Ethologie dangereux ?

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Loliitaa88

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Ethologie dangereux ?
Posté le 26/02/2010 à 19h48

bonjour a tous enfaite j'ai une question:
J'ai très souvent entendue parler de l'étologie et quelque uns de ces principes.mais c'est encore asser vague!Pouvez vous m'en dire plus?
Personellement et d'après ce que j'ai entendue je trouve sa super et j'aimerais le faire avec ma future jument mais une fois dans mon club j'ai rencontré une dame avec un cheval et je lui est demandé si elle fesait de l'étologie avec car j'avais vu un licol étologique et elle ma répondue que non car ce n'était en vériter pas très bien pour le cheval car les noeuds appuyaits sur certaine partie qui pouvais faire mal!
Est-ce vrai?L'étologie est donc "dangereuse"?!

Merci de vos reponses

Holly4me

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Posté le 05/03/2010 à 08h00


Citation :
Il serait nécessaire de redéfinir le "milieu naturel" en milieu "domestique" car l'environnement qui change n'est pas toujours pris en compte par les scientifiques. (dont les théories ont souvent une guerre de retard)


Je pense qu'ils sont quand même assez bien placés pour ne pas faire d'erreurs basique de ce style, c'est à dire proposer une hypothèse sur le cheval en contact avec l'homme, sans prendre en compte ni le comportement humain, ni l'étude des individus non domestiqués!!
C'est vraiment les prendre pour des cloches!!!

Comme l'a dit Mag, si tu parles de publications scientifiques, alors là, oui!!
(genre un jour, extrait de science et vie en cours d'origine de la vie=>ils ont découvert une planète qui ressemble beaucoup à la Terre, dans une autre galaxie, elle fait le tour de son soleil en 24h...comme la Terre!!!...euh y'a une boulette quelque part!!
C'est bien la preuve que quand ça passe d'une oreille à l'autre, ça dérive...et que donc, ce que tu as pu lire ne vaut peut être même pas d'être considéré!!)

Mieux vaut lire ce qui vient de source sûre, plutôt que quelques articles par ci par là

Saberhagen

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Posté le 05/03/2010 à 09h43


holly4me a écrit le 05/03/2010 à 08h00:
ils ont découvert une planète qui ressemble beaucoup à la Terre, dans une autre galaxie, elle fait le tour de son soleil en 24h...comme la Terre!!!...


Chouette, un Nouvel An tous les jours, je veux y aller


Et me bourrer la gueuuuuule

Holly4me

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Posté le 05/03/2010 à 10h00


saberhagen a écrit le 05/03/2010 à 09h43:


Chouette, un Nouvel An tous les jours, je veux y aller


Et me bourrer la gueuuuuule


Nanoo83000

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Posté le 05/03/2010 à 10h31

okkkkkk.....
super intérressant comme post, en plus je suis en plein dedans actuellement avec ma juju...
oui à l'étho, mais avec certaines limites, oui à l'équitation classique, sur les même bases que dit précédement...

le tout il me semble, est de prendre ce qui peut être bénéfique dans les deux disciplines (oui je sais, l'équit classique a en elle même une multitude de discipline, on ne garde ici que fondamentalement le dressage et l'obstacle) pour soi et son partenaire.

Pour ma part, je suis évidemment passée par les deux extrème, en ayant une expèrience en club pendant des années, en rando baba cool et en étho. Aux jours d'aujourd'hui (j'ai toujours aimé cette expression ) je consacre mon énergie à la remusculation de ma juju et la préparation de mes exam d'entrée en bpjeps tourisme équestre, et je combine toutes mes connaissances pour arriver à mes fins.

dans une perception plus "professionnelle", je dirais qu'avant d'avoir étudier de nombreuses années et avoir creusé dans chaque domaines, on ne peut pas être radical. Se présenter en disant "moi l'éthologie, je condamne car blablabli blablabla..." et vice versa, ou "le western c'est une monte de barbare et de dégénérés, pas de l'équitation" (pour toi holly ^^) c'est être fermé à l'esprit d'un Homme (ou Femme bien sûr mdr) de cheval. Et avant de se spécialiser, il faut avoir peser le pour et le contre, avoir pris du recul et s'être démontré ce qui apporte des résultats positifs dans tous les aspects de ce que nous propose aujourd'hui la diversité de l'équitation actuelle...

à méditer pour mes amis radicaux!!!!

