Ethologie dangereux ?

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Loliitaa88

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Ethologie dangereux ?
Posté le 26/02/2010 à 19h48

bonjour a tous enfaite j'ai une question:
J'ai très souvent entendue parler de l'étologie et quelque uns de ces principes.mais c'est encore asser vague!Pouvez vous m'en dire plus?
Personellement et d'après ce que j'ai entendue je trouve sa super et j'aimerais le faire avec ma future jument mais une fois dans mon club j'ai rencontré une dame avec un cheval et je lui est demandé si elle fesait de l'étologie avec car j'avais vu un licol étologique et elle ma répondue que non car ce n'était en vériter pas très bien pour le cheval car les noeuds appuyaits sur certaine partie qui pouvais faire mal!
Est-ce vrai?L'étologie est donc "dangereuse"?!

Merci de vos reponses

Mimidu88

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Ethologie dangereux ?
Posté le 26/02/2010 à 20h49


fayange a écrit le 26/02/2010 à 20h34:
PUBLICATION SCIENTIFIQUE ....à méditer

********************************************

STATION DE RECHERCHE
89520 ST SAUVEUR EN PUISAYE (Yonne)
e.mail: srplesmetz@aol.com


Unité de Recherche en éthologie
Le 6 septembre 2003


Pour la sauvegarde des cavaliers et des chevaux,


Pour la sauvegarde de l’équitation française,


Soyons clairs…

Les éthologues de notre station de recherche, saturés par le battage médiatique autour d’une pseudo-éthologie et inquiétés par l’adhésion de la Fédération Française d’Equitation et de nombreux cavaliers à cet endoctrinement, se mobilisent pour remettre les choses au point. Notre vocation première est de faire de la recherche et de la diffuser et non de rentrer dans des polémiques couvrant des intérêts commerciaux certains, mais alors que la Fédération Française d’Equitation officialise ces pratiques, trop c’est trop, et nous ne pouvons plus laisser dire et faire n’importe quoi sans réagir.
Tout d’abord, le discours et les pratiques des chuchoteurs, nouveaux maîtres et autres bonimenteurs ne sont en aucun cas de l’éthologie.
L’éthologie est la biologie comparée du comportement animal. C’est une science qui demande des connaissances approfondies en biologie animale, en génétique, en neurophysiologie. De plus on ne peut pas faire de l’éthologie sur une seule espèce : on ne comprendra rien au comportement d’un cheval ou de tout autre animal si on n’a pas déjà une connaissance en éthologie fondamentale et sur l’évolution des comportements liée à l’évolution du vivant. On ne peut comprendre les oiseaux que si on sait comment fonctionnent les poissons et les reptiles; pour comprendre les mammifères, il faut savoir comment fonctionnent les reptiles et les oiseaux…
Je doute fort que la génération spontanée de nouveaux maîtres en éthologie équine ait ce genre de connaissances ! On est à peu près dans le même rapport qu’entre le rebouteux et le médecin ostéopathe !
De plus, l’expression « équitation éthologique » ne veut rien dire : l’éthologie est une science d’observation, pas d’intervention sur l’animal.

Si encore leur pseudo-éthologie était sérieuse … mais ils propagent les erreurs les plus extravagantes avec un aplomb extraordinaire !
En voici quelques exemples (hélas) non exhaustifs :


Tous insistent sur le modèle prédateur/proie du rapport homme/cheval.

Heureusement, la vie d’un cheval, même dans la nature, ne consiste pas à être une proie permanente et les « programmes anti-prédateurs » de fuite ou de défense n’ont pas l’occasion de fonctionner très souvent. Pour ce qui est du prédateur, nous voyons ces manipulateurs à peu près en permanence dans des attitudes de primate chasseur, poursuivant le cheval en agitant un bâton à l’extrémité duquel est noué un morceau de bâche en plastique noir, piétiner, et autres grimaces que nous connaissons bien en primatologie dans les confrontations entre mâles. Le bâton lui-même est un morceau de tube métallique laqué blanc, coiffé d’un bouchon en caoutchouc à chaque extrémité, qui a été mis à la mode par Parelli sous le nom de « carot stick », le bâton carotte, parce qu’il s’en sert parfois pour caresser le cheval. En bref, ils ont réinventé la cravache de dressage…

Notons enfin que « prédateur » n’est pas non plus un statut, mais une activité vitale, la prédation, obligatoire pour les carnivores, et facultative pour les omnivores comme l’homme (chasseur-cueilleur). Celui-ci peut très bien adopter un comportement « cueilleur » et s’insérer dans la vie sociale du cheval qu’il faut bien entendu connaître, et non interpréter, ce qui n’est pas le cas général.

Tous prêtent au cheval une organisation sociale de type humain, et parlent de «chef», de « dominant qui dirige », de « leader ou de jument qui conduit la harde», et autres fantaisies de livres pour enfants…

Ils ignorent que la structure sociale des chevaux est une structure de petit harem en réseau (c’est-à-dire où tout le monde surveille tout le monde) d’une dizaine d’individus, poulains compris, où chacun garde son autonomie et son indépendance, et non une structure pyramidale avec un chef (où tout le monde surveille un individu : le chef). Il n’y a pas de chef chez les chevaux (rappelons qu’un chef est celui qui organise l’activité des autres, un dominant est celui qui est prioritaire dans l’accès aux biens de consommation, et un leader, celui dont l’activité paraît intéressante aux autres qui ont, pour cette raison, tendance à l’imiter sans qu’il y soit pour rien). Les règles à respecter sont de ne pas s’écarter du groupe ( l’étalon étant chargé de ramener les égarés par le herding, qui est une activité de sécurité et non une activité de chef), de respecter l’espace personnel et la priorité d’accès aux biens de consommation de ceux qui sont au-dessus dans la hiérarchie de dominance et de faire respecter les prérogatives correspondant à son propre rang par ceux qui sont en dessous. Donc, dans le groupe, personne ne dirige personne ; cela n’empêche pas un fonctionnement cohérent du groupe basé sur l’imitation sociale, l’aspiration sociale, la phobie de s’écarter et le respect de la hiérarchie de dominance, qui entraînent une auto-organisation permanente sans avoir besoin de « diriger ».

