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Ecole de philippe karl
Posté le 25/10/2013 à 15h16
je reviens après la "bataille" (expression hein, y'a pas de bataille ici :-) pour revenir sur l'extension paroxistique de l'encolure.
Mon cheval est travaillé selon la pure méthode classiqe, Baucher, et on grappille (surtout moi ;-) pas mal sur Mr Pradier, notamment cette fameuse extension d'encolure.
Alors le peignage des rênes tel que je le réalise n'est pas une réaction d'opposition. je l'utilise au pas et au trot, main haute , bien en avant du garrot. mes doigts ne sont jamais fermé, jamais serré, il ne tiennent jamais les rênes. Si le cheval veut descendre, il descend, mes rênes glissent entre mes doigts. Le cheval reste en bas, ok.
Si le cheval remonte, je refait glisser mes rênes jusqu’à sentir sa bouche, et là le cheval me demande de descendre, je le laisse s'étirer, il mâche alors son mors de façon significative.
je précise que sentir sa bouche, c'est pas tirer, ni ramener, ni faire droite gauche etc...
A aucun moment je ne tire, ne retiens, ne fait barrière avec mes mains. le cheval sait que si j'avance mes mains en les levant un poil, il peut descendre. et il ne s'en prive pas. il demande à descendre de lui même généralement lorsqu'on a travaillé et réussi un exercice.
je ressent à cheval qu'un travail juste entraîne cette demande d’extension. Si je me crispe, coince mes mains, tire pour faire un exercice , il ne demande pas à descendre, il se met le dos creux le nez au vent et accélère!
voila, juste pour préciser cette idée que l’extension paroxystique n'est pas un réflexe d'opposition pour moi.