Magdu84

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Posté le 05/03/2010 à 10h41


holly4me a écrit le 05/03/2010 à 08h00:
Je pense qu'ils sont quand même assez bien placés pour ne pas faire d'erreurs basique de ce style, c'est à dire proposer une hypothèse sur le cheval en contact avec l'homme, sans prendre en compte ni le comportement humain, ni l'étude des individus non domestiqués!!
C'est vraiment les prendre pour des cloches!!!

c'est clair, c'est vraiment la base de la démarche scientifique : ne faire varier qu'un seul facteur à la fois dans toute expérimentation!

Magdu84

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Posté le 05/03/2010 à 10h43

Nanoo, pour ma part, ce que je condamne, c'est l'application des sciences , souvent maladroite, faite par des gens peu scrupuleux qui ont l'appat du gain (ou de la gloire).

Je me méfie des "méthodes" éthologiques.
Je ne m'intéresse qu'à l'éthologie "scientifique", la vraie.

Harasdefauch

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Posté le 05/03/2010 à 21h58


magdu84 a écrit le 04/03/2010 à 07h10:
on peut aussi être scientifique ET propriétaire de chevaux depuis de très longues années

L'observation d'un amoureux du cheval, malheureusement, ne suffit pas pour être objectif, car l'obstacle majeur est bien l'interprétation humaine !
Dire qu'un cheval a de l'émotion à une remise des prix, c'est énoooooooorme ! C'est le summum de l'anthropomorphisme.
Bien sur que nous, cavaliers, proprios, aimerions que nos chevaux partagent émotionnellement ce genre de choses avec nous, mais ça reste du fantasme ...

Le scientifique, lui, au-moins, est détaché de tout ça et peut se contenter d'interpréter des faits scientifiques.

(merci de soigner un peu votre orthographe parce que là c'est quand même ... )


marginal je suis surement!
mes je demande au président de concour ci mon cheval peut venir avec mois retirer son prix ci on figure aux podiom!et la réponce a 90 % est oui
combien d'homme le font????
faire partager un prix 1 %
avez vous vue un cheval dans cette situation de récompemce la larme aux yeux ??? mois oui et plusieur fois
le cheval net pas une !!!!!mes un animal comme les hommes il a un cerveaux

Greenest

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Posté le 05/03/2010 à 22h12


fayange a écrit le 26/02/2010 à 20h34:
PUBLICATION SCIENTIFIQUE ....à méditer

********************************************

STATION DE RECHERCHE
89520 ST SAUVEUR EN PUISAYE (Yonne)
e.mail: srplesmetz@aol.com


Unité de Recherche en éthologie
Le 6 septembre 2003


Pour la sauvegarde des cavaliers et des chevaux,


Pour la sauvegarde de l’équitation française,


Soyons clairs…

Les éthologues de notre station de recherche, saturés par le battage médiatique autour d’une pseudo-éthologie et inquiétés par l’adhésion de la Fédération Française d’Equitation et de nombreux cavaliers à cet endoctrinement, se mobilisent pour remettre les choses au point. Notre vocation première est de faire de la recherche et de la diffuser et non de rentrer dans des polémiques couvrant des intérêts commerciaux certains, mais alors que la Fédération Française d’Equitation officialise ces pratiques, trop c’est trop, et nous ne pouvons plus laisser dire et faire n’importe quoi sans réagir.
Tout d’abord, le discours et les pratiques des chuchoteurs, nouveaux maîtres et autres bonimenteurs ne sont en aucun cas de l’éthologie.
L’éthologie est la biologie comparée du comportement animal. C’est une science qui demande des connaissances approfondies en biologie animale, en génétique, en neurophysiologie. De plus on ne peut pas faire de l’éthologie sur une seule espèce : on ne comprendra rien au comportement d’un cheval ou de tout autre animal si on n’a pas déjà une connaissance en éthologie fondamentale et sur l’évolution des comportements liée à l’évolution du vivant. On ne peut comprendre les oiseaux que si on sait comment fonctionnent les poissons et les reptiles; pour comprendre les mammifères, il faut savoir comment fonctionnent les reptiles et les oiseaux…
Je doute fort que la génération spontanée de nouveaux maîtres en éthologie équine ait ce genre de connaissances ! On est à peu près dans le même rapport qu’entre le rebouteux et le médecin ostéopathe !
De plus, l’expression « équitation éthologique » ne veut rien dire : l’éthologie est une science d’observation, pas d’intervention sur l’animal.

Si encore leur pseudo-éthologie était sérieuse … mais ils propagent les erreurs les plus extravagantes avec un aplomb extraordinaire !
En voici quelques exemples (hélas) non exhaustifs :


Tous insistent sur le modèle prédateur/proie du rapport homme/cheval.