Ils ignorent qu’il existe différents types d’agressivité et pas seulement celle du prédateur (que eux même utilisent en permanence sous l’appellation « méthode douce»):

Outre l’agressivité de prédation il y a aussi l’agressivité défensive, l’agressivité de compétition sociale et l’agressivité de dérivation d’angoisse ou d’irritabilité. Elles ont des fonctions fort différentes et n’ont en commun que de mobiliser l’axe H.H.A. (hypothalamus/hypophyse/Adreno-cortical) que l’on appelle souvent « l ‘axe du mal » parce que cette mobilisation trop longue, trop violente ou trop souvent répétée est à l’origine de nombreuses pathologies.

Ils ignorent que la « soumission » obtenue par les méthode du type « join-up » est en fait une aliénation pathologique connue sous le nom de syndrome de Klüver-Bucy :

Cette pathologie est provoquée par les mises en fuite et les blocages répétés du join-up et des pratiques assimilées. Ces inhibitions de l’action cohérente du cheval entraînent une très forte activation de l’axe H.H.A. qui aboutit à « shooter » l’animal par ses propres endorphines et entraînent des lésions des noyaux amygdaliens latéraux du cerveau limbique (le cerveau des émotions) par la libération de radicaux libres provenant de mécanismes oxydatifs exagérés. Les animaux ainsi traités « manifestent une soumission extraordinaire. Ceux qui étaient sauvages et avaient peur de l’homme se sont apprivoisés et n’ont montré ni peur ni agressivité ».

Ils ignorent que le niveau de développement du cerveau du cheval, pratiquement dépourvu de cellules au niveau du néocortex associatif, ne lui permet pas de «comprendre » au sens humain du mot.

Le cheval n’atteint pas le niveau de la « décentration » qui permet à l’homme de se voir et de se mettre à la place de l’autre. Il reste à un niveau égocentrique et sensori_moteur : il perçoit des sensations et il y répond en fonction des programmes propres à l’espèce, de son tempérament, de son vécu et de ses émotions. « Comprendre » n’existe pas dans le cerveau d’un cheval : il ressent et réagit puis apprend en fonction du résultat de son action qui active soit le circuit de la récompense (M.F.B.), soit le circuit de la punition (P.V.S.). Les centres de décision de l’action restent, chez le cheval, à l’étage émotif du cerveau puisqu’il ne possède pas l’étage logique dont l’homme dispose.

Ils ignorent que tout débourrage rapide fait nécessairement appel à l’inhibition conditionnée, qui mobilise le système PVS et l’axe HHA dont nous avons parlé pour la «soumission ».

Le cheval « shooté » aux endorphines se laisse évidemment monter… et la méthode paraît douce car il n’y a pas de violence apparente. Toutes les pratiques qui visent à immobiliser rapidement le cheval rentrent dans cette catégorie et certaines basculent franchement du coté de la maltraitance.

Les méthodes réellement douces font appel à « l'habituation » qui est un mécanisme physiologique de désensibilisation sensorielle progressive et non de blocage moteur. Elle a l’inconvénient d’être lente (au minimum quinze jours à trois semaines) car elle repose sur un grand nombre de répétitions des stimuli avec une intensité faible au départ puis progressivement croissante.

Ils ignorent qu’un cheval adulte ne joue plus et que les « jeux » pratiqués ne le sont que pour l’homme…

La fonction du jeu, uniquement chez les jeunes, est de roder les programmes d’actions qui seront utiles plus tard chez l’adulte. Chez celui-ci, les programmes « ouverts » du jeu se referment et les comportements qui ressemblent tellement à du jeu ne sont plus que des fonctions d’évacuation des tensions.

Ils ignorent que les agressions et les blocages répétés qu’ils font subir en permanence à leur cheval provoquent obligatoirement à plus où moins long terme des séquelles variées.

Nous avons filmé une jument prise de coliques pendant les manipulations effectuées comme « démonstration » par un intervenant connu et apprécié du public. Voici quelques séquelles possibles liées au stress de l’inhibition de l’action, relevées dans diverses publications scientifiques :

- diminution du flux sanguin dans des zones du cerveau participant à la motivation et à la décision.

- La corticostérone produite entraîne des morts cellulaires dans l’hippocampe, partie du cerveau impliquée dans la mémoire et l’apprentissage.

- L’accoutumance aux endorphines produites entrave la prolifération des cellules granulaires du même hippocampe.

- Troubles de l’attention, de l’anticipation et de la prise de décision.

- Troubles du sommeil.

- Syndrome de résignation, syndrome de Klüver-Bucy.

- Ulcération gastrique, fréquente chez les trotteurs.

- Micro-hémorragies intestinales se traduisant par des coliques.

- Tics variés (tic aérophagique, tic à l’ours, hyperkinésie).

- Baisse importante des défenses immunitaires (hyper sensibilité aux maladies banales, au parasitisme, etc…)

- Etc…


Ils ignorent que la vision n’est pas le sens de référence du cheval, mais que c’est toujours à l’olfaction que le cheval se réfère en dernier ressort.

La position latérale des yeux lui donne une vision panoramique étendue, mais pas de vision binoculaire donnant la vision du relief. Il ne possède pas de fovéa sur laquelle l’oeil humain centre les images à l’aide des muscles oculo-moteurs. Ses cellules ganglionaires sensibles sont concentrées sur une étroite ligne naso-temporale, et le sens du relief est provoqué par le déplacement de l’image le long de cette ligne, l’oeil restant relativement fixe. Pour percevoir le relief, il faut donc que l’objet soit en mouvement par rapport au cheval ou que lui-même se déplace par rapport à l’objet. Cela est particulièrement important pour la perception du relief d’un obstacle et l’on voit bien que, dans un saut de pied ferme, soit il saute avec une très grande marge de sécurité, soit il passe carrément à travers. D’autres caractères, comme la forme non sphérique de la cornée et un nombre d’aires visuelles dans le cerveau plus réduit que nous, le spécialise dans la détection très fine du moindre mouvement. Mais, par ailleurs, il essayera toujours de vérifier ce qu’il a vu en allant sentir, l’olfaction restant son sens de référence. L’audition, elle, par la position des oreilles, indique vers quoi le cheval porte son attention, et les deux oreilles tournées vers l’arrière, mais non plaquées, indiquent qu’il porte son attention vers ses sensations corporelles, par exemple lorsque nous utilisons une action des aides.

