Avoir un cheval... la réalité

Beau témoignage qui reflète tout à fait ce qu'il ne faudrait pas oublier.

J'ai 18 ans, âge durant lequel le plus gros des études commence mais je suis propriétaire depuis 3 ans d'un hongre qui en a 8.
Je ne regrette rien. Ni mes réponses négatives pour de possibles soirées alors que le lendemain c'est le curage du box, ni les vacances à la plage d'à peine une semaine.
Bien entendu, la première année j'en ai bavé, je n'arrivais pas à gérer ses sautes d'humeur de jeune cheval, mes chutes ne se comptaient pas sur une seule main.
La seconde année, j'ai toujours eu ce sentiment d'incertitude sur mes capacités à avoir un cheval de 6 ans, je passais peu de temps sur son dos à le travailler mais je passais la plupart de mon temps assise dans son pré ...

On dit qu'il faut un an pour former un couple ... c'est probablement vrai mais il faut toute une vie pour acquérir un certain savoir sur comment entretenir ce couple.

Malgré le fait qu'en semaine je sois loin de lui, je le vois du vendredi soir au dimanche soir. J'ai la chance de l'avoir au pré donc j'ai moins l'impression tirer de l'argent à mes parents.

Mon cheval, je l'ai eu, je ne réalise toujours pas mais j'assume totalement mes concessions et je n'en suis nullement affecté. Au contraire, ça forge que d'avoir autant de responsabilités et il est tellement extra'. C'est fou la satisfaction que l'on peut avoir en obtenant de lui quelque chose qui pourrait paraître simple. C'est ma délivrance du monde extérieur, il est un peu une deuxième façon de vivre pour moi.

Après il faut savoir à quoi s'en tenir, avoir des parents qui vous suivent dans votre projet d'avenir pour prendre en charge votre cheval. J'ai la chance d'avoir tout ça, et j'en remercierai jamais autant ma famille.

ponix a écrit le 25/09/2011 à 17h16: le pire, c'est les nuits passées à pleurer parce qu'il est malade, parce que tu es complètement explosé vu qu'après le lycée tu as du passer toute la soiré à son chevet, tu dors 2/3h et tu dois être au top pour le lycée... Un cauchemars, une pyro chronique. Voir son cheval dépérir, vieillir de 10 ans en deux jours... Ne pas savoir si il passera la nuit... ça peut être ça aussi avoir un cheval

Oh oui ... ces abominables nuits d'hiver passées à faire aller retour maison-box, box-maison pour vérifier que tout allait bien ... les larmes aux yeux sans rien savoir sur la suite ... surtout lorsque le lendemain 8h, les cours reprenaient avec une interro ou un bac de sport

C'est super d'avoir créer ce post. je pense que beaucoup de gens ne se rendent pas assez compte que c'est une grande responsabilité que d'acheter un cheval. Je peux pas en témoigner car je ne possède pas de cheval, mais je ne m'en pleind pas. J'aimerais beaucoup avoir un cheval pour découvrir ce que c'est. car je pense que c'est nettement plus intéressant de travailler sur son propre cheval que sur un cheval de club mais le cout financier, le manque de temps à cause du lycée... Je pense aussi qu'il est bon de se faire aider...surtout pour ceux qui ont peu d'expérience et pour les jeunes chevaux!
Bref super sujet qui aideront peut être certain a se rendre compte!

Un sujet qui me fait chaud au coeur car depuis 15 jours, c'est la déprime !
Bon, je commence par le début..... J'ai commencé le pney à 8 ans, puis le cheval, tout arrêté à 18, pour cause d'études... j'ai repris il y a 18 mois.... et mon mari décide de me faire un superbe cadeau : un cheval ..... c'est ma monitrice qui me la trouve une superbe ponette de 7 ans, avec du jus..... je l'essaye, on l'essaye, on l'embarque. Cela fait 3 mois que je l'ai et là, je déprime !!!!! en extérieur, elle est top, en manège, mademoiselle résiste, ne veut pas travailler et je sors de mes séances épuisée et déprimée. De plus, je cherche une DP, je ne trouve pas, le club a du mal à la faire monter car elle est assez technique. Je pense que je n'ai pasencore le niveau pour elle et je galère..... j'en viens même à penser à me séparer d'elle même si elle est adorable ! il me faut rapidement une dp car pas bcp de temps à lui consacrer...... HELP !!!!!!