Heureusement, la vie d’un cheval, même dans la nature, ne consiste pas à être une proie permanente et les « programmes anti-prédateurs » de fuite ou de défense n’ont pas l’occasion de fonctionner très souvent. Pour ce qui est du prédateur, nous voyons ces manipulateurs à peu près en permanence dans des attitudes de primate chasseur, poursuivant le cheval en agitant un bâton à l’extrémité duquel est noué un morceau de bâche en plastique noir, piétiner, et autres grimaces que nous connaissons bien en primatologie dans les confrontations entre mâles. Le bâton lui-même est un morceau de tube métallique laqué blanc, coiffé d’un bouchon en caoutchouc à chaque extrémité, qui a été mis à la mode par Parelli sous le nom de « carot stick », le bâton carotte, parce qu’il s’en sert parfois pour caresser le cheval. En bref, ils ont réinventé la cravache de dressage…

Notons enfin que « prédateur » n’est pas non plus un statut, mais une activité vitale, la prédation, obligatoire pour les carnivores, et facultative pour les omnivores comme l’homme (chasseur-cueilleur). Celui-ci peut très bien adopter un comportement « cueilleur » et s’insérer dans la vie sociale du cheval qu’il faut bien entendu connaître, et non interpréter, ce qui n’est pas le cas général.

Tous prêtent au cheval une organisation sociale de type humain, et parlent de «chef», de « dominant qui dirige », de « leader ou de jument qui conduit la harde», et autres fantaisies de livres pour enfants…

Ils ignorent que la structure sociale des chevaux est une structure de petit harem en réseau (c’est-à-dire où tout le monde surveille tout le monde) d’une dizaine d’individus, poulains compris, où chacun garde son autonomie et son indépendance, et non une structure pyramidale avec un chef (où tout le monde surveille un individu : le chef). Il n’y a pas de chef chez les chevaux (rappelons qu’un chef est celui qui organise l’activité des autres, un dominant est celui qui est prioritaire dans l’accès aux biens de consommation, et un leader, celui dont l’activité paraît intéressante aux autres qui ont, pour cette raison, tendance à l’imiter sans qu’il y soit pour rien). Les règles à respecter sont de ne pas s’écarter du groupe ( l’étalon étant chargé de ramener les égarés par le herding, qui est une activité de sécurité et non une activité de chef), de respecter l’espace personnel et la priorité d’accès aux biens de consommation de ceux qui sont au-dessus dans la hiérarchie de dominance et de faire respecter les prérogatives correspondant à son propre rang par ceux qui sont en dessous. Donc, dans le groupe, personne ne dirige personne ; cela n’empêche pas un fonctionnement cohérent du groupe basé sur l’imitation sociale, l’aspiration sociale, la phobie de s’écarter et le respect de la hiérarchie de dominance, qui entraînent une auto-organisation permanente sans avoir besoin de « diriger ».

Ils ignorent qu’il existe différents types d’agressivité et pas seulement celle du prédateur (que eux même utilisent en permanence sous l’appellation « méthode douce»):

Outre l’agressivité de prédation il y a aussi l’agressivité défensive, l’agressivité de compétition sociale et l’agressivité de dérivation d’angoisse ou d’irritabilité. Elles ont des fonctions fort différentes et n’ont en commun que de mobiliser l’axe H.H.A. (hypothalamus/hypophyse/Adreno-cortical) que l’on appelle souvent « l ‘axe du mal » parce que cette mobilisation trop longue, trop violente ou trop souvent répétée est à l’origine de nombreuses pathologies.

Ils ignorent que la « soumission » obtenue par les méthode du type « join-up » est en fait une aliénation pathologique connue sous le nom de syndrome de Klüver-Bucy :

Cette pathologie est provoquée par les mises en fuite et les blocages répétés du join-up et des pratiques assimilées. Ces inhibitions de l’action cohérente du cheval entraînent une très forte activation de l’axe H.H.A. qui aboutit à « shooter » l’animal par ses propres endorphines et entraînent des lésions des noyaux amygdaliens latéraux du cerveau limbique (le cerveau des émotions) par la libération de radicaux libres provenant de mécanismes oxydatifs exagérés. Les animaux ainsi traités « manifestent une soumission extraordinaire. Ceux qui étaient sauvages et avaient peur de l’homme se sont apprivoisés et n’ont montré ni peur ni agressivité ».