Ils ignorent que faire faire demi-tour à un cheval sur la piste, tête vers l’extérieur, en lui barrant le passage, constitue une agression caractérisée (un chien de chasse fait ainsi changer de direction l'animal qu'il poursuit) provoquant fuite et stress.

De récents enregistrements au cardio-fréquencemètre effectués dans notre station sur le changement de main par aspiration vers l’intérieur et par barrage et demi-tour par l’extérieur, ont montré que la première méthode, pour un cheval donné, maintenait le rythme cardiaque aux environs de 130 pulsations et entraînait même une baisse de plusieurs points pendant le mouvement. Au contraire, la seconde méthode entraîne un pic brutal de fréquence qui monte aux environs de 200 pulsations. Il en est de même pour les pratiques du genre join-up qui entraîne, non plus un pic, mais un large palier durable à cette fréquence très élevée.


CONCLUSION

Nous arrêterons là cette énumération, car on pourrait écrire un livre entier avec ce qu’ils ignorent et enseignent néanmoins avec aplomb, sans aucune qualification ou avec des diplômes auto-créés au dépend de ceux qui ont passé du temps à obtenir un B.E.

L’analyse éthologique des écrits, des discours et des pratiques sur le terrain de chacun d’eux qui a été entreprise par notre station de recherche fait ressortir que :

- Tous sont des manipulateurs efficaces de chevaux (et pas seulement de chevaux !), se préoccupant peu du bien fondé de leur discours ou de leur pratique du moment qu’ils obtiennent des résultats rapides et, de préférence spectaculaires, ce que Georges Charpak appelle « l’effet Barnum ».

- Ils utilisent des méthodes qui n’ont rien de nouveau puisqu’elles sont utilisées depuis des décennies dans le dressage des chevaux de cirque que nous avons étudié dès les années soixante. Elles sont basées sur des conditionnements de type S et sur des inhibitions conditionnées qui ont pour résultat de « robotiser » le cheval, ce qui est utile pour le spectacle mais mène à une impasse en ce qui concerne l’équitation classique.

- Leurs écrits et leurs discours, particulièrement adroits, sont très plaisants et correspondent très bien au discours que les cavaliers, déçus de la pédagogie actuelle, sont heureux d’entendre. Les mots respect , confiance, accord du cheval, etc. reviennent sans cesse alors qu’il faudrait parler d’aliénation.

- Car, malheureusement, leur pratique ne correspond jamais au discours qui l’accompagne. Cette pratique est d’autant plus dangereuse que la violence qu’elle utilise n’est pas une violence visible de l’extérieur. Elle s’apparente plutôt à ce qu’on connaît chez l’homme sous le nom de « lavage de cerveau ». Nous avons vu et enregistré un cheval faire une colique et un autre s’arrêter en sueur, la verge pendante, ce qui signe un taux élevé d’endorphine dans le sang.

Les méthodes classiques de débourrage avec travail à la longe suivi de travail aux longues rênes, avant tout travail monté, exécuté en prenant du temps (en moyenne un mois), et le travail monté correctement pratiqué selon les principes de l’Ecole Française sont certainement plus douces.

Il est certain que la pédagogie et la pratique dans l’Ecole Française nécessiteraient un dépoussiérage utilisant les connaissances récentes en éthologie scientifique, en neurophysiologie (isopraxie, neurones miroirs…), en biomécanique, etc. si nous souhaitons que l’objectif, dans notre pays, ne s’oriente pas uniquement vers une équitation de tout terrain, sans selle et sans embouchure, … et avec un grand chapeau!


Ce document a été rédigé par :

Jean-Claude Barrey, éthologue, Directeur de la Station de Recherche, chargé de cours en éthologie pour la formation continue T.A.C. à Paris VI, intervenant pendant cinq années consécutives en éthologie équine à l’ENE pour la formation des élèves instructeurs, intervenant dans plusieurs circonscriptions des Haras Nationaux et dans des établissements d’enseignement aux métiers du cheval, ancien cavalier de dressage de 2ème catégorie, juge de dressage membre du CFJD.

Nadège Miklas, Doctorat en Biologie du comportement à Paris XIII.


+10 000
Et comme tu l'a dit à méditer, ainsi il y a des limites que l'on peut apprendre grâce au côté scientifique de l'éthologie.

Anemone47

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Ethologie dangereux ?
Posté le 26/02/2010 à 21h48

Merci Fayange pour cet écrit du prof.Barrey , tout est dit , maintenant réfléchissez !

Harasdefauch

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Ethologie dangereux ?
Posté le 26/02/2010 à 22h20

fayange je vous remerci pour ce rapport !!!

et jajouterais que baucoup de gens qui huthilise cette dite méthode éthologique devrais retrouver un certain 6em sens naturel que rare personnes ont sut gardée en consultent nos encaitre humain et en cotoyen la nature qui reste un fénomaine neutre!
de nos jours ces gens bisnesment ne continue plus a ce rapporter a ces chause simple (écouter parler la faune et la flore le matin au petit jour)et de ce rapporter a saint françois ce personnage mithique

Morgan84

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Posté le 26/02/2010 à 23h03


harasdefauch a écrit le 26/02/2010 à 22h20:
fayange je vous remerci pour ce rapport !!!

et jajouterais que baucoup de gens qui huthilise cette dite méthode éthologique devrais retrouver un certain 6em sens naturel que rare personnes ont sut gardée en consultent nos encaitre humain et en cotoyen la nature qui reste un fénomaine neutre!
de nos jours ces gens bisnesment ne continue plus a ce rapporter a ces chause simple (écouter parler la faune et la flore le matin au petit jour)et de ce rapporter a saint françois ce personnage mithique



Whaou !!! L'orthographe !!!
J'ai eu trop de mal à vous lire...


L'éthologie (science du comportement), oui c'est essentiel. Mais en même temps, nos chevaux ne vivent plus dans un milieu naturel, ils sont réglés par l'action de l'homme.

