civiv a écrit le 19/03/2013 à 15h00: |
|  | Bon depuis hier soir, je cherche des mots pour expliquer quelques choses et je n'est toujours pas trouvé mais je vais essayer quand même ^^
Monter rene longue c'est trés bien pour obliger le cheval à se tenir seul, à avoir un meilleur équilibre et accessoirement étirer sa ligne de dos (encore faut-il qu'il travail tête basse et qu'il engage...). et pour l'autonomie
Mais, lui demander de se redresser, de basculer son poids sur les hanches et de les abaisser, tous ça rénes longue (et même rene flottante ou fluide, le principe est le même) pour moi c'est pas "cool" pour le cheval.
Tout d’abord se n'est pas une attitude vraiment naturel pour eux donc, même sans cavalier, ça leurs demande beaucoup d'effort, mais si en plus vous leurs rajoutez une selle + un cavalier (dans le meilleurs des cas,un cavalier à la position parfaite et au centre de gravité parfaitement équilibre et aligné avec celui du cheval... (qui peut se venter d'avoir atteint cette perfection? certainement pas moi en tout cas!)) imaginer un peu la difficulté de l'exercice pour eux!
A la limite, dans ces conditions, pourquoi chercher cette attitude, si elle est si dure à obtenir pour nos amis chevaux?
Pourquoi ne pas les laisser sur les épaules, dans leurs attitude naturel à 90% voir 99% du temps?
Encore une fois parce que avoir un cavalier sur le dos n'a rien de naturel pour le cheval!
Du coup, bon humain que nous sommes, nous avons cherché quel été la meilleurs attitude que puisse avoir le cheval pour nous porter facilement, longtemps, et sans se blesser, et grâce a quelques observations, quelques connaissances sur la biomécanique du cheval etc... on en est arrivé a la conclusion que, si on voulais profiter au mieux et le plus longtemps possible de nos amis equidé, il fallait qu'ils nous portent avec leurs dos pour ne pas se blesser, et il fallait qu'ils se redressent en abaissant leurs hanches pour faciliter la monter de leurs dos mais aussi bien évidement pour profiter pleinement de leurs forces, et de leurs aptitudes.
Bref, tous ça pour dire que, laisser un cheval se démerder tout seul pour atteindre cette attitude (juste pour nous soit dit en passant, puisque sans nous il n'en aurais pas besoin), je trouve ça legerment égoïste on vas dire.
Pour moi , la moindre des choses, c'est d'1 de les guider pour qu'ils trouvent cette attitudes, mais aussi de les aider.
Imaginez-vous, marchant sur un fils (ou avec des échasses ça marche aussi^^), exercice dure et pas vraiment naturel pour nous, on est tous d'accore, sans aucune aide, l'exercice se revele presque infaisable pour les 3/4 d'entre nous, mais si on rajoute de rambarde de chaque coté du fils, sur lesquelles on puisse poser nos mains, sans forcement s'y appuyer mais juste en y posant nos mains pour stabiliser notre equilibre, l'exercice se simplifie drolement (et en plus, vous etes plus en confiance dans l'exercice demander car si vous perdez l'equilibre, il y aura toujours la rambarde pour vous retenir).
(Et juste pour pousser la comparaison: essayer pendant l'exercice de voûter le dos, vous tomberez à tous les coup, alors que si vous tenez votre dos, que vous vous servez de vos abdos, vous aurez un bien meilleurs equilibre )
Alors, oui je fait de l’anthropomorphise, mais avouez quand même que la comparaison fonctionne plutot bien ici.
Pour moi, c'est exactement la même chose pour les chevaux et cette fameuse attitude qu'on cherche a atteindre.
Je pense que le fait d'avoir les renes ajusté, avec un contact franc mais doux et moelleux avec la bouche du cheval (mais la on reste tous d'accord sur le fait que c'est LUI qui viens chercher le contact et non à nous de le prendre!) peut réellement faire une différence pour lui.
C'est un moyen de l'aider, de le sécuriser, sans le contraindre pour autant.
On ne fait pas le travail à sa place mais on travail à 2.