Bonne idée ce post...histoire que ceux qui rêvent prennent un peu conscience de la réalité !

J'ai moi aussi une histoire, mais ce n'est pas la mienne...c'est celle de Blandine et de Matt mon poney haflinger....

Blandine pour ses 15 ans a eu un beau cadeau, galop 5 ses parents lui ont offert un poney.
Elle l’a choisi elle-même, sachant que c’est pour faire essentiellement de la balade, qu’elle ne se surestime pas non plus, elle s’est tournée vers une race réputée calme, facile d’entretien, idéale pour les débutants…l’haflinger.

Avec ses parents ils ont tout organisé pour le mieux, ils ont un grand jardin (vraiment grand !) entouré de murs, qu’ils ont transformé en paddock, ils ont aussi fait un box dans un bâtiment en dur dans un coin …
Tout est prêt, reste plus qu’à trouver le poney.
Pour plus de sureté ils vont le choisir dans un grand élevage réputé où là , Blandine craque devant un hongre haflinger de 5 ans, qu’elle voit monter en carrière.
Il travaille bien, est gentil, jeune, sans l’être de trop, calme et en plus elle le trouve…superbe !…bref le cheval idéal.

Et voilà, il est dans le van, en route vers la maison.
Installation dans le paddock et le box.
Après un voyage où le poney a un peu stressé la 1ère journée se passe bien.
La 1ère nuit beaucoup moins, le poney démoli le box et se sauve dans le paddock…il n’avait pas l’habitude d’être enfermer…rien de grave, il a à présent le box en libre service avec le paddock.
1er essai du poney, il est gentil comme tout, Blandine le panse, le selle, le monte, il est adorable, par contre impossible de le faire galoper….peut-être que le paddock là où elle le monte est trop petit….ce n’est pas grave, elle le galopera quand elle fera des balades avec ses amis qui ont des chevaux !
C’est la seule et unique fois où Blandine pourra seller son poney, heureusement qu’elle a pris des photos…sinon elle aurait cru qu’elle avait rêvé !
Le poney est toujours aussi gentil, mais la nuit, tout seul, il casse tout, les clôtures, chaque porte entrouverte est susceptible d’être forcée et le poney de s’échapper…
Après quelques fugues en pleine ville…les parents de Blandine renforcent les clôtures, rehaussent les fils…pour un poney qui ne saute pas…ils en sont à 1m50 de clôture sur 3 hauteur…et le poney saute toujours….
Puisqu’elle ne peut plus le monter avec une selle, Blandine ne se décourage pas, c’est Son poney, il est toujours gentil et elle l’aime…tant pis elle monte à cru, de toute façon il est confortable…et elle continue de le faire bosser comme ça !
Ses parents ne trouvent pas ça très normal quand même, ils font venir le moniteur du centre équestre pour voir ce qui ne va pas avec ce poney….
Peine perdue, le moniteur n’arrive pas plus à le seller…il pense même que ce poney n’a pas été dresser vue comme il se défend face à la selle…
Mais Blandine défend son poney, il est gentil et à elle…tant pis si elle ne peut que le monter à cru ! elle lui apprendra à être seller plus tard…

Mais les ennuis avec les clôtures continuent, le poney s’échappe de plus en plus, et même lorsqu’il n’est plus tout seul…il saute, défonce tout….quitte à foncer sur les gens pour s’échapper….les parents de Blandine prennent peur…ce poney n’est pas dressé…il risque de causer un accident…il faut le rendre !
Blandine proteste, tempête, pleure…son poney est gentil, la preuve, quasiment tout le quartier est passé sur son dos…certes à cru, mais tout le monde a pu l’approcher ou le monter…même le père de Blandine…et cela c’est super bien passé…c’est un vrai gentil !!!
Les parents cèdent…mais à la prochaine incartade vis-à-vis des hommes, le poney repart…