Mais je ne comprends pas pourquoi on incrimine toujours l'éthologie ("discipline") en disant que ça a un effet trop important sur le mental du cheval. Je suis sûre que la monte classique a autant d'effet sur la psychologie du cheval. Mais là, on en parle pas...

A moins que tous les pro-éthologie (science du comportement) aient leurs chevaux dans 40 hectares de pré, sans abri, sans apport de nourriture et se contente de les observer de loin...

Sisiandju

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Ethologie dangereux ?
Posté le 27/02/2010 à 00h28


morgan84 a écrit le 26/02/2010 à 23h03:



Whaou !!! L'orthographe !!!
J'ai eu trop de mal à vous lire...


L'éthologie (science du comportement), oui c'est essentiel. Mais en même temps, nos chevaux ne vivent plus dans un milieu naturel, ils sont réglés par l'action de l'homme.

Mais je ne comprends pas pourquoi on incrimine toujours l'éthologie ("discipline") en disant que ça a un effet trop important sur le mental du cheval. Je suis sûre que la monte classique a autant d'effet sur la psychologie du cheval. Mais là, on en parle pas...

A moins que tous les pro-éthologie (science du comportement) aient leurs chevaux dans 40 hectares de pré, sans abri, sans apport de nourriture et se contente de les observer de loin...


Je suis plutôt d'accord!!! Et si on nommerait cette forme d'équitation qui pour moi n'en ai pas vraiment une c'est plutôt un Etat d'esprit m'enfin... autrement que ""éthologie"?? Car en Vérité je n'ais pas tout lu mais ce qui gène c'est la définition de ce mot non?? Et si on va par là alors personne fait de l'éthologie au sens propre du terme!!! Sauf qu'il est plus facile de dire "je voudrais des conseils en éthologie?? " que " Pourrais-je avoir des conseils pour améliorer ma relation avec mon cheval?" et puis je trouve personnelement qu'on fait beaucoup de bruit pour cette équitation, on l'a dit traumatisante mais quand on voit les embouchures utilisés certaines fois n'est-ce pas traumatisant!! Mais dans ce cas là alors tout est traumatisant on tourne en rond!! Où est la vérité??? (j'ai du mal à comprendre tous ça moi) et ne pensez pas que j'incrimine embouchures ou quoique ce soit, je ne comprend pas pourquoi on fait autant de bruit sur l'éthologie au sens figuré car il y a parfois des commentaires dessus qui font peur!

Morgan84

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Posté le 27/02/2010 à 01h00

C'est exactement ça ! On parle de sévérité du licol "étho" ? Oui il est plus sévère qu'un licol plat.

Mais certains mors sont plus durs que d'autres et on en fait pas tout un plat...

Natalou

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Posté le 27/02/2010 à 01h10


fayange a écrit le 26/02/2010 à 20h34:
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Pour la sauvegarde des cavaliers et des chevaux,


Pour la sauvegarde de l’équitation française,


Soyons clairs…

Les éthologues de notre station de recherche, saturés par le battage médiatique autour d’une pseudo-éthologie et inquiétés par l’adhésion de la Fédération Française d’Equitation et de nombreux cavaliers à cet endoctrinement, se mobilisent pour remettre les choses au point. Notre vocation première est de faire de la recherche et de la diffuser et non de rentrer dans des polémiques couvrant des intérêts commerciaux certains, mais alors que la Fédération Française d’Equitation officialise ces pratiques, trop c’est trop, et nous ne pouvons plus laisser dire et faire n’importe quoi sans réagir.
Tout d’abord, le discours et les pratiques des chuchoteurs, nouveaux maîtres et autres bonimenteurs ne sont en aucun cas de l’éthologie.
L’éthologie est la biologie comparée du comportement animal. C’est une science qui demande des connaissances approfondies en biologie animale, en génétique, en neurophysiologie. De plus on ne peut pas faire de l’éthologie sur une seule espèce : on ne comprendra rien au comportement d’un cheval ou de tout autre animal si on n’a pas déjà une connaissance en éthologie fondamentale et sur l’évolution des comportements liée à l’évolution du vivant. On ne peut comprendre les oiseaux que si on sait comment fonctionnent les poissons et les reptiles; pour comprendre les mammifères, il faut savoir comment fonctionnent les reptiles et les oiseaux…
Je doute fort que la génération spontanée de nouveaux maîtres en éthologie équine ait ce genre de connaissances ! On est à peu près dans le même rapport qu’entre le rebouteux et le médecin ostéopathe !
De plus, l’expression « équitation éthologique » ne veut rien dire : l’éthologie est une science d’observation, pas d’intervention sur l’animal.

Si encore leur pseudo-éthologie était sérieuse … mais ils propagent les erreurs les plus extravagantes avec un aplomb extraordinaire !
En voici quelques exemples (hélas) non exhaustifs :


Tous insistent sur le modèle prédateur/proie du rapport homme/cheval.

Heureusement, la vie d’un cheval, même dans la nature, ne consiste pas à être une proie permanente et les « programmes anti-prédateurs » de fuite ou de défense n’ont pas l’occasion de fonctionner très souvent. Pour ce qui est du prédateur, nous voyons ces manipulateurs à peu près en permanence dans des attitudes de primate chasseur, poursuivant le cheval en agitant un bâton à l’extrémité duquel est noué un morceau de bâche en plastique noir, piétiner, et autres grimaces que nous connaissons bien en primatologie dans les confrontations entre mâles. Le bâton lui-même est un morceau de tube métallique laqué blanc, coiffé d’un bouchon en caoutchouc à chaque extrémité, qui a été mis à la mode par Parelli sous le nom de « carot stick », le bâton carotte, parce qu’il s’en sert parfois pour caresser le cheval. En bref, ils ont réinventé la cravache de dressage…

Notons enfin que « prédateur » n’est pas non plus un statut, mais une activité vitale, la prédation, obligatoire pour les carnivores, et facultative pour les omnivores comme l’homme (chasseur-cueilleur). Celui-ci peut très bien adopter un comportement « cueilleur » et s’insérer dans la vie sociale du cheval qu’il faut bien entendu connaître, et non interpréter, ce qui n’est pas le cas général.