Du coup, Venice et Marynn, travaille renes longues et/ou rene fluide, ça a beaucoup de bon mais a mon sens, suivant se que l'on demande et attends du cheval, il faut aussi savoir l'aider, et avoir des renes ajusté ne veux pas dire contraindre le cheval |
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Là du coup je peux clairement affirmer que je suis pas du tout d'accord avec toi
Avant toute chose car tu considères la rêne fluide comme une rêne qui n'aide pas, alors que c'est faux (Je dirai qu'elle aide même bien plus qu'une rêne tendue).
Pour ce qui est de travailler rênes longues, ça peut-être utile pour faire une transition chez un cheval mal travaillé avant, traumatisé par la main et qu'on veut reprendre au travail. Monter ainsi pendant un certain temps lui permettra de ne plus craindre la main. Cela permettra aussi une remise en avant,
l'instauration de codes fondamentaux comme les jambes, le poids du corps, l'assiette, qui une fois correctement compris serviront JUSTEMENT à ce que la main ait un rôle moindre ! Puisque ne l'oublions pas, la main n'intervient que dans 10% du travail. Instaurer correctement les autres moyens de communication est donc primordial. Si c'est correctement fait, aucune raison donc de laisser son cheval dans le vide et que rien ne soit clair pour lui.
Alors certes, on ne peut pas ainsi rechercher la verticalisation de l'équilibre et ni un travail poussé : mais on y prépare son cheval ! Chaque chose en son temps. Donc la rêne longue a bel et bien son utilité.
Pour ce qui est de la rêne fluide, en quoi est-elle une rêne qui laisse le cheval dans le flou ?
C'est une rêne bien plus précise qu'une rêne tendue bien au contraire.
Pourquoi ?
Imagine la situation : Je suis à cheval, mes rênes sont tendues, donc pression plus ou moins légère sur la bouche du cheval de façon CONSTANTE. Je souhaite pour une raison X ou Y faire une action de main. Par exemple, l'épaule de mon cheval se dévie du cercle sur lequel je suis, je veux la récupérer en faisant une action de main (1 seconde) sur ma rêne extérieure. Sauf que j'ai déjà ma pression due à la rêne tendue, je dois donc mettre encore plus de pression pendant la seconde de ma demande.
Non seulement je suis en pression constante mais en plus je l'augmente encore plus à chaque demande.
De plus, la rêne tendue sera beaucoup moins claire que la rêne fluide car cette dernière aura l'avantage de ne venir se tendre QUE pour la demande : message beaucoup plus clair, beaucoup plus rapide, beaucoup plus précis (Et on ne parle pas de manchette dans les dents avant de relâcher évidemment...).
Autre avantage de la rêne fluide : laisser libre place au mouvement en avant.
La pression d'une rêne tendue oblige de façon plus ou moins importante le cheval à pousser d'avantage derrière. Tu te doutes bien que si EN PLUS on demande une verticalisation de l'équilibre, ça lui complique encore plus la tâche. Et ne parlons pas des chevaux aux jarrets faibles comme le miens... Bonjour le bousillage d'articulations.
Avec la rêne fluide, je laisse mon cheval avancer sans contrainte, MAIS j'ai possibilité de venir corriger/aider/expliquer/soutenir avec ma main à la seconde avant de relâcher puisque c'est le principe d'une rêne fluide : Pouvoir se tendre et se relâcher dans l'instant, sans changer de longueur de rêne (D'où la difficulté à trouver la bonne longueur dès le début).
Une fois de plus, il ne faut pas confondre rêne longue, rêne fluide et rêne tendue.
En résumé, la rêne fluide n'est en rien une rêne égoiste, elle ne laisse pas le cheval dans le vide.
Elle vient l'aider uniquement en cas de besoin au lieu de le soutenir en permanence et d'en faire un cheval assisté. C'est une rênes plus claire, qui laisse plus de possibilité d'expression au cheval, qui ne bloque pas le mouvement en avant (Donc l'impulsion, la monté du dos etc), qui ne risque pas de créer de fausse mise sur la main A CONDITION que le cavalier sache utiliser correctement sa rêne fluide et n'ait pas de gestes parasites. C'est aussi une rêne qui permet d'avoir un cheval plus autonome.
Je suis prête à parier que sur un CSO, un cheval délicat sera bien plus apte à rattraper la boulette de son cavalier s'il est habitué à être monté en rêne fluide, plutôt qu'un cheval monté constamment en rêne tendue qui sera paumé dès que son cavalier le lâchera ou fera une erreur