La cense : leurs vraies pratiques

OK.... monter pour moi est LA finalité...c'est le moment ou nous sommes ensemble...et crois moi dans ce cas, les moments de complicité tres fort existent dans les seux sens..
Le reste du temps lui appartient et je n'ai pas le droit de m'en meler...
je respecte son instinct grégaire...il ne partage pas ma vie avec les miens..je ne partage pas sa vie avec les siens !


merci pour ce passage, je me sens moins seule a pense que monter est une finalité....
le cheval et l'homme sont deux espèces totalement différente....on ne partage pas du tout les mêmes objectifs vitaux si je puis dire.
le cheval est un cheval,
je suis d'accord avec toi saber, on est souvent infantilisante avec les chevaux parceque nous, humains, y mettons un sentiment que les chevaux ne partage pas.
tant que ça respecte l'état cheval ok, si on "perverti" son essence de cheval....c'est castrateur comme le dit Soffad.

nous vivons sur deux planetes differentes....c'est comme ça et ça n'empêche pas d'aimer les chevaux et d'aimer monter!

Courage Lelaitage.

lelaitage a écrit le 19/01/2011 à 10h29: Biensur que ca fonctionne, c'est un code comme tant d'autres que tu peux mettre en place. mais ca n 'est pas intuitif pour le cheval, c'est intuitif pour l'humain. Il n'y a pas de mal du tout. En tous les cas (je vais encore passé pour una adepte mais je repete juste leur point de vue), tu peux apprendre les codes que tu veux à un cheval, en revanche c'est plus simple pour lui quand tu lui parles dans "son langage" qui est corporel. Eux obtiennent ce qu'ils souhaitent sans la voix.

Je te suis dans ca! J'ai beau préférer parler a mon Cheval dans un langage qui lui est inné sans penser qu'il me prend pour un Cheval. Au contraire que non! Seul un Cheval qui n'a jamais vu un autre Cheval de toute sa vie pourrait penser qu'on est un congénère. Mais on oublie alors toute la communication fœtale-mère-environnement...

Bref. Donc au boulot a pied, je préfère faire avancer un Cheval par des gestes qu'il comprend. J'ai vu une fois une cavalière s'essayer a la liberté avec son poney.... Mon Dieu qu'elle était a cote de la plaque! Elle claquait sa longe par terre et criait "allez, mais avance!" pauvre pion complètement en stress.... Alors oui il a fini par avancer et a sauté la barre mais s'il parle pas le mongolien, pourquoi lui avoir criéé en mongolien?


Après, je refuse de croire que la Cense fait de la comm corporelle: on ne rappel pas a soit un Cheval par l'arrière! C'est le fruit du conditionnement du "je te gêne les fesses alors tu reviens vers moi et tu seras plus gêné."
Petit exemple: vous allez souvent choper un Cheval au pré en lui appelant les fesses? Je sais pas vous mais tous les chevaux que je connais me dirait "mais bien sur, allez, a demain!"


A part ça la voix c'est important quand même! Le Cheval assimile bien les voix douces des voix qui le gronde ou celles qui le félicite! Mais a chaque fois il y a une equivalent corporel: voix douce, gestuelle douce; gronde: continue a demander l'exo ou fait reculer de façon rapide; féliciter: arrêter l'exercice et faire une pause.
Je sais que j'utilise peu la voix mais j'ai du mal a me concentrer sur le Cheval, ma gestuelle... Mais elle est la quand même! Juste que parfois j'oublie de parler mais bon, ça n'empêche pas d'avoir de bons résultats et une relation qui nait.
Au petit poon de l'inra, je le lui parle que pour féliciter sinon il se concentre que sur ce que je fais. Même s'il commence a vouloir me rentrer dedans (fort caractère au final ce timide), je n'ai jamais fait de OH ou rien d'autre. Histoire de pas l'effrayer surtout et perdre sa confiance.