Tous prêtent au cheval une organisation sociale de type humain, et parlent de «chef», de « dominant qui dirige », de « leader ou de jument qui conduit la harde», et autres fantaisies de livres pour enfants…

Ils ignorent que la structure sociale des chevaux est une structure de petit harem en réseau (c’est-à-dire où tout le monde surveille tout le monde) d’une dizaine d’individus, poulains compris, où chacun garde son autonomie et son indépendance, et non une structure pyramidale avec un chef (où tout le monde surveille un individu : le chef). Il n’y a pas de chef chez les chevaux (rappelons qu’un chef est celui qui organise l’activité des autres, un dominant est celui qui est prioritaire dans l’accès aux biens de consommation, et un leader, celui dont l’activité paraît intéressante aux autres qui ont, pour cette raison, tendance à l’imiter sans qu’il y soit pour rien). Les règles à respecter sont de ne pas s’écarter du groupe ( l’étalon étant chargé de ramener les égarés par le herding, qui est une activité de sécurité et non une activité de chef), de respecter l’espace personnel et la priorité d’accès aux biens de consommation de ceux qui sont au-dessus dans la hiérarchie de dominance et de faire respecter les prérogatives correspondant à son propre rang par ceux qui sont en dessous. Donc, dans le groupe, personne ne dirige personne ; cela n’empêche pas un fonctionnement cohérent du groupe basé sur l’imitation sociale, l’aspiration sociale, la phobie de s’écarter et le respect de la hiérarchie de dominance, qui entraînent une auto-organisation permanente sans avoir besoin de « diriger ».

Ils ignorent qu’il existe différents types d’agressivité et pas seulement celle du prédateur (que eux même utilisent en permanence sous l’appellation « méthode douce»):

Outre l’agressivité de prédation il y a aussi l’agressivité défensive, l’agressivité de compétition sociale et l’agressivité de dérivation d’angoisse ou d’irritabilité. Elles ont des fonctions fort différentes et n’ont en commun que de mobiliser l’axe H.H.A. (hypothalamus/hypophyse/Adreno-cortical) que l’on appelle souvent « l ‘axe du mal » parce que cette mobilisation trop longue, trop violente ou trop souvent répétée est à l’origine de nombreuses pathologies.

Ils ignorent que la « soumission » obtenue par les méthode du type « join-up » est en fait une aliénation pathologique connue sous le nom de syndrome de Klüver-Bucy :

Cette pathologie est provoquée par les mises en fuite et les blocages répétés du join-up et des pratiques assimilées. Ces inhibitions de l’action cohérente du cheval entraînent une très forte activation de l’axe H.H.A. qui aboutit à « shooter » l’animal par ses propres endorphines et entraînent des lésions des noyaux amygdaliens latéraux du cerveau limbique (le cerveau des émotions) par la libération de radicaux libres provenant de mécanismes oxydatifs exagérés. Les animaux ainsi traités « manifestent une soumission extraordinaire. Ceux qui étaient sauvages et avaient peur de l’homme se sont apprivoisés et n’ont montré ni peur ni agressivité ».

Ils ignorent que le niveau de développement du cerveau du cheval, pratiquement dépourvu de cellules au niveau du néocortex associatif, ne lui permet pas de «comprendre » au sens humain du mot.

Le cheval n’atteint pas le niveau de la « décentration » qui permet à l’homme de se voir et de se mettre à la place de l’autre. Il reste à un niveau égocentrique et sensori_moteur : il perçoit des sensations et il y répond en fonction des programmes propres à l’espèce, de son tempérament, de son vécu et de ses émotions. « Comprendre » n’existe pas dans le cerveau d’un cheval : il ressent et réagit puis apprend en fonction du résultat de son action qui active soit le circuit de la récompense (M.F.B.), soit le circuit de la punition (P.V.S.). Les centres de décision de l’action restent, chez le cheval, à l’étage émotif du cerveau puisqu’il ne possède pas l’étage logique dont l’homme dispose.

Ils ignorent que tout débourrage rapide fait nécessairement appel à l’inhibition conditionnée, qui mobilise le système PVS et l’axe HHA dont nous avons parlé pour la «soumission ».

Le cheval « shooté » aux endorphines se laisse évidemment monter… et la méthode paraît douce car il n’y a pas de violence apparente. Toutes les pratiques qui visent à immobiliser rapidement le cheval rentrent dans cette catégorie et certaines basculent franchement du coté de la maltraitance.

Les méthodes réellement douces font appel à « l'habituation » qui est un mécanisme physiologique de désensibilisation sensorielle progressive et non de blocage moteur. Elle a l’inconvénient d’être lente (au minimum quinze jours à trois semaines) car elle repose sur un grand nombre de répétitions des stimuli avec une intensité faible au départ puis progressivement croissante.

Ils ignorent qu’un cheval adulte ne joue plus et que les « jeux » pratiqués ne le sont que pour l’homme…

La fonction du jeu, uniquement chez les jeunes, est de roder les programmes d’actions qui seront utiles plus tard chez l’adulte. Chez celui-ci, les programmes « ouverts » du jeu se referment et les comportements qui ressemblent tellement à du jeu ne sont plus que des fonctions d’évacuation des tensions.

Ils ignorent que les agressions et les blocages répétés qu’ils font subir en permanence à leur cheval provoquent obligatoirement à plus où moins long terme des séquelles variées.

Nous avons filmé une jument prise de coliques pendant les manipulations effectuées comme « démonstration » par un intervenant connu et apprécié du public. Voici quelques séquelles possibles liées au stress de l’inhibition de l’action, relevées dans diverses publications scientifiques :

- diminution du flux sanguin dans des zones du cerveau participant à la motivation et à la décision.

- La corticostérone produite entraîne des morts cellulaires dans l’hippocampe, partie du cerveau impliquée dans la mémoire et l’apprentissage.

- L’accoutumance aux endorphines produites entrave la prolifération des cellules granulaires du même hippocampe.

- Troubles de l’attention, de l’anticipation et de la prise de décision.

- Troubles du sommeil.

- Syndrome de résignation, syndrome de Klüver-Bucy.

- Ulcération gastrique, fréquente chez les trotteurs.

- Micro-hémorragies intestinales se traduisant par des coliques.