Ils ignorent que le niveau de développement du cerveau du cheval, pratiquement dépourvu de cellules au niveau du néocortex associatif, ne lui permet pas de «comprendre » au sens humain du mot.

Le cheval n’atteint pas le niveau de la « décentration » qui permet à l’homme de se voir et de se mettre à la place de l’autre. Il reste à un niveau égocentrique et sensori_moteur : il perçoit des sensations et il y répond en fonction des programmes propres à l’espèce, de son tempérament, de son vécu et de ses émotions. « Comprendre » n’existe pas dans le cerveau d’un cheval : il ressent et réagit puis apprend en fonction du résultat de son action qui active soit le circuit de la récompense (M.F.B.), soit le circuit de la punition (P.V.S.). Les centres de décision de l’action restent, chez le cheval, à l’étage émotif du cerveau puisqu’il ne possède pas l’étage logique dont l’homme dispose.

Ils ignorent que tout débourrage rapide fait nécessairement appel à l’inhibition conditionnée, qui mobilise le système PVS et l’axe HHA dont nous avons parlé pour la «soumission ».

Le cheval « shooté » aux endorphines se laisse évidemment monter… et la méthode paraît douce car il n’y a pas de violence apparente. Toutes les pratiques qui visent à immobiliser rapidement le cheval rentrent dans cette catégorie et certaines basculent franchement du coté de la maltraitance.

Les méthodes réellement douces font appel à « l'habituation » qui est un mécanisme physiologique de désensibilisation sensorielle progressive et non de blocage moteur. Elle a l’inconvénient d’être lente (au minimum quinze jours à trois semaines) car elle repose sur un grand nombre de répétitions des stimuli avec une intensité faible au départ puis progressivement croissante.

Ils ignorent qu’un cheval adulte ne joue plus et que les « jeux » pratiqués ne le sont que pour l’homme…

La fonction du jeu, uniquement chez les jeunes, est de roder les programmes d’actions qui seront utiles plus tard chez l’adulte. Chez celui-ci, les programmes « ouverts » du jeu se referment et les comportements qui ressemblent tellement à du jeu ne sont plus que des fonctions d’évacuation des tensions.

Ils ignorent que les agressions et les blocages répétés qu’ils font subir en permanence à leur cheval provoquent obligatoirement à plus où moins long terme des séquelles variées.

Nous avons filmé une jument prise de coliques pendant les manipulations effectuées comme « démonstration » par un intervenant connu et apprécié du public. Voici quelques séquelles possibles liées au stress de l’inhibition de l’action, relevées dans diverses publications scientifiques :

- diminution du flux sanguin dans des zones du cerveau participant à la motivation et à la décision.

- La corticostérone produite entraîne des morts cellulaires dans l’hippocampe, partie du cerveau impliquée dans la mémoire et l’apprentissage.

- L’accoutumance aux endorphines produites entrave la prolifération des cellules granulaires du même hippocampe.

- Troubles de l’attention, de l’anticipation et de la prise de décision.

- Troubles du sommeil.

- Syndrome de résignation, syndrome de Klüver-Bucy.

- Ulcération gastrique, fréquente chez les trotteurs.

- Micro-hémorragies intestinales se traduisant par des coliques.

- Tics variés (tic aérophagique, tic à l’ours, hyperkinésie).

- Baisse importante des défenses immunitaires (hyper sensibilité aux maladies banales, au parasitisme, etc…)

- Etc…


Ils ignorent que la vision n’est pas le sens de référence du cheval, mais que c’est toujours à l’olfaction que le cheval se réfère en dernier ressort.

La position latérale des yeux lui donne une vision panoramique étendue, mais pas de vision binoculaire donnant la vision du relief. Il ne possède pas de fovéa sur laquelle l’oeil humain centre les images à l’aide des muscles oculo-moteurs. Ses cellules ganglionaires sensibles sont concentrées sur une étroite ligne naso-temporale, et le sens du relief est provoqué par le déplacement de l’image le long de cette ligne, l’oeil restant relativement fixe. Pour percevoir le relief, il faut donc que l’objet soit en mouvement par rapport au cheval ou que lui-même se déplace par rapport à l’objet. Cela est particulièrement important pour la perception du relief d’un obstacle et l’on voit bien que, dans un saut de pied ferme, soit il saute avec une très grande marge de sécurité, soit il passe carrément à travers. D’autres caractères, comme la forme non sphérique de la cornée et un nombre d’aires visuelles dans le cerveau plus réduit que nous, le spécialise dans la détection très fine du moindre mouvement. Mais, par ailleurs, il essayera toujours de vérifier ce qu’il a vu en allant sentir, l’olfaction restant son sens de référence. L’audition, elle, par la position des oreilles, indique vers quoi le cheval porte son attention, et les deux oreilles tournées vers l’arrière, mais non plaquées, indiquent qu’il porte son attention vers ses sensations corporelles, par exemple lorsque nous utilisons une action des aides.