Avec les amis ayant des chevaux, Blandine tente la balade en forêt…départ en van pour ne pas avoir la ville à traverser…arrivée à la limite de la forêt.
A la descente du van le poney est dans un état pas possible, trempé de stress du voyage, il saute en l’air pour un rien…impossible de le tenir, encore moins de le monter…

Blandine décide de le longer avant de le monter…l’idée était bonne…sauf que le poney pète complètement un cable, il se cabre, essaye de s’échapper, fonce à nouveaux sur les gens….impossible de le calmer….
La balade tourne court…retour à la maison en van…ce n’est pas aujourd’hui que Blandine pourra voir si son poney sait galoper…

Les jours d’été passent….Blandine continue de profiter de son poney…mais incomplètement, elle ne peut pas faire tout ce dont elle rêvait avec lui…mais elle va lui apprendre…c’est sûr !

Le problème des clôtures ne passe pas….

Celui de la selle non plus…

Et puis ce poney a quand même certains problèmes…un jour il se fait piquer par une bestiole…il tombe quasiment dans le coma…véto déplacé en pleine nuit pour le mettre sous oxygène, il est gonflé d’œdème…il manque de s’étouffer…parait qu’il est asthmatique…

La fin de l’été arrive…le poney va mieux niveau santé…mais il cherche de plus en plus a s’échapper…un jour c’est la catastrophe, en s’échappant il fonce et percute le jeune frère de Blandine…
Les parents de Blandine ne cèdent pas aux pleurs de leur fille ….le poney remonte dans le van pour un retour définitif à l’élevage…il est resté un été chez eux…


L’histoire pourrait s’arrêter là pour Blandine….mais les histoires ne se finissent jamais comme ça chez moi…..

Blandine n’a pas oublié son amour de poney, celui que ses parents lui avaient acheté pour ses 15 ans…elle a continué d’appeler l’élevage pour savoir ce que devenait son haflinger.
Mais l’élevage qui avait eu du mal à reprendre l’animal n’a pas voulu donner d’autres nouvelles, ce poney allait très bien, pourquoi le rendre après 3 mois ? et comment pour eux, vendre un animal qui avait pris de l’âge…sans pour autant avoir été valoriser ???
Ce poney se retrouvait le plus vieux des poneys à vendre avec un passé pas vraiment glorieux…puisque les anciens proprio n’en voulaient plus …inutile de savoir ce qu’il allait devenir…

Blandine s’est donc lancée dans les recherches sur le net, dans les clubs, chez les particuliers…rien…le poney figurait toujours sur les haras nationaux…mais n’apparaissait nulle part ailleurs…
Le temps a passé….mais Blandine a continué de chercher…6 mois, 1 an se ont écoulé...rien…

Blandine a grandi…mais continué …faut quand même avouer qu’elle a été tenace ! la semaine de son anniversaire…de ses 17 ans ( !!!) elle a reçu un mail suite à une petite annonce qu’elle avait passé sur Cheval Magazine….Recherche Poney Haflinger…avec toute sa description, sa photo, ses origines…
Son poney avait fini part trouver de nouveaux proprios après avoir failli partir en club en dépôt vente après 1 an passé à l’élevage où aucun acheteur potentiel n’avait été intéressé par ce poney trop vieux…

Les nouveaux proprio du poney n’avaient pas vraiment un meilleur niveau équestre que Blandine…juste plus l’habitude des poneys, et puis ce poney vivaient avec d’autres…d’ailleurs l’élevage ne l’avait vendu qu’à la condition qu’il soit avec d’autres…vu qu’il ne semblait pas supporter être seul..
C’est vrai que ce n’avait pas été simple de le seller au début, qu’il avait fallu lui apprendre à galoper, qu’il avait cassé quelques licols, longes…mais ce poney était très gentil et n’importe qui pouvait le monter…il correspondait très bien aux nouveaux proprios….