- Tics variés (tic aérophagique, tic à l’ours, hyperkinésie).

- Baisse importante des défenses immunitaires (hyper sensibilité aux maladies banales, au parasitisme, etc…)

- Etc…


Ils ignorent que la vision n’est pas le sens de référence du cheval, mais que c’est toujours à l’olfaction que le cheval se réfère en dernier ressort.

La position latérale des yeux lui donne une vision panoramique étendue, mais pas de vision binoculaire donnant la vision du relief. Il ne possède pas de fovéa sur laquelle l’oeil humain centre les images à l’aide des muscles oculo-moteurs. Ses cellules ganglionaires sensibles sont concentrées sur une étroite ligne naso-temporale, et le sens du relief est provoqué par le déplacement de l’image le long de cette ligne, l’oeil restant relativement fixe. Pour percevoir le relief, il faut donc que l’objet soit en mouvement par rapport au cheval ou que lui-même se déplace par rapport à l’objet. Cela est particulièrement important pour la perception du relief d’un obstacle et l’on voit bien que, dans un saut de pied ferme, soit il saute avec une très grande marge de sécurité, soit il passe carrément à travers. D’autres caractères, comme la forme non sphérique de la cornée et un nombre d’aires visuelles dans le cerveau plus réduit que nous, le spécialise dans la détection très fine du moindre mouvement. Mais, par ailleurs, il essayera toujours de vérifier ce qu’il a vu en allant sentir, l’olfaction restant son sens de référence. L’audition, elle, par la position des oreilles, indique vers quoi le cheval porte son attention, et les deux oreilles tournées vers l’arrière, mais non plaquées, indiquent qu’il porte son attention vers ses sensations corporelles, par exemple lorsque nous utilisons une action des aides.

Ils ignorent que faire faire demi-tour à un cheval sur la piste, tête vers l’extérieur, en lui barrant le passage, constitue une agression caractérisée (un chien de chasse fait ainsi changer de direction l'animal qu'il poursuit) provoquant fuite et stress.

De récents enregistrements au cardio-fréquencemètre effectués dans notre station sur le changement de main par aspiration vers l’intérieur et par barrage et demi-tour par l’extérieur, ont montré que la première méthode, pour un cheval donné, maintenait le rythme cardiaque aux environs de 130 pulsations et entraînait même une baisse de plusieurs points pendant le mouvement. Au contraire, la seconde méthode entraîne un pic brutal de fréquence qui monte aux environs de 200 pulsations. Il en est de même pour les pratiques du genre join-up qui entraîne, non plus un pic, mais un large palier durable à cette fréquence très élevée.


CONCLUSION

Nous arrêterons là cette énumération, car on pourrait écrire un livre entier avec ce qu’ils ignorent et enseignent néanmoins avec aplomb, sans aucune qualification ou avec des diplômes auto-créés au dépend de ceux qui ont passé du temps à obtenir un B.E.

L’analyse éthologique des écrits, des discours et des pratiques sur le terrain de chacun d’eux qui a été entreprise par notre station de recherche fait ressortir que :

- Tous sont des manipulateurs efficaces de chevaux (et pas seulement de chevaux !), se préoccupant peu du bien fondé de leur discours ou de leur pratique du moment qu’ils obtiennent des résultats rapides et, de préférence spectaculaires, ce que Georges Charpak appelle « l’effet Barnum ».

- Ils utilisent des méthodes qui n’ont rien de nouveau puisqu’elles sont utilisées depuis des décennies dans le dressage des chevaux de cirque que nous avons étudié dès les années soixante. Elles sont basées sur des conditionnements de type S et sur des inhibitions conditionnées qui ont pour résultat de « robotiser » le cheval, ce qui est utile pour le spectacle mais mène à une impasse en ce qui concerne l’équitation classique.

- Leurs écrits et leurs discours, particulièrement adroits, sont très plaisants et correspondent très bien au discours que les cavaliers, déçus de la pédagogie actuelle, sont heureux d’entendre. Les mots respect , confiance, accord du cheval, etc. reviennent sans cesse alors qu’il faudrait parler d’aliénation.

- Car, malheureusement, leur pratique ne correspond jamais au discours qui l’accompagne. Cette pratique est d’autant plus dangereuse que la violence qu’elle utilise n’est pas une violence visible de l’extérieur. Elle s’apparente plutôt à ce qu’on connaît chez l’homme sous le nom de « lavage de cerveau ». Nous avons vu et enregistré un cheval faire une colique et un autre s’arrêter en sueur, la verge pendante, ce qui signe un taux élevé d’endorphine dans le sang.

Les méthodes classiques de débourrage avec travail à la longe suivi de travail aux longues rênes, avant tout travail monté, exécuté en prenant du temps (en moyenne un mois), et le travail monté correctement pratiqué selon les principes de l’Ecole Française sont certainement plus douces.

Il est certain que la pédagogie et la pratique dans l’Ecole Française nécessiteraient un dépoussiérage utilisant les connaissances récentes en éthologie scientifique, en neurophysiologie (isopraxie, neurones miroirs…), en biomécanique, etc. si nous souhaitons que l’objectif, dans notre pays, ne s’oriente pas uniquement vers une équitation de tout terrain, sans selle et sans embouchure, … et avec un grand chapeau!


Ce document a été rédigé par :

Jean-Claude Barrey, éthologue, Directeur de la Station de Recherche, chargé de cours en éthologie pour la formation continue T.A.C. à Paris VI, intervenant pendant cinq années consécutives en éthologie équine à l’ENE pour la formation des élèves instructeurs, intervenant dans plusieurs circonscriptions des Haras Nationaux et dans des établissements d’enseignement aux métiers du cheval, ancien cavalier de dressage de 2ème catégorie, juge de dressage membre du CFJD.

Nadège Miklas, Doctorat en Biologie du comportement à Paris XIII.



Merci beaucoup!!!!ça fait du bien de voir des gens censés des fois!