euterpe94 a écrit le 19/01/2011 à 01h06: Non, je ne l'insinuais rien du tout! Le fait est que je rebondis sur ce que disent les uns les autres et souvent les gens le prennent pour eux alors que je parle plus en général... Je suis désolée, c'est pas la première fois, tu n'es pas le premier mais je ne sais pas encore m'exprimer de sorte que les lecteurs puissent prendre ce que je dis comme je voudrais que ça passe. Je fais pourtant des efforts mais il faut toujours redoubler! Maintenant, je peux voir la vidéo. Dès la première image qu'on voit d'elle avec le cheval en liberté dans le rond... Il fuit par l'extérieur, elle agit en prédateur. Après, ce n'est que deux secondes de 45 minutes et ça m'est déjà arrivée que le cheval tourne par l'extérieur. Peut de fois et les dernières furent avec la jument passée par la Cense. Je lis ce que cette femme dit, il y a des choses que je prends parce qu'ils sont cohérents mais à chaque fois, je n'apprends rien d'elle... Après, elle m'est assez antipathique par ce que j'ai vu d'elle: une femme qui a pris des gens qui l'interviewaient de haut et qui en plus racontait une belle histoire sur le mors, comme quoi un cheval ne pouvait pas se mettre bien sans. Je dois être virulente envers la Cense parce que le stick me fait pousser des pustules

Ah nooooooon Eutrepe !!!!

Dit pas ca !!!
Deja le journaliste est un mec d'equithopia, qui ont de bonnes idées, mais qui ne sont pas toujours applicables (c'est un autre debat)
EDC explique juste que pour Cette cavaliere qui monte son cheval avec un mors, elle fait comprendre au cheval comment accepter le mors, et a la cavaliere comment s'en servir.
Le journaliste utilise une comparaison qui est hors propos, et se flingue tout seul, en plus de chercher la petite bete
"pourquoi ce cheval a des bandes" ?
Question ridicule...
Ils oublient que les reglements de concours stipulent un mors ou une ambouchure obligatoire et que bien utilisé, il ne fait pas specialement de mal aux chevaux.

saberhagen a écrit le 19/01/2011 à 10h46: Erell a une autre vision du statut de l'animal par rapport à nous, c'est pourquoi il y a souvent de l'incompréhension. Je ne partage pas cette vision, mais je la trouve très intéressante quand même =) Mais entre nous, Soffad, j'adhère totalement à cette philosophie que tu viens d'exprimer, en particulier la phrase "Il ne se mêle pas à ma vie quand je suis avec les miens, je ne me mêle pas à sa vie quand il est avec les siens". C'est une phrase très puissante je trouve, et qui n'est pas facile à accepter quand, en tant qu'humain (et plus souvent en tant que femme j'ai remarqué, avec l'instinct maternel, etc...), on a besoin de créer des liens outre-mesure et on espère ressentir dans cette relation avec l'animal ce qui se rapprocherait le plus de l'amour. C'est ce qui nous pousse à faire des erreurs et nous amène souvent à une relation faussée et surtout illusoire.

Tout à fait d'accord.

Même si je partage l'idée globale qu'un cheval n'est pas né pour qu'"on lui grimpe dessus", je ne trouve pas que cela soit un argument pour pénétrer dans son intimité et jouer sur ses instincts.

Qu'on le veuille ou non, nous sommes et resterons deux mammifères très différents : il est aussi utopique de croire que l'on peut penser et parler 100% cheval, que de croire qu'un cheval va un jour parler humain (demain on en trouvera peut être un qui se sera sellé tout seul ou nous fera un gros câlin entre ses petits sabots quand on aura du chagrin).

Interview d'un ethnologue et chercheur au CNRS sur le rapport humain/animaux de compagnie : "Traiter un animal comme ce qu'il n'est pas, c'est a dire humaniser ses besoins, penser combler la méconnaissance de son instinct par de l'amour et une inquiétude permanente, est une forme de maltraitance."

D'accord avec Euterpe.

La voix, à défaut d'être comprise est au moins comprise par le ton. Et souvent, le langage corporel va de concert avec le ton employé. Voix brutale, mouvement violent et agressif. Voix stressée et pas assurée, corps qui a la bougeotte, on ne sait pas ce qu'on veut. Voix douce, mouvement moins agressif.

