Devant la quantité de post "je veux avoir un cheval", certains trés sérieux... d'autres faits par des enfants capricieux... ou d'autre par des personnes qui pensent que ce sera comme dans un rêve, je vous propose de faire un post de témoignage sur ce qu'est la véritable aventure d'un propriétaire, autrement que du point de vue budgétaire....
Certains ne voient que la couverture de magasine, je voudrais que ce post regroupe des témoignages à propos de la réalité... Merci de poster vos temoignage !
ça aidera peut être certains à prendre des décisions réfléchies
Merci à tous et à toutes pour vos témoignages, continuez !
Mon témoignage :
J'ai acheté mon cheval à l'age de 12 ans, un magnifique palomino DS arabe. Mes parents me l'ont offert suite à un traumatisme pour essayer de me consoler. Il avait 3ans, bientôt 4.
Au début, il était en club, et une monitrice finissait son débourrage et me mettait en selle dessus. Puis cette monitrice a été virée et c'est un autre moniteur qui a pris le relais. En gros le moniteur le montait 2 fois et moi 2 aussi. Je galérais, mais ça se passait bien. Je me régalais parfois même.
Puis j'ai rencontré mon copain à l'âge de 15ans, il habitait loin, je ne pouvais le voir que le week end.... ça a finit que j'emmenais mon copain au cheval avec moi, comme ça je voyais "les 2 d'un coup", mais ça n'aurait pas marché avec n'importe quel garçon, et parfois il a fallut faire es compromis pour l'un et pour l'autre (je suis toujours avec le copain en question
) .
Puis je me suis pétée le coxis, immobilisée pendant 8 mois, j'ai du trouver des solutions (fort honéreuses) pour qu'il soit toujours monté car dans les clubs les DP ça court pas le rues. Quand je suis remontée, tout était à refaire : je ne savais plus rien faire ! Beaucoup de difficultés cette année là, mais aussi la satisfaction de la réussite, parfois.
Puis, en première, j'ai commencé à avoir cour jusqu'à tard, j'ai du rapproché mon cheval dans une écurie plus près de chez moi, mais plus chère. J'allais le voir 2/3 fois par semaine et il était monté 1 fois. J'ai réussi à prendre des cours une fois par semaine. C'était super j'ai beaucoup progressé avec lui. Puis mes parents ont eu des problèmes financiers, et plus moyen de prendre des cours. Là j'ai pas mal regressé je l'avoue. Et en terminale, je ne pouvais aller que le mercredi et le samedi au cheval, car mon emploi du temps et mes devoirs étaient trop importants. J'ai donc (tant bien que mal) trouvé une DP. Là encore ça s'est bien passé, mais plus pour le cheval que pour moi, parce que sans cours c'est difficile. Mais je me suis accrochée et j'ai passé de supers moments.
Enfin l'année dernière je suis allée en prépa, donc j'ai repris une DP. Pour être franche je ne vois plus mon cheval qu'une fois par semaine, et je ne peux même pas le monter à chaque fois. Juste les vacances me permettent d'en profiter vraiment, quand je ne travailles pas (pour pouvoir payer mes concours). En plus, c'est une préocupation continuelle ("Ma DP ne peut pas venir ce mois ci, il faut que je trouve qqun pour le sotir", "mince, le maréchal est pas passé, donc faut que je reviennes demain" etc...) handicapante pour ma prépa (mais je ne regrette pas !).
Et l'année prochaine, je partirais en école d'ingé à l'autre bout de la France. Mes parents ne veulent pas que je l'emmène, je le ferais quand même, mais du coup je vais devoir bosser pour le garder en plus de mon école.
Moi pour mon niveau, ça a fait tellement d'essuie glace, que je n'ai que peu progressé à cheval depuis que je l'ai acheté, par contre j'ai une vrai relation "fusionnelle" avec lui. Il y a eu des peurs, des grosses périodes de doutes, des regrets... Et aussi du bonheur, de la satisfaction, de la fierté.
Par contre, lui, il est devenu génial
Je ne regrette rien : pleins de moments hors du commun, et quand rien ne va, il est à pour me remonter le moral....