Vaness86

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Ethologie dangereux ?
Posté le 27/02/2010 à 02h04

les gens on surtout la grosse flème "ingitégu" de chercher des infos, de voir par eux meme, le vrai sens des choses!!! moi je monte en équitation classique et j'ai appris à observer mon cheval pour comprendre se qui n'allait pas au début: grosse agressivité. les gens on du mal à respecter le choix des autres quand il est différent du leur....... et critique sens connaitre ...

j'ai juste une chose à dire: " que l'on soit pour l'équitation classique ou "l'éthologique", il y a des bons et des mauvais cotés, c'est au cavalier de faire le tris dans tout ça, et surtout ce qui manque réellement chez beaucoup de cavalier c'est le respect " DU CHEVAL" et de la maniere, surtout, "QU'ON UTILISE CES DEUX METODES", du moment où on RESPECT L'ANIMAL, le type de monte n'as aucune importance!

les gens on du mal à respecter le choix des autres quand il est différent du leur....... et critique

Fayange

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Posté le 27/02/2010 à 08h50


sisiandju a écrit le 27/02/2010 à 00h28:


Je suis plutôt d'accord!!! Et si on nommerait cette forme d'équitation qui pour moi n'en ai pas vraiment une c'est plutôt un Etat d'esprit m'enfin... autrement que ""éthologie"?? Car en Vérité je n'ais pas tout lu mais ce qui gène c'est la définition de ce mot non?? Et si on va par là alors personne fait de l'éthologie au sens propre du terme!!! Sauf qu'il est plus facile de dire "je voudrais des conseils en éthologie?? " que " Pourrais-je avoir des conseils pour améliorer ma relation avec mon cheval?" et puis je trouve personnelement qu'on fait beaucoup de bruit pour cette équitation, on l'a dit traumatisante mais quand on voit les embouchures utilisés certaines fois n'est-ce pas traumatisant!! Mais dans ce cas là alors tout est traumatisant on tourne en rond!! Où est la vérité??? (j'ai du mal à comprendre tous ça moi) et ne pensez pas que j'incrimine embouchures ou quoique ce soit, je ne comprend pas pourquoi on fait autant de bruit sur l'éthologie au sens figuré car il y a parfois des commentaires dessus qui font peur!


Je crois simplement que vous vous trompez de débat..ce n'est pas équitation classique contre équitation "douce", c'est simplement un information scientifique qui vise à nous apprendre que certaines de ses méthodes "douces" peuvent engendrer des dégats neurololoques irréversibles sur chevaux, pourtant cela semblera doux et sans aucunes violences...

D'ailleurs, ce que j'incrime, c'est que biensur la plupart des personnes qui pratiquent les méthodes "douces" sont abusées par une pseudo éthologie... Je suis sure que vous êtes comme moi que vous adorez vos chevaux, que vous rêvez de respect et de communion...alors pour ces raisons il faut en tenir compte...ne vous laissez pas avoir !!

Vous parlez de licol "éthologique", j y mettrais aussi les "museroles" ....avez vous vu le crane d'un cheval ? avez vu sur le bout d'os sur lequel vous exercez des pressions ? savez vous les problèmes que cela peut entrainer sur les chevaux ?

Je vous rejoins sur les abus de l'équitation classique qui elle aussi se montre barbare à travers certaines méthodes tels que le Rollkur, le "Deep and low" ou mors sévères...

Il faut se replonger je crois dans nos bases d'équitation classique...les vrais je vous invite à lire et relire Raabe, Decarpentry, Faverot de Kerbrech....vous y retrouverez le respect, l'intégrité des chevaux ...

Mais avant tout je crois qu'il faut faire preuve d'intelligence, prendre le meilleur dans tout ...pas pour soi mais pour le cheval...et JUSTEMENT parce que l'on aime nos chevaux !!

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Posté le 27/02/2010 à 08h58


morgan84 a écrit le 26/02/2010 à 23h03:


Mais je ne comprends pas pourquoi on incrimine toujours l'éthologie ("discipline") en disant que ça a un effet trop important sur le mental du cheval. Je suis sûre que la monte classique a autant d'effet sur la psychologie du cheval. Mais là, on en parle pas...


Ce n'est pas l'état d'esprit que je condamne pour ma part, bien au contraire !! c'est l'abus commercial qui fait autour de cette vague "d'éthologues" qui se servent de certaines méthodes trés dangeureuses pour nos chevaux en nous faisant croire que c'est réalisé dans le respect de nos chevaux...


morgan84 a écrit le 26/02/2010 à 23h03:


A moins que tous les pro-éthologie (science du comportement) aient leurs chevaux dans 40 hectares de pré, sans abri, sans apport de nourriture et se contente de les observer de loin...



C'est ça l'étude du comportement....ensuite le cheval est un nomade...il lui faut au moins 300 hectares pour vivre en liberté
Si cela t'intéresse d'en savoir plus ...
https://www.chevalannonce.com/forums-1670080-equi-etho-blogeurs

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Posté le 27/02/2010 à 10h10


fayange a écrit le 27/02/2010 à 08h50:


Je crois simplement que vous vous trompez de débat..ce n'est pas équitation classique contre équitation "douce", c'est simplement un information scientifique qui vise à nous apprendre que certaines de ses méthodes "douces" peuvent engendrer des dégats neurololoques irréversibles sur chevaux, pourtant cela semblera doux et sans aucunes violences...

D'ailleurs, ce que j'incrime, c'est que biensur la plupart des personnes qui pratiquent les méthodes "douces" sont abusées par une pseudo éthologie... Je suis sure que vous êtes comme moi que vous adorez vos chevaux, que vous rêvez de respect et de communion...alors pour ces raisons il faut en tenir compte...ne vous laissez pas avoir !!

Vous parlez de licol "éthologique", j y mettrais aussi les "museroles" ....avez vous vu le crane d'un cheval ? avez vu sur le bout d'os sur lequel vous exercez des pressions ? savez vous les problèmes que cela peut entrainer sur les chevaux ?

Je vous rejoins sur les abus de l'équitation classique qui elle aussi se montre barbare à travers certaines méthodes tels que le Rollkur, le "Deep and low" ou mors sévères...

Il faut se replonger je crois dans nos bases d'équitation classique...les vrais je vous invite à lire et relire Raabe, Decarpentry, Faverot de Kerbrech....vous y retrouverez le respect, l'intégrité des chevaux ...

