mois ensemble sans problème, d’autant plus qu’il a aussi manifesté des signaux très clairs avec elle (notamment, se retourner violemment).
C’est la dernière chose que je puisse encore essayer, et je pense que c’est une bonne idée.
globs
Complètement. Si j’étais propriétaire : ma DP me parle du problème comme je l’ai fait, et que moi, propriétaire, je ne vois pas les mêmes choses (+ après tout, on n’a peut-être pas le même curseur de lisibilité), pour la sécurité de tous (et pour le couple “cheval-DP”), il est important pour moi que l’on constate ensemble, afin d’en avoir aussi le cœur net. C’est une évidence, ça coule même de source. C’est quand même “fou” (étonnant ?) que ce soit à la DP de proposer cela à la propriétaire.
Je n’ai pas changé ma manière d’être avec lui ou de faire (tout se passait très bien jusqu’à présent). Mais quand bien même, sait-on jamais, ça ne coûte rien de vérifier.
Et puis, comme le dit
ls37, c’est tout à fait possible qu’il ait bien saisi que la porte était peut-être plus ouverte avec moi, ou que l’écoute était différente.
Pour les sorties en extérieur, effectivement, ça serait complètement logique. Mais en l’occurrence, pour le panier (je lui avais dit que j'avais commencé à apercevoir les signaux à partir du moment où il n'a plus eu son panier, à peu près, ce qui correspond aussi au changement de saison, et que je suspectais quelque chose de digestif, en tout cas en premier lieu, peut-être), comme elle était d'avis de le laisser à pied pour voir si cela changeait quelque chose dans son comportement, elle m’avait dit qu’elle allait lui remettre lundi car il allait moins bougé… et ne l’a pas fait.
Ceci dit, sa “non-réponse” quant à ma vidéo de ce matin est assez curieuse (je vais essayer de la mettre en ligne et vous la poster).
Après, malheureusement, et je suis tout à fait d’accord avec vous tous, on arrivera à un constat d’échec si, de son côté, rien n’est mis en place.
Et à ce stade, il est pour moi indispensable d’appeler un ostéo, voire un véto.
Ils sont là pour ça, et parfois, quand on ne sait pas, il faut leur laisser la main.
Je me trompe peut être, mais au vu des vidéos que j'ai pu prendre, en recoupant mes observations et en discutant ensemble : pour moi, ce cheval a mal, et a essayé par tous les moyens de nous montrer que ça n’allait pas. Il n’a pas été écouté, ou en tout cas, cela a pu être minimisé.
Je dois aussi avancer de mon côté. J’ai fait le maximum, ce qui pour moi est normal en tant que DP : observer, alerter et m’occuper du poilu avec responsabilité, comme si c’était le mien (et d’autant plus, justement, parce que ce n’est pas le mien !). Donc si, de l’autre côté, “rien ne bouge”, je suis démunie en tant que DP (pas en tant que “personne”). Évidemment, quand on s’engage dans une demi-pension, c’est pour du long terme. Ça a toujours été ma vision, et j’ai toujours été investie avec chaque cheval que j’ai pu croiser dans mon parcours.
Mais quand ce n’est plus serein pour personne, ni pour lui, ni pour moi (je ne peux même pas lui apporter de confort sereinement lors d’un pansage…), et que ça devient dangereux, comme tu le dis
iris600, il faut stopper avant que ça dégénère. Et même quand ça le devient, ça n’a pas l’air de l’alerter plus que ça.

Pour le reste, ce n’est pas mon rôle...
C’est bête à dire, mais en tout cas, je suis contente de moi. De m’être fait confiance. De ne pas avoir forcé pour tenter de le seller (je ne l'aurais de toute manière pas fait, ce n'est pas ma vision du partenariat cheval-humain, ce n'est pas un rapport de force). De m’être écoutée, et d’avoir écouté le poilu. J'ai, en tout cas, fait ce qui me semblait le plus juste.
Comme je le disais encore hier ou avant-hier : ce qui doit arriver, arrivera. Si ça doit s’arrêter, c’est pour aller vers autre chose, qui m’attend sûrement. On verra bien. J’ai toujours su rebondir, même si ça n'a pas toujours été simple ; bon, eh bien, ce sera peut-être encore une fois de plus… Ce n’est pas grave.
Encore un grand merci à vous de prendre de votre temps pour me répondre, m'aider, m'aiguiller. C'est précieux, merci.
Je vous tiens évidemment au courant.