Blandine est venu passer une journée avec ses parents voir son poney…en une journée elle a pu faire tout ce dont elle avait rêvé mais jamais réussi lorsque son poney était chez elle…une balade en forêt avec une course au galop, des jeux à cheval, un parcours d’obstacles, et même une autre balade où elle a pu aller marcher dans une rivière…pas grand-chose au bout du compte…

Blandine est repartie chez elle avec ses souvenirs…et des photos…histoire de ne pas oublier son poney, elle a fait un blog …toutes ses photos depuis sa 1ère rencontre avec son blond….jusqu’aux photos d’aujourd’hui chez d’autres proprios….le blog est mis à jour régulièrement par les photos qu’on lui envoie
Blandine est aujourd’hui en fac, elle a une voiture, un copain…elle a grandi mais….
cet été elle viendra passer quelques jours chez les proprios, histoire de profiter à fond du beau blond….qui ne sera plus jamais à elle….elle le sait, même si quelque part…c’est toujours Son poney…celui de ses 15 ans et elle n’est pas prête d’avoir un autre cheval à elle…même si elle monte toujours à cheval et sort en compétitions depuis plusieurs années…..

Bon…c’est l’histoire de Matt aussi…bien sûr…mais ça peut être l’histoire de n’importe quel poney ou gamin….
Matt et tous ses problèmes….parce que finalement …Matt aussi a eu du mal à s’en remettre de cette histoire…
N’empêche …Blandine pense toujours à lui….alors qu’elle est adulte maintenant….au bout du compte, juste pour un cadeau d’anniversaire…un beau rêve s’est transformé en cauchemar…juste par méconnaissance ….un poney …c’est quand même un cadeau vivant un peu spécial…non ?????


Mes impressions de cette histoire ? même si je suis ravie de Mon poney .....toute cette histoire est un beau gâchis !

mariebobby a écrit le 25/09/2011 à 18h34: Un sujet qui me fait chaud au coeur car depuis 15 jours, c'est la déprime ! Bon, je commence par le début..... J'ai commencé le pney à 8 ans, puis le cheval, tout arrêté à 18, pour cause d'études... j'ai repris il y a 18 mois.... et mon mari décide de me faire un superbe cadeau : un cheval ..... c'est ma monitrice qui me la trouve une superbe ponette de 7 ans, avec du jus..... je l'essaye, on l'essaye, on l'embarque. Cela fait 3 mois que je l'ai et là, je déprime !!!!! en extérieur, elle est top, en manège, mademoiselle résiste, ne veut pas travailler et je sors de mes séances épuisée et déprimée. De plus, je cherche une DP, je ne trouve pas, le club a du mal à la faire monter car elle est assez technique. Je pense que je n'ai pasencore le niveau pour elle et je galère..... j'en viens même à penser à me séparer d'elle même si elle est adorable ! il me faut rapidement une dp car pas bcp de temps à lui consacrer...... HELP !!!!!!

Je te rassure, j'ai eu pareil avec mon deuxième cheval, si ce n'est que lui fait 1m74 ! Ma solution: mon mono, du courage et un soutient moral (dans mon cas, mon autre cheval, mais un ou une ami(e) fera parfaitement l'affaire). J'ai moi aussi pensé à m'en séparer mais heuresement que je ne l'ai pas fait, je n'aurais jamais vécu tout ce que j'ai vécu avec lui

Ce post est très intéressant, moi qui n'es pas de cheval, je ne me rendais pas compte qu'il y avait tant de problèmes, merci à toutes, vraiment! Vous avez toutes de bons, ou de moins bons souvenirs, tous ces témoignages sont plus émouvant les uns que les autres, mais sincèrement, aucune d'entre vous ne regrette, c'est la que je me rends compte à quel point c'est génial, pour certaines ça a du être très dure, jusqu'à vous séparer de votre cheval ou ne pas s'en approcher pendant si longtemps! Je vous admire, j'ai tout lu, et c'est vraiment une leçon pour moi, quand j'aurais mon cheval (dans longtemps...) je prendrais exemple sur vous, vous êtes vraiment extraordinaires et je penses que rare sont les gens comme vous :$

juju1004 a écrit le 25/09/2011 à 19h12: Ce post est très intéressant, moi qui n'es pas de cheval, je ne me rendais pas compte qu'il y avait tant de problèmes, merci à toutes, vraiment! Vous avez toutes de bons, ou de moins bons souvenirs, tous ces témoignages sont plus émouvant les uns que les autres, mais sincèrement, aucune d'entre vous ne regrette, c'est la que je me rends compte à quel point c'est génial, pour certaines ça a du être très dure, jusqu'à vous séparer de votre cheval ou ne pas s'en approcher pendant si longtemps! Je vous admire, j'ai tout lu, et c'est vraiment une leçon pour moi, quand j'aurais mon cheval (dans longtemps...) je prendrais exemple sur vous, vous êtes vraiment extraordinaires et je penses que rare sont les gens comme vous :$