Mais voilà : n'oubliez jamais que les études, c'est un obstacle. J'ai honte que mes parents paient 260euros/mois alors que je ne vois mon cheval qu'une fois par semaine... Mais je l'aime tellement, et ce sera fini dans un an... Je pense que quand j'aurais fini mes études, je leur revaudrait ça financièrement, j'espère...
J'ai eu de la chance, mon aventure aurait pu être bien pire...
Mais je l'aime tant mon cheval, et il m'apporte tellement de bonheur...
Un autre que j'ai trouvé sur un post, et que je trouve super:
du haut de mes 16 ans (bientôt 17), j'ai une jument depuis l'âge de 13 ans. Vivant dans un pays où les chevaux qu'on trouve sont en liberté à la campagne et pas dressés, j'ai préféré prendre le risque de me trouver une pouliche plutôt qu'un cheval avec du vécu (et, souvent, des traumatismes...).
Je ne peux pas dire que je regrette mon choix : j'ai toujours ma jument, qui est devenue une grande et belle bête. Je me régale avec elle, et on poursuit notre chemin, tranquillement. Ça, c'est le "joli" côté de l'histoire, en prenant en compte le fait qu'on a une super relation et qu'elle me fait confiance (pourtant de nature très craintive)...
La réalité, c'est que je n'ai jamais galéré autant. J'ai eu des "pics", de joies, de fierté, mais aussi et surtout de frustration, de tristesse, de culpabilité. Être responsable d'un cheval à un âge tel relève de la torture. Je ne ferai pas de généralités ; mais moi, je devais gérer tous les jours ses sorties, élaborer le programme de "monte", pas de demi pension pour alléger les dépenses (mes parents ont tout pris en charge ouf! merci papa), bref, une responsabilité qu'on ne peut pas se permettre de prendre à la légère.
Ensuite, culpabilité parce qu'on aura préféré sortir, pour une fois, avec ses copines le samedi après midi au lieu d'aller monter son cheval. Qu'on négligera même ses obligations familiales, parfois scolaires, pour notre animal.
Dernier aspect : les études. Je compte faire mes études (et mener ma vie) en France. Ça implique soit de laisser tomber ma jument, de la vendre ou de la laisser en pension (toujours aux frais de papa-maman, ce qui me paraît impensable) , soit de l'amener en France. Je compte donc économiser tout ce que je peux pour qu'elle fasse le trajet en avion, et là , je devrais avoir un job en plus de mes études pour payer la pension. (encore faut-il que ce projet soit réalisable! il faut donc beaucoup réfléchir..) Parce que plus j'y pense, plus je me dis que je ne pourrai tout simplement jamais me résoudre à la laisser tomber ; j'assumerai sa responsabilité, et ce sera jusqu'au bout.
Ça ajoute des soucis, des paramètres à prendre en compte, et qui ne sont pas négligeables... donc réfléchis bien, tu es l'unique personne à qui revient cette décision!! (avec tes parents, évidemment)
Sans parler du bon niveau équestre que tu dois avoir à la base, avant d'envisager d'exploiter les capacités d'un cheval et de lui permettre de s'épanouir, il faut que tu puisses le gérer pleinement!
Et quand il s'agit d'un jeune, c'est d'autant plus dur : j'ai eu tellement de fois envie de laisser tomber... heureusement que j'étais impeccablement encadrée. Franchement, je ne te conseille pas l'achat d'un jeune, ce serait irresponsable , et ça a été une des plus grosses erreurs que j'ai faites!
Voila, désolée pour le roman .. j'espère que mon expérience te servira à quelque chose et que ta décision finale prendra en compte tous ces facteurs!
,mais la jour même de noel j'eu la surprise que c'était devenu ma premiere jument par la suite j'au un hongre et voila les meilleur noel de ma viee <3
On a continuer le travail au club. Au bout des deux semaines de pension je devais la ramener chez moi.
) Il lui a diagnostiquer une entorse, sauf que le lendemain elle remarchait normalement.. Bon bah les anti douleurs sont vachement eficace ! Mais en fait non.. Le marechal ferrand est venue, et en s'en occupant il me dit "bah elle s'est mis un truc dans la pied la, y'a un oedeme (orth?) la !" Moi: " ca remonte a quand ?" lui "un mois, un mois et demi" moi degoutée, c'était au moment de l'accident, rien a voir avec une entorse juste le veto qui manipule avant meme de regarder sous le pied. 