Ils ignorent que faire faire demi-tour à un cheval sur la piste, tête vers l’extérieur, en lui barrant le passage, constitue une agression caractérisée (un chien de chasse fait ainsi changer de direction l'animal qu'il poursuit) provoquant fuite et stress.

De récents enregistrements au cardio-fréquencemètre effectués dans notre station sur le changement de main par aspiration vers l’intérieur et par barrage et demi-tour par l’extérieur, ont montré que la première méthode, pour un cheval donné, maintenait le rythme cardiaque aux environs de 130 pulsations et entraînait même une baisse de plusieurs points pendant le mouvement. Au contraire, la seconde méthode entraîne un pic brutal de fréquence qui monte aux environs de 200 pulsations. Il en est de même pour les pratiques du genre join-up qui entraîne, non plus un pic, mais un large palier durable à cette fréquence très élevée.


CONCLUSION

Nous arrêterons là cette énumération, car on pourrait écrire un livre entier avec ce qu’ils ignorent et enseignent néanmoins avec aplomb, sans aucune qualification ou avec des diplômes auto-créés au dépend de ceux qui ont passé du temps à obtenir un B.E.

L’analyse éthologique des écrits, des discours et des pratiques sur le terrain de chacun d’eux qui a été entreprise par notre station de recherche fait ressortir que :

- Tous sont des manipulateurs efficaces de chevaux (et pas seulement de chevaux !), se préoccupant peu du bien fondé de leur discours ou de leur pratique du moment qu’ils obtiennent des résultats rapides et, de préférence spectaculaires, ce que Georges Charpak appelle « l’effet Barnum ».

- Ils utilisent des méthodes qui n’ont rien de nouveau puisqu’elles sont utilisées depuis des décennies dans le dressage des chevaux de cirque que nous avons étudié dès les années soixante. Elles sont basées sur des conditionnements de type S et sur des inhibitions conditionnées qui ont pour résultat de « robotiser » le cheval, ce qui est utile pour le spectacle mais mène à une impasse en ce qui concerne l’équitation classique.

- Leurs écrits et leurs discours, particulièrement adroits, sont très plaisants et correspondent très bien au discours que les cavaliers, déçus de la pédagogie actuelle, sont heureux d’entendre. Les mots respect , confiance, accord du cheval, etc. reviennent sans cesse alors qu’il faudrait parler d’aliénation.

- Car, malheureusement, leur pratique ne correspond jamais au discours qui l’accompagne. Cette pratique est d’autant plus dangereuse que la violence qu’elle utilise n’est pas une violence visible de l’extérieur. Elle s’apparente plutôt à ce qu’on connaît chez l’homme sous le nom de « lavage de cerveau ». Nous avons vu et enregistré un cheval faire une colique et un autre s’arrêter en sueur, la verge pendante, ce qui signe un taux élevé d’endorphine dans le sang.

Les méthodes classiques de débourrage avec travail à la longe suivi de travail aux longues rênes, avant tout travail monté, exécuté en prenant du temps (en moyenne un mois), et le travail monté correctement pratiqué selon les principes de l’Ecole Française sont certainement plus douces.

Il est certain que la pédagogie et la pratique dans l’Ecole Française nécessiteraient un dépoussiérage utilisant les connaissances récentes en éthologie scientifique, en neurophysiologie (isopraxie, neurones miroirs…), en biomécanique, etc. si nous souhaitons que l’objectif, dans notre pays, ne s’oriente pas uniquement vers une équitation de tout terrain, sans selle et sans embouchure, … et avec un grand chapeau!


Ce document a été rédigé par :

Jean-Claude Barrey, éthologue, Directeur de la Station de Recherche, chargé de cours en éthologie pour la formation continue T.A.C. à Paris VI, intervenant pendant cinq années consécutives en éthologie équine à l’ENE pour la formation des élèves instructeurs, intervenant dans plusieurs circonscriptions des Haras Nationaux et dans des établissements d’enseignement aux métiers du cheval, ancien cavalier de dressage de 2ème catégorie, juge de dressage membre du CFJD.