Figure toi que les gens comme nous ne sont pas forcément rare, les gens qui ont témoignés ici, aiment leurs chevaux, et cet amour est plus fort que tout. Mais c'est génial si ça a pu t'aider.
Bizzarement,c'est grâce à mes chevaux que j'ai découvert mon rêve, c'est grâce à eux que je sais ce que je veux faire de ma vie même si ça n'a aucun rapport avec eux (Science Po). J'ai eu Hispano à 13 ans, aujourd'hui nous allons sur nos 17 ans, il m'a fait grandir, murire, pleurer de joie et de peine. mais chaque jour ou presque je vois que son arthrose gagne du terrain, et en tant que proprio, je ne peux pas en parler avec mes copines qui rêvent toute d'avoir un cheval donc qui ne comprendraient pas que je me dise parfois en me levant, peut être qu'il dort pour toujours, peut être qu'il peut enfin regaloper comme il veut !
Mais être proprio c'est ça aussi

ponix a écrit le 25/09/2011 à 19h22: Figure toi que les gens comme nous ne sont pas forcément rare, les gens qui ont témoignés ici, aiment leurs chevaux, et cet amour est plus fort que tout. Mais c'est génial si ça a pu t'aider. Bizzarement,c'est grâce à mes chevaux que j'ai découvert mon rêve, c'est grâce à eux que je sais ce que je veux faire de ma vie même si ça n'a aucun rapport avec eux (Science Po). J'ai eu Hispano à 13 ans, aujourd'hui nous allons sur nos 17 ans, il m'a fait grandir, murire, pleurer de joie et de peine. mais chaque jour ou presque je vois que son arthrose gagne du terrain, et en tant que proprio, je ne peux pas en parler avec mes copines qui rêvent toute d'avoir un cheval donc qui ne comprendraient pas que je me dise parfois en me levant, peut être qu'il dort pour toujours, peut être qu'il peut enfin regaloper comme il veut ! Mais être proprio c'est ça aussi

Un cheval doit être un recueille d'angoisse...

ponix a écrit le 25/09/2011 à 19h22: Figure toi que les gens comme nous ne sont pas forcément rare, les gens qui ont témoignés ici, aiment leurs chevaux, et cet amour est plus fort que tout. Mais c'est génial si ça a pu t'aider. Bizzarement,c'est grâce à mes chevaux que j'ai découvert mon rêve, c'est grâce à eux que je sais ce que je veux faire de ma vie même si ça n'a aucun rapport avec eux (Science Po). J'ai eu Hispano à 13 ans, aujourd'hui nous allons sur nos 17 ans, il m'a fait grandir, murire, pleurer de joie et de peine. mais chaque jour ou presque je vois que son arthrose gagne du terrain, et en tant que proprio, je ne peux pas en parler avec mes copines qui rêvent toute d'avoir un cheval donc qui ne comprendraient pas que je me dise parfois en me levant, peut être qu'il dort pour toujours, peut être qu'il peut enfin regaloper comme il veut ! Mais être proprio c'est ça aussi

+ 1

Pareil pour moi, quand j'ai eu mon cheval j'ai eu une raison de me lever le matin. J'ai eu un but dans ma vie : Y arriver avec mon cheval. C'est mon but depuis deux ans "y arriver" je me suis longtemps demander "oui, y arriver, mais arriver où, exactement ?" Je ne savais pas moi même répondre à ma question.

Et, le jour où mon cheval a frolé la mort, le jour où j'ai fahit perdre ma raison de vivre, j'ai eu ma réponse.

