C'est soit le SDF, soit la poubelle, le choix est vite fait

Et puis ça fait plaisir de faire plaisir, surtout à des personnes dans le besoin
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Dis, je voulais vous demander quels métiers vous faîtes ou voulez faire ! Je me pose la question depuis plusieurs années, et il me manque des idées, surtout en accord avec mon convictions en tant que végétarienne (potentielle végétarienne). Puis je trouve que ça peut-être un sujet intéressant pour le post et ceux qui s'intéressent au végéta*isme. Si vous trouvez pas ça intéressant tant pis, faîtes-moi savoir
Sauf pour Myrific vu que je sais quelles études tu fais |
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Moi je suis dans ma dernière année d'étude, en Licence pro Analyses et Techniques d'Inventaire de la Biodiversité, après un BTS Gestion et Protection de la Nature.
Pour mon futur métier, le nom des postes est assez variable (technicien supérieur, chargé d'étude, assistant de chargé de mission principalement), mais une chose est sûre, c'est que ça sera en rapport avec la gestion de la biodiversité. Je suis plus spécialisée faune sauvage que botanique, donc plutôt dans ce domaine là.
Pour exemple, je suis actuellement en projet tuteuré, je réalise un inventaire des mollusques sur des milieux naturels.
Mais il faut savoir qu'il y a parfois des choses un peu dures pour les végétariens, surtout quand on est amoureux de la faune sauvage.
Par exemple, je me trouve obligée, pour mon étude, de tuer les mollusques que je récolte afin de pouvoir les identifier en labo (l'identification sur le terrain est impossible, ça se fait au microscope).
Et crois moi, quand tu est face à ça, c'est pas toujours facile :
Quand j'ai dit ça à ma sœur (végétalienne), elle a sauté au plafond. Mais après beaucoup de réflexion, ne vaut-il mieux pas sacrifier une partie infime et insignifiante de la population, si c'est pour conserver le reste? Ou faut-il refuser de faire une étude pour l'éthique? Sans ces études, pas de listes de référence, donc pas de prise en compte dans les activités humaines, et destruction potentielle de toutes les populations de mollusques sur le site en question (ce qui représente des milliers d'individus), sans aucune mesures compensatoires.
Enfin bref, j'aime bien réfléchir à ça, jusqu'où peut-on considérer que l'utile est supérieur à l'éthique, et dans quelle mesure? Quand-est-ce qu'on considère que les individus sacrifiés sont trop nombreux par rapport à la potentialité du territoire à faire face à une pression anthropique de toute façon trop importante pour leur survie?
Enfin, je m'égare, désolé pour le pavé
Je tiens quand même à préciser que si la méthode préconisée pour tuer les mollusques tout en les conservant en parfait état est de les ébouillanter vivants, j'ai choisit de sacrifier la qualité de la conservation en les "exécutant" soit directement sur le terrain quand je le peux, en les plongeant dans l'alcool (mort instantanée sans stress ni souffrance), soit si je ne peux pas, au congélateur le plus rapidement possible pour qu'ils "s'endorment" paisiblement.