Mais avant tout je crois qu'il faut faire preuve d'intelligence, prendre le meilleur dans tout ...pas pour soi mais pour le cheval...et JUSTEMENT parce que l'on aime nos chevaux !!


Je ne pense pas me trompez de débats car pour moi il ne s'agit pas de faire de "l'équitation classique" contre "mathode douce"! Je dis simplement que vous dites "la plupart" et ça me gène parce que vous mettez tout le monde dans le même panier!! Un effet de mode?? oui ça c'est sûr mais si les cavaliers passionnées cherchaient à comprendre leur chevaux tout simplement?? On évolue avec le temps, on découvre de nouvelle chose... et puis ce que je repproche principalement c'est tout ces débats alors qu'il suffirait de donner des conseils comme qulqu'un qui vous demande conseil pour abordez un obstacle! Hors quand il s'agit d'éthologie de suite on vient vous dire que ça peut être traumatisant, dangereux.... oui comme l'équitation classique si elle est mal enseigné!! on est là pour partagez et je trouve ça dommage qu'on partage pas sur ça!! je crois que tout le monde ici cherche le bonheur de son cheval!! il y aura toujours des exeptions mais n'en faites pas une généralité svp

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Ethologie dangereux ?
Posté le 27/02/2010 à 10h30

Personnellement je trouve ca tres bien l'ethologie
Dans notre lycée, nous faisons pas mal d'ethologie car le mono a fait beaucoup de stages (haras de la cense ,...) et nous avons debourrer pendant une semaine des jeunes chevaux d'une maniere "ethologique" car ce n'est pas de l'ethologie pure, et ce n'est pas du tout dangereux nous avons manipuler les chevaux avec des bridons ( donc le licol ethologique n'est pas obligatoire pour faire de l'ethologie)
Ce que nous leur apprenons c'est surtout a respecter l'homme en reculant juste avec un signe de main et notre corp ( ma jument le comprend tres bien maintenant) deplacé c'est hanches de cette meme maniere juste en se mettant sur le coté et en lui regardant ces meme hanches (tout est dans le corp et le regard si le cheval est avec vous, vous pouvez faire pleins de choses)
En une semaine, les poulains de 2 ans passer sur des baches, on pouvait leur passer n'importe quoi au dessus d'eux il ne bougé pas, niveau pansage c'etait des amours et on leur monter dessus sans qu'il ne bouge.
Alors arreter de dire que l'ethologie est dangereux juste parce qu'un licol est plus severe qu'un autre, quand on met une bride a un cheval ont ne fait pas de debats.

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Posté le 27/02/2010 à 10h34


sisiandju a écrit le 27/02/2010 à 10h10:

Je ne pense pas me trompez de débats car pour moi il ne s'agit pas de faire de "l'équitation classique" contre "mathode douce"! Je dis simplement que vous dites "la plupart" et ça me gène parce que vous mettez tout le monde dans le même panier!! Un effet de mode?? oui ça c'est sûr mais si les cavaliers passionnées cherchaient à comprendre leur chevaux tout simplement?? On évolue avec le temps, on découvre de nouvelle chose... et puis ce que je repproche principalement c'est tout ces débats alors qu'il suffirait de donner des conseils comme qulqu'un qui vous demande conseil pour abordez un obstacle! Hors quand il s'agit d'éthologie de suite on vient vous dire que ça peut être traumatisant, dangereux.... oui comme l'équitation classique si elle est mal enseigné!! on est là pour partagez et je trouve ça dommage qu'on partage pas sur ça!! je crois que tout le monde ici cherche le bonheur de son cheval!! il y aura toujours des exeptions mais n'en faites pas une généralité svp


C'est bien ce que j'essaye de t'expliquer pas de généralités en effet

Parlons d'un certain état d'esprit plus à l'écoute des chevaux, que "d'éthologie" commerciale

Edité par fayange le 27-02-2010 à 10h36



Missaze

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Posté le 27/02/2010 à 11h49

Pour le licol, je le trouve pas dangereux..
J'en ai un, car je fais les jeux de pat parelli de temps en temps.

Ben je m'en sers pour aller faire brouter ma jument ou autres, et quand elle ne veut pas partir et que je tire un peu, elle n'est en rien traumatiser.De plus, les nœuds tourne vu que je tire d'un côté, donc ils ne font pas vraiment de pression.

Je suis montée vite fait en licol sur une petite distance, ben quand je tire, il n'y a pas de souffrance non plus...car tu ne t'amuse pas a tirer de toute tes forces.Puis ce n'est pas pire que quand tu en vois certain qui tire sur la bouche du cheval avec un mors.

Pour le fait de faire les jeux..je trouve ça bien pour le respect surtout.. même si je trouve que c'est forcé. J'ai fais le stage avec des pros et en gros, tu demande en 4fois(phase) a ton cheval.. et la dernière phase et souvent un coup de stick(qui va de 4 puissance aussi, donc je t'explique même pas la puissance numéro 3 ou 4)..

Ok a force ton cheval t écoute direct en phase 1.. pour mes éthos, c'est parce qu'il respecte..pour moi: parce qu'il ne veut pas un coup de stick ..

Franchement au début, j'ai eue du mal quand ils le faisaient a ma jument..a pleurer presque.
Maintenant, ça va beaucoup mieux, car elle sait ce qu'elle doit faire..donc on peut faire les jeux toute les deux sans les coups de stick ou autres.

Par contre, seule, je n'y serais JAMAIS arrivée. Il faut vraiment faire un stage pour avoir les bases.

Myrsinifolia

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Posté le 27/02/2010 à 11h59

le travail éthologique en equitation commence par le respect et la confiance du cheval et du coup par un certain nombre d'exercices qui permettent de les obetenir. on commence généralement le travail a pied ou on apprend a son compagnon à ne pas résister à la pression et du meme coup à répondre et à etre attentif.

je te conseille d'aller faire un tour sur le site la cense tu peux normalement t' inscrire pour un essai de 15 jours ou tu disposeras de quelques excercies en lignes.mais tu peux aussi chercher des vidéo de ce qu'ils font a la cense...tu y verras beaucoup de travail en liberté qui necessite confiance et lien veritable entre le cavalier et son partenaire le cheval.
voila bon courage.
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