Y arriver. Où ? Et bien, nul part ! L'Homme n'est jamais satisfait de ce qu'il a, l'homme désire toujours plus, alors ce pourquoi je vis, c'est être au près de mon cheval le plus longtemps possible et l'avoir heureux. Puis avancer, pas par pas, vers les progrets. Plus loin j'irais, plus fière je serais, mais ma priorité est d'avoir mon cheval à mes côtés, et ça, qu'il soit montable ou non, qu'il soit cagneux ou pas, aveugle ou presque ...

Et cette idée a influencé ma vie plus qu'on peut le croire. Le directeur du lycée, en seconde, était mon professeur principal. Il connaissait donc exactement mon niveau, et ne voulait pas me laisser passer en Section S ... Mais ES ne m'interesse pas et je suis encore plus une quiche en L, je lui a dit droit dans les yeux que je passerais en S et que quoi qu'ils pourraient dire, je ferais tout mon possible pour devenir vétérinaire (rural).

Résultat, aujourd'hui je suis en terminale S, et je peine en math & physique chimie, mais pour quelqu'un qui ne devait pas passer en S j'ai quand même un petit 10.5 de moyenne en math (j'ai pas encore eu mes résultats de physique chimie). Le directeur du lycée pense que ma motivation est devenir vétérinaire, mais non, ma motivation est avoir un métier qui peut me permettre d'assumer mon cheval.

Et je préfère même m'interdire d'aller le voir, en sachant que ma DP le sortira si je n'y vais pas, et me dire que si je le vois moins aujourd'hui, c'est pour lui assurer un avenir près de moi plus tard.

Et je ne pourrais pas rêver mieux, que lui offrir une belle retraite, dans un près voisin de mon jardin, dans ma futur maison, avec toutes les connaissances qu'il est possible d'avoir sur la médecine équine.



En gros, je ne sais pas ce que j'aurais fait s'il n'avait pas été là, mais pour lui je suis prête à m'accrocher à mon rêve jusqu'à ce que j'ai la preuve que je n'y parviendrais pas. Je me battrais jusqu'au bout parce que j'aime mon cheval, et aimer et la plus belle chose au Monde .

parasi a écrit le 25/09/2011 à 19h33: + 1 Pareil pour moi, quand j'ai eu mon cheval j'ai eu une raison de me lever le matin. J'ai eu un but dans ma vie : Y arriver avec mon cheval. C'est mon but depuis deux ans "y arriver" je me suis longtemps demander "oui, y arriver, mais arriver où, exactement ?" Je ne savais pas moi même répondre à ma question. Et, le jour où mon cheval a frolé la mort, le jour où j'ai fahit perdre ma raison de vivre, j'ai eu ma réponse. Y arriver. Où ? Et bien, nul part ! L'Homme n'est jamais satisfait de ce qu'il a, l'homme désire toujours plus, alors ce pourquoi je vis, c'est être au près de mon cheval le plus longtemps possible et l'avoir heureux. Puis avancer, pas par pas, vers les progrets. Plus loin j'irais, plus fière je serais, mais ma priorité est d'avoir mon cheval à mes côtés, et ça, qu'il soit montable ou non, qu'il soit cagneux ou pas, aveugle ou presque ... Et cette idée a influencé ma vie plus qu'on peut le croire. Le directeur du lycée, en seconde, était mon professeur principal. Il connaissait donc exactement mon niveau, et ne voulait pas me laisser passer en Section S ... Mais ES ne m'interesse pas et je suis encore plus une quiche en L, je lui a dit droit dans les yeux que je passerais en S et que quoi qu'ils pourraient dire, je ferais tout mon possible pour devenir vétérinaire (rural). Résultat, aujourd'hui je suis en terminale S, et je peine en math & physique chimie, mais pour quelqu'un qui ne devait pas passer en S j'ai quand même un petit 10.5 de moyenne en math (j'ai pas encore eu mes résultats de physique chimie). Le directeur du lycée pense que ma motivation est devenir vétérinaire, mais non, ma motivation est avoir un métier qui peut me permettre d'assumer mon cheval. Et je préfère même m'interdire d'aller le voir, en sachant que ma DP le sortira si je n'y vais pas, et me dire que si je le vois moins aujourd'hui, c'est pour lui assurer un avenir près de moi plus tard. Et je ne pourrais pas rêver mieux, que lui offrir une belle retraite, dans un près voisin de mon jardin, dans ma futur maison, avec toutes les connaissances qu'il est possible d'avoir sur la médecine équine. En gros, je ne sais pas ce que j'aurais fait s'il n'avait pas été là, mais pour lui je suis prête à m'accrocher à mon rêve jusqu'à ce que j'ai la preuve que je n'y parviendrais pas. Je me battrais jusqu'au bout parce que j'aime mon cheval, et aimer et la plus belle chose au Monde .