Nadège Miklas, Doctorat en Biologie du comportement à Paris XIII.




Encore bravo pour ton post Frayange
Puisse-t-il être lu et méditer encore et encore.
Avant de lire ce post j'avais essayé d'obtenir des avis éclairés sur "discutions générales"/éthologie bon ou mauvais" en relançant le sujet...mais pas de réponses.
Moi aussi je pense vraiment que ce courant d'"ethologie" fait énormément de tort à l'équitation bien menée ,et à ceux qui sans le savoir tombent dans le panneau!Tout en étant que d'autres se font un fric honteux sur le dos de ces malheureux!!
Encore

Harasdefauch

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Posté le 05/03/2010 à 22h16


nanoo83000 a écrit le 05/03/2010 à 10h31:
okkkkkk.....
super intérressant comme post, en plus je suis en plein dedans actuellement avec ma juju...
oui à l'étho, mais avec certaines limites, oui à l'équitation classique, sur les même bases que dit précédement...

le tout il me semble, est de prendre ce qui peut être bénéfique dans les deux disciplines (oui je sais, l'équit classique a en elle même une multitude de discipline, on ne garde ici que fondamentalement le dressage et l'obstacle) pour soi et son partenaire.

Pour ma part, je suis évidemment passée par les deux extrème, en ayant une expèrience en club pendant des années, en rando baba cool et en étho. Aux jours d'aujourd'hui (j'ai toujours aimé cette expression ) je consacre mon énergie à la remusculation de ma juju et la préparation de mes exam d'entrée en bpjeps tourisme équestre, et je combine toutes mes connaissances pour arriver à mes fins.

dans une perception plus "professionnelle", je dirais qu'avant d'avoir étudier de nombreuses années et avoir creusé dans chaque domaines, on ne peut pas être radical. Se présenter en disant "moi l'éthologie, je condamne car blablabli blablabla..." et vice versa, ou "le western c'est une monte de barbare et de dégénérés, pas de l'équitation" (pour toi holly ^^) c'est être fermé à l'esprit d'un Homme (ou Femme bien sûr mdr) de cheval. Et avant de se spécialiser, il faut avoir peser le pour et le contre, avoir pris du recul et s'être démontré ce qui apporte des résultats positifs dans tous les aspects de ce que nous propose aujourd'hui la diversité de l'équitation actuelle...

à méditer pour mes amis radicaux!!!!



ci je devais vous sélectionner pour votre exam d'entrée bpjeps tourisme votre note serais proche de 20/20
pation ;et envie de faire connaitre un millieux inconnue du grand public cavalier
réfection de chaque bon cotez de certainne pratique équestres

Magdu84

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Posté le 05/03/2010 à 22h26


harasdefauch a écrit le 05/03/2010 à 21h58:


avez vous vue un cheval dans cette situation de récompemce la larme aux yeux ??? mois oui et plusieur fois


Harasdefauch

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Posté le 05/03/2010 à 22h32


magdu84 a écrit le 05/03/2010 à 22h26:




Magdu84

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Posté le 05/03/2010 à 22h34

Magdu84

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Posté le 05/03/2010 à 22h39

je pense que ton cheval souffrait d'une conjonctivite...

Qaouali

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Posté le 05/03/2010 à 22h45

Ah ben oui, pcque toute les bavasseries dites scientifiques ne peuvent pas valoir certaines expériences.
Mais ces expériences il y en a qui ne les connaitrons jamais.

Et chacun s'accusera de bornage.
Tous les forums sur ces sujets sont pareils.





Les gens qui se proclament éthologues au début de la vogue se voulaient exclusivement américains "grands espaces, etc...", maintenant il faut toujours la ramener avec La Guérinière et ça va le faire..
Ca c'est encore autre chose !



Il y a aussi des gens qui ont 35 ans d'équitation et ne comprennent touours rien à l'animal cheval...

Holly4me

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Posté le 05/03/2010 à 23h03


Citation :
avez vous vue un cheval dans cette situation de récompemce la larme aux yeux ??? mois oui et plusieur fois


Eh eh eh eh eh toi???

Tu veux pas continuer à poster ici???

Je me fend la tronche à chaque fois que tu envoies quelque chose, et je te remercie pour ça!!!

Tu es vraiment ridicule!!!

Et j'attend ta prochaine intervention avec impatience


(et puis, sincérement, fais un effort d'orthographe, M*rde, c'est galère de comprendre tes anneries à chaque fois...je perd un temps fou avant le fou rire!!!)
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