C'est à mon avis, une aide précieuse et je trouve dommage de ne pas l'utiliser.

lalibellule a écrit le 19/01/2011 à 11h14: D'accord avec Euterpe. La voix, à défaut d'être comprise est au moins comprise par le ton. Et souvent, le langage corporel va de concert avec le ton employé. Voix brutale, mouvement violent et agressif. Voix stressée et pas assurée, corps qui a la bougeotte, on ne sait pas ce qu'on veut. Voix douce, mouvement moins agressif. C'est à mon avis, une aide précieuse et je trouve dommage de ne pas l'utiliser.

+1

tagada a écrit le 19/01/2011 à 11h14: Interview d'un ethnologue et chercheur au CNRS sur le rapport humain/animaux de compagnie : "Traiter un animal comme ce qu'il n'est pas, c'est a dire humaniser ses besoins, penser combler la méconnaissance de son instinct par de l'amour et une inquiétude permanente, est une forme de maltraitance."

Je trouve ça... ouah

saberhagen a écrit le 19/01/2011 à 11h21: Je trouve ça... ouah

Maltraitance je trouve ca un peu... disproportionné...quoique...
Enfin c'st surtout de la betise :)

lelaitage a écrit le 19/01/2011 à 11h05: Merci mais apres un an de box strict, des operations, des infitrations, des IRAP. Quand elle s'est remise à boiter à Noel alors qu'on pensait l'avoir guérie, le veto m'a dit qu'il n'y avait à priori plus de solution therapeutique . J'ai fait bcp de recherches et lui aussi de son coté. Verdict cet aprem mais j'ai vraiment peur de ce qu'il va me dire.... Si y a une methode pour faire passer la poisse, je veux bien.

J'ai vu beaucoup de chevaux se guerissant seuls apres avoir passés quelques mois au pré avec d'autres chevaux...

mash7 a écrit le 19/01/2011 à 11h12: Ah nooooooon Eutrepe !!!! Dit pas ca !!! Deja le journaliste est un mec d'equithopia, qui ont de bonnes idées, mais qui ne sont pas toujours applicables (c'est un autre debat) EDC explique juste que pour Cette cavaliere qui monte son cheval avec un mors, elle fait comprendre au cheval comment accepter le mors, et a la cavaliere comment s'en servir. Le journaliste utilise une comparaison qui est hors propos, et se flingue tout seul, en plus de chercher la petite bete "pourquoi ce cheval a des bandes" ? Question ridicule... Ils oublient que les reglements de concours stipulent un mors ou une ambouchure obligatoire et que bien utilisé, il ne fait pas specialement de mal aux chevaux.

Bah je l'aime bien moi, il a les cheveux d'Einstein

Oui il a posé cette question ridicule mais pourquoi n'a-t-elle pas répondu?
Je pourrai très bien demander "Ah quoi sert le mors?" si on ne me répond pas je fais quoi? Je le met quand même parce qu'il faut le mettre parait-il?!

Dans les concours, je vois plus des chevaux qui tirent la gueule qu'autre chose. Et en plus les enrenements et les clou-le-bec sont autorisés. Mais parait c'est bénéfique et indispensable. On s'éloigne du sujet mais c'est pour dire qu'il y a plus de mors mal utilisés que bien utilisés.

Mais de Corbigny parlait de mobilisation de la mâchoire pour mobiliser la nuque pour mobiliser les fesses... J'ai l'air d'être psychorigide quand il s'agit du mors mais faire le lien entre un mors et les fesses du Cheval, j'en suis restée sur les fesses. Elle disait que le Cheval devait apprendre a utiliser le mors si je ne pas de bêtise, mais il a rien a s'couer d'apprendre ça lui! C'est pas plutôt les cavaliers qui devraient apprendre a bien s'en servir?



Sinon j'aime beaucoup la citation de l'ethologie. Sa phrase me fait penser aux chevaux qu'on enferme au box "pour qu'ils soient au chaud, qu'ils soient pas sales, qu'ils aient leur chambre à eux comme nous on voudrait la notre!
J'appelle ça de la maltraitance, même si le mot parait fort.
Car les besoins du Cheval c'est bien de vivre dans de grands espaces avec des potes! Après dire qu'ils ne sont pas malheureux de vivre en box c'est faire un gros antropomorphisme. D'où le Cheval connait la notion de bonheur? Par contre il connait le bien être! Et son bien être passe par pa satisfaction de ses besoins.

La boucle est bouclée!