Je te souhaite de réussir, car ton but, est vraiment une belle preuve d'amour

parasi a écrit le 25/09/2011 à 19h33: + 1 Pareil pour moi, quand j'ai eu mon cheval j'ai eu une raison de me lever le matin. J'ai eu un but dans ma vie : Y arriver avec mon cheval. C'est mon but depuis deux ans "y arriver" je me suis longtemps demander "oui, y arriver, mais arriver où, exactement ?" Je ne savais pas moi même répondre à ma question. Et, le jour où mon cheval a frolé la mort, le jour où j'ai fahit perdre ma raison de vivre, j'ai eu ma réponse. Y arriver. Où ? Et bien, nul part ! L'Homme n'est jamais satisfait de ce qu'il a, l'homme désire toujours plus, alors ce pourquoi je vis, c'est être au près de mon cheval le plus longtemps possible et l'avoir heureux. Puis avancer, pas par pas, vers les progrets. Plus loin j'irais, plus fière je serais, mais ma priorité est d'avoir mon cheval à mes côtés, et ça, qu'il soit montable ou non, qu'il soit cagneux ou pas, aveugle ou presque ... Et cette idée a influencé ma vie plus qu'on peut le croire. Le directeur du lycée, en seconde, était mon professeur principal. Il connaissait donc exactement mon niveau, et ne voulait pas me laisser passer en Section S ... Mais ES ne m'interesse pas et je suis encore plus une quiche en L, je lui a dit droit dans les yeux que je passerais en S et que quoi qu'ils pourraient dire, je ferais tout mon possible pour devenir vétérinaire (rural). Résultat, aujourd'hui je suis en terminale S, et je peine en math & physique chimie, mais pour quelqu'un qui ne devait pas passer en S j'ai quand même un petit 10.5 de moyenne en math (j'ai pas encore eu mes résultats de physique chimie). Le directeur du lycée pense que ma motivation est devenir vétérinaire, mais non, ma motivation est avoir un métier qui peut me permettre d'assumer mon cheval. Et je préfère même m'interdire d'aller le voir, en sachant que ma DP le sortira si je n'y vais pas, et me dire que si je le vois moins aujourd'hui, c'est pour lui assurer un avenir près de moi plus tard. Et je ne pourrais pas rêver mieux, que lui offrir une belle retraite, dans un près voisin de mon jardin, dans ma futur maison, avec toutes les connaissances qu'il est possible d'avoir sur la médecine équine. En gros, je ne sais pas ce que j'aurais fait s'il n'avait pas été là, mais pour lui je suis prête à m'accrocher à mon rêve jusqu'à ce que j'ai la preuve que je n'y parviendrais pas. Je me battrais jusqu'au bout parce que j'aime mon cheval, et aimer et la plus belle chose au Monde .

Comme je te comprends, moi qui doit laisser mon cheval être monté par une autre pour pouvoir réussir en prépa... Mais quand mon école sera finie, j'aurais les moyens de lui offrir 10ans de pur bonheur à mon dada....

juju1004 a écrit le 25/09/2011 à 19h37: Je te souhaite de réussir, car ton but, est vraiment une belle preuve d'amour

tu es bien gentille !

trinity13 a écrit le 25/09/2011 à 19h41: Comme je te comprends, moi qui doit laisser mon cheval être monté par une autre pour pouvoir réussir en prépa... Mais quand mon école sera finie, j'aurais les moyens de lui offrir 10ans de pur bonheur à mon dada....

