|  |
J'avoue que la cravache, c'est surtout ma jambe qui prend cher. ^^'
Effet de surprise+bruit, ça suffit pour réveiller un patachon.
Pour le reste, une touchette d'indication devrait être suffisante, pas besoin de claquer la croupe. Ou alors c'est qu'il y a une leçon de jambe à faire et là encore, c'est la jambe du cavalier qui devrait morfler. ^^' |
|
|
Ah j'aime bien ça (hihi, la sadique est de sortie!)
Oui, pour faire avancer, pas besoin d'un coup de cravache.
Par contre la cravache est surtout utilisée quand le cheval ne veut pas faire... Mon dieu le nombre de fois que j'ai vu des cavaliers cravacher leur cheval qui venait de s'arrêter devant l'obstacle!

Et au moment de sauter aussi! Le cheval prend un coup sur l'épaule alors qu'il n'y a aucune mais alors aucune raison!
Bien sûr tous les cavaliers de CSO ne sont pas comme ça mais rien qu'au dernier concours où je suis allée, j'avais la gerbe! Surtout de voir une cavalière arrêter son cheval mais elle le tenait toujours serré. Il s'est donc mis à bouger pour avoir les rênes! Normal, il s'était arrêté sous l'action des rênes mais l'action persistait. Rien de plus logique que le cheval se braque!
Mais non, la cavalière voulait resangler en tenant son cheval de main ferme. Mais l'a donc cravaché lorsqu'il s'est mis à bouger. Le cheval se lève un peu mais non, elle continue: coups sur les fesses et dans les dents.
Voilà ce qu'il se passe pour un cheval qui ne se soumet pas et qui n'accepte pas le mors qui lui titille la gencive.
Bien sûr que ce ne sont pas tous les cavaliers mais que voulez-vous que la majorité d'entre eux fassent quand les prof apprennent ça!?
Parce que c'est ce qu'on me disait quand j'étais plus jeune: coup dans les dents s'il bouge la tête où la baisse et coup sur les fesses s'il refuse d'avancer ou de sauter.
J'ai vite remballé! Et je suis arrivée à la vieille école où la première chose qu'on m'a dit fut: "déserre tes doigts, respecte sa bouche." Le bien fou d'un coup! Quelqu'un qui me disait de ne pas tendre mes rênes à mort!
Après tout ce chemin, je voulais en venir à un truc qui va en faire bondir plus d'un! Mais comme apparemment, 'y a un petit comité de soutient, je prend le clavier
Pour moi, le cavalier extrémiste est celui qui fait parce qu'on lui a dit de faire. Il fait sans réfléchir et sans remettre en question ce qu'on lui apprend. Il ne va pas chercher l'information ailleurs et ne prend pas de recul sur ce qu'on lui apprend.
Car comme dirait approximativement Rousseau, avec l'allégorie de la caverne je crois: "On sait quand on est dans la vérité lorsqu'on a connu la vérité et le mensonge. Quand on est dans le mensonge, on croit que c'est la vérité."
Me dire que je suis extrémiste parce que je n'aime pas le mors et que je veux des chevaux pieds-nus, c'est me mettre dans une case d'une nana fermée. Or, je viens du classique, d'un club plutot comme la majorité. Un gros club usine qui est content d'affiché leur dernière championne de Lamotte mais à côté, enseigne vaguement à tour de bras des choses bien trop approximatives et sans fondements.
Voilà, alors moi, je me suis ouverte à autre chose et j'ai préféré y rester. Mon équitation relationnelle ramasse à la pelle les chevaux qui sortent de l'équitation de résultats.
Mais au final, dressage et CSO, c'est mon truc! Je voulais même acheter la ju d'une amie, 5 ans, qui n'a jamais connu un mors et fille de champions de steeple et complet. Tout ça bien sûr pour me faire plaisir sur des parcours. Et comme la jument s'amuse à sauter des obstacles naturels, je n'avais pas à me demander 100 fois si la elle allait aimer ce que je lui proposais!
Aussi, je tiens à dire que ce n'est pas parce que je reste là où je suis, que je ne remet plus en question ce que j'apprends! Au contraire! De nature, quand quelqu'un va m'apprendre quelque chose, je vais tout de suite me dire "Non, c'est faux." A côté de ça, on me dit "Hé, t'es au courant que Cio a quitté l'écurie", je vais y croire naivement...
Je m'intéresse à toutes les méthodes qui passent si, après les avoir réfuté, je lis un avis positif. Je me suis même demandée si le Rollkur, c'était pas ça le truc le plus génialissime qui soit. J'exagère un peu mais si, je suis allée chercher voir les choses positives dessus.
Vous savez, j'ai beau faire la révoltée contre le mors et la bride... je ne suis pas totalement contre son utilisation. Mais voilà, pour moi le mors est un outils de finalité quand le cheval répond à toutes nos demandes parfaitement et qu'il les accepte sans lobotomie. Un peu comme la bride pour le mors!
Donc je pense qu'on ne devrait pas apprendre à monter avec un mors. Car quand on parle à des cavaliers de faire avancer, arrêter, tourner, équilibrer... un cheval avec les jambes et les fesses sans toucher au mors, ça les laisse sans voix!
Félicitations à ceux qui sont allés à la fin de mon monologue. Je suis en rédaction de dossier de

bioéthique voyez-vous...