C'est le marché que, je pense, on est tous obligé de prendre, lorsqu'on a un cheval avant la fin de ses études. Mais perso, c'est ce qui me pousse à travailler, alors je trouve que c'est un bon compromis, et pour rien au Monde je pourrais souhaiter une vie différente de c'elle que j'ai.

Si elle continue comme elle est actuellement :)


PS : tu es en quelle prépa ?

parasi a écrit le 25/09/2011 à 19h33: + 1 Pareil pour moi, quand j'ai eu mon cheval j'ai eu une raison de me lever le matin. J'ai eu un but dans ma vie : Y arriver avec mon cheval. C'est mon but depuis deux ans "y arriver" je me suis longtemps demander "oui, y arriver, mais arriver où, exactement ?" Je ne savais pas moi même répondre à ma question. Et, le jour où mon cheval a frolé la mort, le jour où j'ai fahit perdre ma raison de vivre, j'ai eu ma réponse. Y arriver. Où ? Et bien, nul part ! L'Homme n'est jamais satisfait de ce qu'il a, l'homme désire toujours plus, alors ce pourquoi je vis, c'est être au près de mon cheval le plus longtemps possible et l'avoir heureux. Puis avancer, pas par pas, vers les progrets. Plus loin j'irais, plus fière je serais, mais ma priorité est d'avoir mon cheval à mes côtés, et ça, qu'il soit montable ou non, qu'il soit cagneux ou pas, aveugle ou presque ... Et cette idée a influencé ma vie plus qu'on peut le croire. Le directeur du lycée, en seconde, était mon professeur principal. Il connaissait donc exactement mon niveau, et ne voulait pas me laisser passer en Section S ... Mais ES ne m'interesse pas et je suis encore plus une quiche en L, je lui a dit droit dans les yeux que je passerais en S et que quoi qu'ils pourraient dire, je ferais tout mon possible pour devenir vétérinaire (rural). Résultat, aujourd'hui je suis en terminale S, et je peine en math & physique chimie, mais pour quelqu'un qui ne devait pas passer en S j'ai quand même un petit 10.5 de moyenne en math (j'ai pas encore eu mes résultats de physique chimie). Le directeur du lycée pense que ma motivation est devenir vétérinaire, mais non, ma motivation est avoir un métier qui peut me permettre d'assumer mon cheval. Et je préfère même m'interdire d'aller le voir, en sachant que ma DP le sortira si je n'y vais pas, et me dire que si je le vois moins aujourd'hui, c'est pour lui assurer un avenir près de moi plus tard. Et je ne pourrais pas rêver mieux, que lui offrir une belle retraite, dans un près voisin de mon jardin, dans ma futur maison, avec toutes les connaissances qu'il est possible d'avoir sur la médecine équine. En gros, je ne sais pas ce que j'aurais fait s'il n'avait pas été là, mais pour lui je suis prête à m'accrocher à mon rêve jusqu'à ce que j'ai la preuve que je n'y parviendrais pas. Je me battrais jusqu'au bout parce que j'aime mon cheval, et aimer et la plus belle chose au Monde .

Pour ma pars, je voulais devenir osthéo équin, seul problème, je ne supporte vraiment pas la souffrance animale. Mais grace à mes chevaux, j'ai découvert qui j'étais vraiment, quel était mon but dans ma vie. Ma famille reproche à mes parents de m'avoir laissée seule gérer les problèmes des chevaux, ils disent que ça m'a volé mon adolescence. C'est vrai qu'on est obligé de murire et de grandir plus vite, mais aujourd’hui, c'est ce qui fait ma force.
j'ai vu mon cheval lutter pour vivre, grâce à lui, je suis devenue tenace et je n'abandonne jamais. J'ai vu mon autre cheval passer des heures à bidouiller le loquet de son box (sans succès) pour aller manger du foin, j'ai compris ce que c'est que d'être travailleuse.

J'aime mes chevaux, j'ai sacrifier plein de chose pour eux, l'idée de devoir revendre le plus jeune dans deux ans le troue le coeur, mais je l'aime donc plutôt que de le laisser s'ennuyer dans un pré alors qu'il adore travailler, je préfère qu'il profite de la vie avec une autre famille